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  • Armée de l’Air et de l’Espace - Puissance militaire aérospatiale - Salon du Bourget 2025
  • Être et durer : le défi des FAS

Être et durer : le défi des FAS

Thierry Karaczun, Nicolas Castaing, "Être et durer : le défi des FAS " Armée de l’Air et de l’Espace - Puissance militaire aérospatiale - Salon du Bourget 2025

Depuis 1964, les Forces aériennes stratégiques adaptent leur posture face aux menaces. Souplesse d’emploi et réactivité des moyens sont au cœur des évolutions et dimensionnent l’ensemble de l’armée de l’Air et de l’Espace. Maintenir la crédibilité de la composante nucléaire aéroportée repose sur une adaptation constante des tactiques et du matériel, une résilience à toute épreuve et une activité opérationnelle régulière représentative de la haute intensité.

Existence and Endurance: The Strategic Air Force Challenges

Since 1964 the strategic air forces have adapted their posture to suit the changing threats. Reactivity of assets and flexibility in their use are at the heart of operations and set the size of the Air and Space Force. Maintaining the credibility of the airborne nuclear component relies upon constant adaptation of tactics and equipment, resilience under all conditions and regular operational activity that is representative of high-intensity warfare.

Depuis 1964, les Forces aériennes stratégiques (FAS), premières forces opérationnelles de la dissuasion nucléaire stratégique française, assurent une posture opérationnelle permanente. Pour maintenir leur crédibilité et garantir au président de la République leur capacité à percer toutes les défenses, elles ont constamment évolué, s’appuyant sur les avancées de la recherche et les technologies de l’industrie française, toujours plus performantes, ainsi que sur des tactiques sans cesse renouvelées pour mettre en échec les modes d’action ennemis.

Après la chute du système soviétique, les « dividendes de la paix » ont laissé penser que seules des crises larvées, des conflits régionaux, étaient à redouter, façonnant peu à peu l’outil de défense conventionnel aux impératifs des affrontements asymétriques. Le retour de la force décomplexée, notamment avec la guerre en Ukraine, nous prouve que les conflits de haute intensité (HI) sont d’actualité et qu’il est nécessaire de nous tenir prêts.

Face à ces évolutions géopolitiques et technologiques, les FAS doivent, à partir d’une position singulière au sein de l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE), relever continuellement un défi majeur : être et durer. Cette exigence va bien au-delà de la simple pérennité : elle implique une capacité constante d’adaptation et de résilience. Pour répondre à cet enjeu, les Forces aériennes stratégiques doivent sécuriser et adapter leurs infrastructures face aux menaces pesant sur l’arrière, renforcer leurs capacités à pénétrer les défenses ennemies à l’avant et, enfin, préserver leur liberté d’action dans un environnement incertain.

Les FAS : une place singulière au sein de l’armée de l’Air et de l’Espace

Par décret du 14 janvier 1964 (1), le général de Gaulle donnait naissance à la première composante nucléaire stratégique française et chargeait le général commandant les Forces aériennes stratégiques (GCFAS) de l’exécution des opérations de ces forces sur ordre d’engagement du président de la République. Ces prérogatives conféraient, par voie de CODEX, un statut particulier aux FAS, commandement à la fois opérationnel et organique. La pertinence de cette organisation est attestée par son caractère immuable depuis plus de soixante ans.

Initialement équipées de capacités dédiées et spécifiques (2), les FAS disposent désormais de vecteurs aériens polyvalents, à l’identique de ceux équipant les forces conventionnelles. La polyvalence des FAS, commencée grâce au Mirage 2000N et le C-135, est permise aujourd’hui par l’exploitation de vecteurs modernes tels que le Rafale porté au standard F4.1 et l’A330 MRTT « Phénix ». L’adoption de vecteurs aériens duaux est devenue indispensable, répondant à la nécessité d’armements toujours plus sophistiqués.

La polyvalence des FAS est un avantage

Après trente années de guerres asymétriques et d’opérations aériennes dans des environnements relativement permissifs, la guerre en Ukraine consacre le retour de la guerre de haute intensité en Europe. Capables de planifier et de conduire des raids stratégiques à forte élongation, de jour comme de nuit et dans les environnements les plus contestés, les FAS n’ont cessé d’entretenir leur expertise dans les engagements de haute intensité. La conduite régulière (70 reprises par an) d’opérations de grande ampleur, telles que Poker, démontre leur maîtrise des raids aériens en milieu hostile, dans des environnements denses en matière de guerre électronique, de défense sol-air (DSA) et de défense aérienne. Portées par l’ensemble des aviateurs de l’AAE et soutenues par toutes les directions et services, les opérations des FAS contribuent à la préparation opérationnelle des forces aériennes conventionnelles et des forces de protection, asseyant par effet d’épaulement réciproque la crédibilité de la composante aéroportée et ainsi de la dissuasion française.

