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  • 7e étape – 8 juillet – Tomblaine-Planche des Belles Filles : entre destruction et massacres

7e étape – 8 juillet – Tomblaine-Planche des Belles Filles : entre destruction et massacres


L'étang de la Planche des Belles Filles (© Espirat / Wikimedia Commons)

Carte étape 7Carte du parcours de la 7e étape du Tour de France (© ASO)

Tomblaine, dans la banlieue de Nancy, a subi de gros dommages pendant la Grande Guerre. Elle fut en effet bombardée dès le 10 septembre 1914 par l’armée allemande. La ville fut pillée et les Allemands réquisitionnèrent les entreprises et les richesses. Les dommages matériels furent nombreux. L’église, le bâtiment de la poste, les voiries, et de nombreuses maisons furent abimés, voire détruits.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ville passa sous occupation allemande. La Résistance se mit en place pour lutter contre l’occupant, et joua un rôle important lors de la Libération. Le 17 septembre 1944, les résistants détruisirent une dizaine d’avions allemands qui étaient stationnés sur l’aérodrome, et ils firent une dizaine de prisonniers allemands.

Le même jour, par représailles des actions de la Résistance, l’aviation allemande bombarda le centre de la ville, le détruisant largement. Les dégâts matériels ne s’arrêtèrent pas là, car les Allemands dynamitèrent le centre de Tomblaine. Il fallut plusieurs années pour reconstruire la ville. Les pertes humaines étaient également importantes.

La ville fut gravement sinistrée par les combats de la Libération. De ce fait, la commune de Tomblaine fut la seule de la périphérie de Nancy à recevoir la Croix de guerre avec étoile de bronze.

Pendant les deux guerres, l’aéroport de Nancy-Essey a été au centre des combats. De ce fait, à la veille de la Première Guerre mondiale, un terrain sur le plateau de Malzéville fut aménagé afin de défendre la ville d’une possible offensive des Allemands en provenance de l’Alsace-Moselle annexée. Le relief du site devait au départ servir de fortification naturelle. Or, une autre utilité lui a été accordée : servir de base aérienne en raison du développement de l’aviation et de son importance stratégique (1). Plusieurs avions ont décollé de cet aérodrome pour bombarder de l’autre côté de la frontière.

Avion LuftwaffeAvion de la Luftwaffe, German Heinkel He 111 bomber

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il fut occupé par la Luftwaffe, et il fut repris par les Américains lors de la Libération. Cette base a permis aux Allemands de bombarder les quartiers environnants la ville.

Le terrain de Nancy-Essey fut une importante base de l’aviation légère de l’Armée de terre (Alat) depuis les années 1950 jusqu’à la fin des années 1990 avec la présence du 4e Régiment d’hélicoptères de commandement et de manœuvre (4e RHCM) et du 7e Régiment d’hélicoptères de combat (7e RHC), Nancy abritant alors l’état-major de la 4e division aéromobile (4e BAM).

FFI StèleStèle FFI de la Planche des Belles Filles (© ABourgeoisP / Wikimedia Commons)

L’arrivée de l’étape se fera à la station de la Planche des Belles-Filles dont le sommet culmine à 1 148 m. Durant la Seconde Guerre mondiale, un millier de maquisards y trouvèrent refuge en septembre 1944 en attendant l’arrivée de la 1ère Armée française commandée par de Lattre de Tassigny, qui progressait alors rapidement depuis le sud. Le 15 septembre, les Allemands entreprirent la réduction de ces maquis. Le 26, le commandement français décida la dissolution du groupe et sa dispersion. Les derniers combattants purent retrouver une colonne alliée le 10 octobre. Le groupe FFI de Belfort perdit ainsi 117 hommes et femmes dont 74 fusillés.

Le nom de cette station fut donné à la suite d’un événement pendant la guerre de Trente Ans (1618-1648). Au cours de cette guerre, la Lorraine et la Franche-Comté furent ravagées par les armées françaises et suédoises. Les femmes et les enfants furent massacrés, les récoltes détruites, les visages pillés et incendiés. Le village de Plancher-Bas n’échappa pas à la violence des belligérants. Les habitants décidèrent de résister à la menace suédoise. Ainsi, une jeune femme, Inès, décida de mettre à l’abri les femmes et les enfants pendant que les hommes se battaient face à l’envahisseur. Supérieurs, les Suédois réussirent néanmoins à tuer presque tous les hommes.

Planche des Belles FillesLa Super Planche des Belles Filles (© Service communication du département de Haute-Saône)

Dans cette bataille, le chef des troupes suédoises tomba sous le charme d’Inès, et celle-ci ne resta pas insensible ; mais elle avait décidé de ne pas tomber dans les griffes des Suédois, considérés comme des violeurs et assassins. Ainsi, toutes les jeunes femmes se jetèrent dans l’eau glacée de l’étang, pour toutes y périr noyées. Les Suédois tentèrent de les dissuader mais en vain. De tristesse et de rage, on dit qu’il aurait fendu un rocher en deux. Enfin, il voulut graver sur une place un hommage aux belles filles de Plancher-Bas. Il se dit que plusieurs fées naquirent de cette planche. ♦

(1) Lespinois (de) Jérôme, « L’aéronautique militaire pendant la Première Guerre mondiale », RDN, n° 773, octobre 2014, p. 33-37 (https://www.defnat.com/e-RDN/vue-article.php?carticle=16517).

Publié le 08 juillet 2022

Jérôme Pellistrandi, Marie Toiron

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