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Construire l’Europe des réalités suivi de Guerre et paix au Proche et au Moyen-Orient

Jacques Myard, "Construire l’Europe des réalités suivi de Guerre et paix au Proche et au Moyen-Orient " L’Harmattan, 2019, 118 pages
<em>Construire l’Europe des réalités suivi de Guerre et paix au Proche et au Moyen-Orient</em>

Sorti quelques mois avant les élections européennes, le court essai de Jacques Myard, diplomate de formation, gaulliste de conviction, comme il se présente, ancien parlementaire, maire de Maisons-Laffitte, n’a rien perdu de son actualité. À l’évidence, les Parlements nationaux se sont rendu compte qu’ils ont été dépossédés de bien de leurs pouvoirs. Il y voit une des causes du Brexit. D’où son plaidoyer en faveur d’une réorientation de la construction européenne qui laisserait plus de compétences aux démocraties nationales, en respectant mieux le principe de subsidiarité.

L’Union européenne devrait donc se concentrer sur l’essentiel. À ses yeux, ce noyau restreint de compétences devrait porter sur les règles essentielles du marché unique, les politiques communes, comme la politique agricole commune (PAC), la politique commerciale extérieure, la politique des fonds de cohésion, un système Schengen réformé, la politique d’environnement, la politique migratoire : une aide massive avec des programmes de maîtrise démographique aux pays d’immigration. Toutes ces politiques devraient d’abord viser à mieux défendre les intérêts de l’Europe sur la scène internationale.

Cette meilleure distribution des compétences devrait être renforcée par une réforme des institutions, volet peut-être le plus ambitieux de Jacques Myard. En effet il préconise de recadrer la Commission et le Comité des régions, ce dernier ayant encouragé les divers mouvements autonomistes. La Commission, qui a pour le moment le monopole de la proposition des textes législatifs, devrait partager cette prérogative avec le Conseil. Jacques Myard constate qu’en l’absence de politique extérieure de l’Union, il conviendrait tout simplement de supprimer le service européen pour l’action extérieure devenu une « excroissance bureaucratique » avec ses 4 237 agents dont 1 983 à Bruxelles et 2 284 dans les délégations à l’extérieur.

À propos de l’euro, il estime qu’en l’absence d’une zone de transferts avec un budget de l’euro à la hauteur, la survie de l’euro est menacée. Or, la monnaie unique renforce les quatre libertés qui sont l’alpha et l’oméga du marché unique : libre circulation des biens, des capitaux, de services et des personnes. Il n’est donc pas étonnant que l’euro fasse l’objet d’un taux d’approbation de 75 %, moyenne qui recouvre pourtant bien des disparités (Belgique 84 %, Pays-Bas 80 %, France 72 %, Autriche 70 %, avec l’Italie fermant le ban à 63 %).

S’agissant enfin de l’Europe de la défense, il constate qu’elle n’existe pas encore et n’est guère susceptible d’apparaître dans un avenir prévisible. Seules existent des coopérations ponctuelles en matière d’opérations de maintien de la paix, sous forme d’EUFOR (European Union Force) ou une coopération en matière d’équipements militaires mais dans certains secteurs. Pourtant en cette matière, on est loin de l’optimum puisque chaque partenaire peut bloquer l’exportation d’armes comprenant des composants nationaux comme l’a montré le veto allemand pour l’exportation d’armes destinées à l’Arabie saoudite.

On voit bien que nombre des propositions de l’auteur paraissent éloignées du consensus européen actuel mais sont partagées par des courants d’opinion allant croissant. Son appel à ce que l’Union ne doit pas constamment chercher à élargir ses compétences mérite d’être entendu. Le refus opposé par la commissaire à la concurrence au projet de fusion Alstom-Siemens montre que certaines décisions de la Commission, même motivées par le souci de la défense du consommateur européen, ne tiennent pas compte de la guerre économique et commerciale qui se déroule sous nos yeux avec une âpreté redoublée.

Cet essai corrosif de Jacques Myard est suivi du compte rendu du colloque qui s’est déroulé à Maisons-Laffitte en septembre 2018. Bien des sujets ont été examinés : guerre en Syrie, et au Yémen, tension sunnite-chiite, dénonciation de l’accord nucléaire iranien par Washington, impasse israélo-palestinienne, exportation de l’islamisme et du terrorisme. Tous les intervenants ont estimé que la France devait continuer à avoir une politique active dans la région. Le problème est que du côté européen elle se trouve assez seule du fait des turpitudes du Brexit, des réserves allemandes, du manque d’engagement des autres pays méditerranéens, Italie, Espagne, alors que le groupe de Visegrad n’est préoccupé que par la question migratoire. Mais s’en tenir à une attitude d’opposition à la politique américaine dans la région ne saurait servir de seul viatique. La coopération avec la Russie, dans cette région stratégique, pour le moment limitée, devrait être renforcée.

Eugène BergDate de publication : 16 septembre 2019    

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