Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • e-Recensions
  • All Measures Short of War – The Contest for the 21st Century and the Future of American Power 

e-Recensions

All Measures Short of War – The Contest for the 21st Century and the Future of American Power 

Thomas J. Wright, "All Measures Short of War – The Contest for the 21st Century and the Future of American Power  " Yale University Press, 2017, 270 pages
<em>All Measures Short of War – The Contest for the 21st Century and the Future of American Power</em> 

« The United States must decide if it wants to remain a liberal superpower ». Tel est le constat formulé par Thomas J. Wright en achevant cet essai en décembre 2016, à la rotule entre les présidences Obama et Trump. Directeur du projet « Ordre international et stratégie » à la Brookings Institution, l’auteur dresse avec All Measures Short of War un bilan réaliste du retour des rivalités géopolitiques et s’attache à proposer en conséquence une stratégie pour son pays. Une stratégie pour la compétition du XXIe qui s’ouvre. Une stratégie pour préserver la « paix froide » dans un monde interdépendant où s’expriment sans complexe les rivalités.

Tout commence avec le constat de la divergence : l’ère de convergence sans précédent qui a rythmé les deux décennies post-guerre froide autour de l’apparent magnétisme du modèle libéral est bel et bien révolue. Selon l’auteur, cette divergence, qui a d’abord lentement couvé au tournant du siècle, se manifeste désormais sans fard à travers la montée des « puissances révisionnistes » d’une part et les crises à répétition qui frappent l’Europe et le Moyen-Orient d’autre part. L’ouvrage s’ouvre ainsi sur une fresque des trois principales régions où se concentrent les intérêts américains. Wright montre comment chacune d’entre elles pose à sa manière un challenge à l’ordre libéral en général et au leadership américain en particulier.

En Europe, où les crises se succèdent depuis une décennie, c’est ainsi une « prolonged period of drift and introspection » qui s’ouvre, tandis que la réalité géopolitique fait son retour en force à ses frontières : au sud avec la crise du Moyen-Orient, à l’est avec la pression de la puissance révisionniste russe. L’analyse de l’état d’esprit russe est ici particulièrement pertinente, l’auteur montrant comment le jeu poutinien depuis 2007 est le symptôme non pas d’un désaccord conjoncturel mais d’une profonde divergence quant aux notions d’ordre mondial et de souveraineté, sur fond de sentiment revanchard. En Asie, où la compétition régionale est intense, le défi posé par la Chine est lui d’une tout autre nature. Après avoir montré comment elle cherche à instaurer une sphère d’influence régionale irréversible et à la faire accepter comme telle par les États-Unis, Wright montre que tout renoncement à la liberté d’action américaine dans cette zone serait une erreur. Enfin, au Moyen-Orient, l’enjeu n’est pas celui d’une conquête d’influence, mais plutôt d’éviter une aggravation qui pourrait rendre la situation hors de contrôle et affecter durablement les intérêts américains.

Dans les trois cas, Wright suggère que si aucun des joueurs – au premier chef la Chine – n’a d’intérêt à provoquer une guerre, les lignes rouges et la contestation de l’ordre en place sont en revanche bien réelles. Le XXIe siècle s’ouvre donc sur compétition entre acteurs interdépendants : la coopération n’exclut pas la rivalité.

Dès lors, que doivent faire les champions historiques de l’ordre libéral ?

Pour une première école influente, la tentation du retrait est forte. C’est la doctrine du restraint, qui prend alternativement la forme de l’insularité stratégique – offshore balancing – ou de l’acceptation – accomodation – du révisionnisme. Or, cette approche, qui fût en partie celle du président Obama, est selon l’auteur contraire aux intérêts fondamentaux des États-Unis sur le long terme. Et le America First du président Trump aggrave un peu plus encore cette tendance. Wright plaide à l’inverse pour une stratégie de « compétition responsable » : c’est le cœur de sa thèse. Ni recherche naïve d’une convergence révolue, ni interventionnisme libéral, la responsible competition consiste à s’insérer dans la compétition mondiale pour garantir partout un équilibre des forces et amener ainsi les puissances tentées par le révisionnisme antilibéral à devenir des partisans raisonnables d’un statu quo. Loin d’être une puissance sur le déclin, les États-Unis sont selon Wright condamnés à rester des compétiteurs libéraux impliqués, dans leur intérêt. Mais surtout des compétiteurs responsables capables de vivre la rivalité sans jamais s’entraîner dans une partie au bord du gouffre : toutes les mesures, hormis la guerre !

Au total, s’il ne sera sans doute pas dans l’immédiat le livre de chevet de l’actuelle administration américaine, All Measures Short of War est un ouvrage percutant qui arrive à point nommé en début de présidence Trump.

Au-delà du seul manifeste pour une stratégie, le lecteur y trouvera une réflexion approfondie sur le « bien commun » qu’est l’ordre libéral hérité de la Seconde Guerre mondiale, et qui n’est pas irréversible. C’est également une réflexion sur les notions d’intérêt vital et de ligne rouge. Pour le lecteur français et européen, c’est enfin une invitation à penser la notion de compétition.

Thibault LavernheDate de publication : 06 février 2018    

Partager...

  • Retour à la liste

Juin 2025
n° 881

L’avenir des alliances militaires

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

26-06-2025

Retour sur le sommet de l’Otan 2025

18-06-2025

Lettre d’intention entre la France et l’Espagne pour assurer la production d’A400M Atlas jusqu’à fin 2028

10-06-2025

Salon du Bourget 2025 : l’Onera développe ses projets d’innovation phares

04-06-2025

Une 4e FDI pour la Grèce

01-06-2025

Polaris 25 : une préparation grandeur nature à la guerre de haute intensité

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.