Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Articles
  • Éditorial – Pour Moscou, c’est Niet à tout (T 1702)

Éditorial – Pour Moscou, c’est Niet à tout (T 1702)

Jérôme Pellistrandi, « Éditorial – Pour Moscou, c’est Niet à tout (T 1702)  », RDN, 14 avril 2025 - 2 pages

© Creative Commons / Kremlin.ru
© Creative Commons / Kremlin.ru

Dans son nouvel éditorial de la semaine, le général Pellistrandi revient sur les bombardements russes survenus la ville de Soumy en Ukraine, provoquant 34 morts et plus d'une centaine de blessés. Cela constitue un signe que Vladimir Poutine ne souhaite pas de paix sans que ses conditions ne soient respectées : la disparition de l'État ukrainien.

Editorial —For Moscow, it’s Niet for everything

In his new editorial of the week, General Pellistrandi returns to the Russian bombings of the city of Sumy in Ukraine, causing 34 deaths and hundreds of injuries. This is a sign that Vladimir Putin does not want peace without his conditions being met: the disappearance of the Ukrainian state.

Le bombardement russe, en ce dimanche des Rameaux, à Soumy avec un bilan épouvantable – 34 morts et plus d’une centaine de blessés – illustre le cynisme du maître du Kremlin qui, à peine 48 heures auparavant, avait reçu dans son fief de Saint-Pétersbourg, l’émissaire spécial du président américain Donald Trump, Steve Witkoff. De fait, pour Vladimir Poutine, la négociation avec Washington doit passer par la capitulation de l’Ukraine et il pense forcer la main du locataire de la Maison Blanche pour que celui-ci impose à Kyiv d’accepter toutes les exigences de Moscou.

Très clairement, alors qu'arrive la date du 9 mai, que Vladimir Poutine doit célébrer en grande pompe, et que les quatre-vingt-dix premiers jours du mandat de Donald Trump approchent, la paix, ou du moins une cessation des combats, est aujourd’hui une illusion. Alors que Kyiv avait accepté un certain nombre de concessions imposées par Washington, Moscou n’a pas bougé d’un iota et continue d’exercer une pression militaire intense tant sur la ligne de front qu’en bombardant la quasi-totalité du pays, prétextant frapper des installations militaires. Par ailleurs, que ce soit Sergueï Lavrov, l’inusable ministre des Affaires étrangères ou les différents membres de l’entourage de Poutine, tous exigent la défaite de l’Ukraine, son démantèlement, sa « dénazification » et son rattachement à la sphère d’influence de Moscou ; et, bien entendu, une démilitarisation du pays. C’est, hélas, Vae victis.

Pourtant, Moscou n’a pas gagné la guerre même si environ 20 % du territoire ukrainien est occupé par les forces russes. La ligne de front tient et l’héritière de l’Armée rouge ne parvient pas à obtenir la victoire décisive avec une percée qui mettrait à mal les Ukrainiens. Cependant, Moscou ne cesse de prétendre avoir gagné la guerre, accusant l’Otan et les Européens de vouloir poursuivre celle-ci, permettant ainsi de développer un narratif favorable aux thèses de Moscou et abondamment relayé en Europe par les pro-Poutine. C’est le paradoxe de cette guerre hybride où l’agresseur deviendrait la victime.

À cette grande confusion, il faut ajouter le chaos de la diplomatie trumpienne basée sur des coups médiatiques permanents et sur un amateurisme saisissant. Ainsi, Steve Witkoff, avocat d’affaire à l’origine, s’est vu durant la même semaine traiter avec les Russes puis avec les Iraniens, à Mascate sur le dossier du nucléaire militaire de Téhéran. D’un côté, des diplomates aguerris, endurcis par des années de pratique et, de l’autre, un envoyé spécial cherchant à tout prix le deal pour satisfaire son patron.

À quelques jours de Pâques, il est illusoire de penser que la paix est proche en Ukraine. D’une part, Vladimir Poutine joue le temps long avec la certitude de reconstituer la Grande Russie, appuyé par une opinion publique abreuvée de propagande nationaliste et guerrière. D'autre part, Donald Trump est empêtré dans ses contradictions avec une multitude de fronts et de chantiers qu’il a ouverte avec brutalité et sans en mesurer toutes les conséquences comme les droits de douane.

Malheureusement, cela signifie que la population ukrainienne va rester la cible des attaques russes et que l’armée ukrainienne ne doit pas baisser les bras. Il y a au moins une satisfaction, c’est le soutien politique et militaire des Européens et de leurs alliés pour continuer à appuyer l’Ukraine et à renforcer la défense de l’Europe après des décennies de « dividendes de la paix ».

Quatre-vingts ans après la capitulation de l’Allemagne nazie, plus que jamais la guerre touche le continent européen et la responsabilité de la poursuite de cette « opération spéciale militaire » incombe exclusivement à Vladimir Poutine, le nouveau Tsar de toutes les Russies. ♦

Partagez...

  • Accéder aux tribunes

Juin 2025
n° 881

L’avenir des alliances militaires

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

04-06-2025

Une 4e FDI pour la Grèce

19-05-2025

Exposition « Jean Gaumy et la mer » au Musée national de la Marine

14-05-2025

Maritimisation et trafic portuaire : bilan 2024

14-05-2025

Observations de la Cour des comptes sur l’organisation budgétaire de la mission « Défense »

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.