Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l'Université de Toulouse.
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Que Bonaparte ait été attiré par l’Orient, il n’y a aucun doute : l’occupation des îles ioniennes en 1797, de Malte et de l’Égypte en 1798, les missions du général Decaen aux Indes, du colonel Sébastiani en Turquie en 1802, la mise en état de défense des Dardanelles en 1806 par le même Sébastiani, les négociations avec le shah de Perse la même année, l’annexion des Provinces illyriennes en 1809, voilà qui prouve suffisamment les préoccupations méditerranéennes, voire le « rêve oriental » de Napoléon. Un historien du début de ce siècle, Émile Bourgeois, a même prétendu que toute la politique extérieure de Napoléon s’expliquait par le « secret de l’Empereur », c’est-à-dire sa volonté d’étendre l’influence française en Orient afin de couper la route des Indes, et de vaincre ainsi l’Angleterre. Lire la suite
Napoléon exposant au Conseil d’État son plan de reconstruction de la France déclarait : « Nous sommes épars, sans système, sans réunion, sans contact. Des grains de sable ! Nous n’avons pas la République définitivement acquise, et nous ne l’aurons pas si nous ne jetons pas sur le sol de la France quelques masses de granit ». Napoléon voulait donc édifier des institutions qui dureraient plusieurs siècles. Mais, par ailleurs, dans sa proclamation au peuple français, qui accompagnait la constitution de l’an VIII, lorsqu’elle fut soumise au plébiscite, il affirmait : « Citoyens, la Révolution est fixée aux principes qui l’ont commencée, elle est finie ». Et par là, il voulait montrer que les institutions qu’il allait établir puiseraient leurs sources dans les créations de la Révolution et les consolideraient de telle sorte qu’il ne serait plus nécessaire de les bouleverser. Ces deux déclarations montrent bien les intentions de Napoléon, et les limites de son action : il s’agissait pour lui de retoucher, voire de transformer l’œuvre de la Révolution, afin de lui assurer la durée. Dans son entreprise, Bonaparte a tantôt été amené à modifier si profondément le legs de la Révolution qu’il s’est agi de véritables créations, tantôt à remanier sérieusement les institutions révolutionnaires, tantôt au contraire, à n’y apporter que de faibles retouches. Lire la suite
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Un an après le début de l’invasion de l'Ukraine par la Russie, quel est le bilan de l’action de l’Union européenne, de sa politique de sécurité et de défense et de sa solidarité avec l’Ukraine ? Le centre Europe Direct de la mission Europe du département de Seine-et-Marne initie un dialogue participatif entre le public, des élus et des experts sur le campus de Melun de l’Université Paris-Panthéon-Assas (Paris 2)
Avec la présence de :
Jean-Louis Thiériot, député de Seine-et-Marne, vice-président de la Commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale
Anne de Tinguy, historienne et politologue, spécialiste de la politique étrangère de la Russie et de l’Ukraine
Jean-Vincent Holeindre, professeur de sciences politiques, directeur du Centre Thucydide, centre de recherches en relations internationales (Paris 2)
Modération des débats par Marie-Christine Vallet, journaliste spécialiste des questions européennes.
À 18 h 30, amphithéâtre Reine Blanche du campus de Melun de l’Université Paris-Panthéon-Assas – 19, rue du Château 77000 Melun
Sur inscription : https://www.seine-et-marne.fr/fr/inscription-conference-conflit-russo-ukrainien
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Institutions, ministères, médias...