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  • La guerre civile russe parmi les livres (T 906)

La guerre civile russe parmi les livres (T 906)

Eugène Berg, « La guerre civile russe parmi les livres (T 906)  », RDN, 23 juin 2017 - 6 pages

La guerre civile russe est rarement traitée intégralement dans les ouvrages historiques. Elle est pourtant devenue, sous une forme atténuée, une guerre civile européenne sinon mondiale tant elle a opposé deux conceptions fondamentalement différentes de la politique, du monde, de ses valeurs, de la place de l’homme et de ses convictions politiques, religieuses ou éthiques.

The Russian civil war among the books

The Russian civil war is rarely treated entirely in historical works. It has, however, become, in a mitigated form, a European, if not global, civil war as it has opposed two fundamentally different conceptions of politics, the world, its values, the place of man and his political, religious or ethical beliefs.

Si, à l’occasion du centenaire des « révolutions » russes, récits historiques, témoignages et interprétations sont légion, bien peu nombreux sont, en revanche, les ouvrages traitant intégralement de la guerre civile russe. En un sens, celle-ci est devenue, au cours des décennies et sous une forme atténuée, une guerre civile européenne sinon mondiale, tant il est vrai que la guerre civile russe a opposé deux conceptions fondamentalement opposées, non seulement de la politique mais également du monde, de ses valeurs, de la place de l’homme et de ses convictions politiques, religieuses et éthiques.

Deux auteurs, venus d’horizons différents, se sont attaqués à ce sujet qui n’a donné lieu qu’à de rares ouvrages de synthèse dans l’historiographie française tel que celui, déjà ancien, de Marina Grey – la fille d’Anton Ivanovtich Denikine, l’un des importants protagonistes de ce drame – qui s’intitule La campagne de glace (Perrin, 1978). Alexandre Jevakhoff est historien, haut fonctionnaire, ancien élève de l’ENA, président du Cercle de la marine impériale russe, membre de l’Union de la noblesse russe et auteur de plusieurs ouvrages sur les Russes blancs. Nous empruntons le titre de son monumental ouvrage La guerre civile russe, 1917-1922, plein de verve et de style, pour désigner cette chronique car il nous paraît plus exact que le titre du second ouvrage, plus classique : La guerre des Russes blancs, 1917-1920, écrit par Jean-Jacques Marie. Historien reconnu de la période soviétique – il a brossé des portraits fort complets de ses grands dirigeants (Lénine, Staline, Trotski ou Khrouchtchev) –, il n’a jamais dissimulé son adhésion à la personnalité de Trotski et au trotskisme, en désignant la guerre civile que comme étant le propre des Russes blancs. Il réduit ceux-ci à une image d’hommes du passé, réactionnaires et défaits alors qu’en vérité, cette guerre civile russe dans laquelle ont été impliquées des forces étrangères à l’instar de la fameuse Légion tchèque et des forces de l’Entente, a mis aux prises des pans entiers de la société russe, paysans, armées régionales, forces plus ou moins autonomes, « ni rouges, ni blancs » changeant de camp au gré de leurs intérêts, partisans d’affiliations les plus diverses, comme les anarchistes de Makhno en Ukraine.

Un horizon temporel qui reste à fixer

Jean-Jacques Marie fixe comme fin de la guerre civile l’année 1920, ce qui correspond à la défaite du dernier général blanc ayant porté l’étendard de la lutte anti-bolchevique (1), le baron Wrangel qui, avec l’aide de la Marine française – sous le commandement du vice-amiral Daumesnil – évacua, du 12 au 16 novembre, son armée hors de Crimée. Ce fut l’une des évacuations les plus importantes de son temps car elle concerna près de 160 000 personnes qui s’installèrent à Gallipoli sur la péninsule des Dardanelles et dans l’île de Lemnos. L’Armée rouge s’empara de Simferopol, Sébastopol, Kertch, noms qui sont redevenus familiers à la faveur des événements de Crimée à compter de février 2014… Pourtant, dans la chronologie qu’il fournit en fin d’ouvrage, Jean-Jacques Marie mentionne la fuite du dernier chef des partisans blancs de Sibérie, Moltchanov, en juin 1922. Il poursuit cette chronologie jusqu’en 1947, date de la mort aux États-Unis du général Denikine, la dernière figure de la guerre civile ayant vécu jusqu’à cette année, qui correspond d’ailleurs au début de la guerre froide ; bien que les événements n’aient bien sûr aucun lien.

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