En participant en première ligne à l’ensemble des opérations aériennes de l’AAE, les aviateurs des FAS ont renforcé leurs savoir-faire. Dans les faits, les FAS ont contribué en 2024 à toutes les missions conventionnelles de l’AAE, que ce soit dans le cadre des missions de réassurance de l’Otan ou au Levant. Sur le territoire national, elles contribuent activement à la Posture permanente de sûreté aérienne (PPS). La réussite de ces divers engagements est portée au crédit de la dissuasion.

Les limites de la polyvalence

La résurgence d’un risque de conflit majeur impose d’envisager la mise en œuvre simultanée de plusieurs, voire de tous les contrats opérationnels. Les FAS restent attentives à éviter que cet empilement puisse conduire à des arbitrages entre les missions conventionnelles et les missions nucléaires, arbitrage qui pourrait induire un affaiblissement global des savoir-faire, notamment par une dilution des compétences. L’optimisation par mutualisation des moyens aériens et de DSA, justifiée par trois décennies de crises larvées conduira par ailleurs à des priorisations, sauf à augmenter le format et les dotations en « missionnels » (3) et armements de l’AAE.

Les défis de l’arrière : sanctuarisation et résilience

En temps de paix, les FAS doivent continuer à s’entraîner à la HI pour garantir leur capacité à conduire un raid nucléaire en toutes circonstances. Dans un contexte de contestation avant l’affrontement, elles doivent également demeurer un outil visible, réactif et réversible dans son emploi, offrant au pouvoir politique des modes d’action crédibles et renouvelés. Dans un tel contexte, les moyens de la dissuasion doivent être protégés de tout contournement par le bas qui pourrait les priver de leur liberté d’action. La pérennité des FAS repose, dès lors, sur leur capacité à assurer la sanctuarisation sans faille de leurs moyens et la résilience de leurs infrastructures face à un large éventail de menaces. Dans un environnement mondial de réarmement global marqué par la HI, la prolifération des menaces asymétriques et hybrides, la protection des emprises des FAS demeure une priorité absolue.

La complémentarité des forces nucléaires et conventionnelles prouve toute sa pertinence dans les opérations de dissuasion. En effet, l’AAE est un acteur majeur de la protection des sites d’intérêt des FAS lors des opérations de montée en puissance. Face à la menace croissante de drones de petites tailles, de sabotages et d’attaques terroristes, les moyens conventionnels de l’AAE renforcent la protection des sites sensibles. Cela se traduit par le déploiement de systèmes de détection et de neutralisation de drones, le renforcement des capacités de défense sol-air et la mise en place de mesures de sécurité renforcées autour des installations critiques.

La résilience face à la menace nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique (NRBC) constitue un autre enjeu d’importance et la capacité des FAS à réaliser leur mission en cas d’attaques de ce type est essentielle. Cela implique la mise en place de moyens spécifiques, la formation du personnel et le durcissement des installations pour qu’elles soient capables de résister aux effets induits. Pouvoir conduire et réaliser la mission dans un environnement contaminé est un point clef de la crédibilité.

La sanctuarisation des moyens, qu’ils soient humains ou matériels, est également cruciale. Les FAS mettent en œuvre des mesures strictes de protection pour garantir leur intégrité, y compris lors de manœuvres conventionnelles. La réactivité face aux menaces ciblées, telles que les armes hypervéloces (4), est vitale. Cela nécessite de disposer de moyens adaptés permettant de mettre en place des procédures d’alerte et de réaction rapide. Idéalement souverains, ces moyens doivent combiner différentes capacités – radars transhorizon, Ultra-haute fréquence (UHF), réseau satellitaire, renseignement orienté, etc. La réactivité des FAS est un avantage majeur, permettant de se redéployer et de se soustraire à des attaques potentielles. Si cette capacité fait partie de l’ADN des FAS pour leur survivabilité, elles s’y entraînent aujourd’hui dans le cadre conventionnel du concept Agile Combat Employment (ACE) d’abord développé par l’US Air Force (USAF) et adapté par l’AAE à ses enjeux propres.

Enfin, la résilience industrielle est un pilier essentiel. La souveraineté et l’excellence du tissu industriel contribuent également à la capacité des FAS d’être et de durer. La capacité de régénération de l’outil industriel et la sanctuarisation des approvisionnements (5) sont des points d’attention. La DGA est notamment chargé de l’interface entre les industriels et les forces, assurant le bon équilibre entre le besoin opérationnel et ceux de la Base industrielle et technologique de défense (BITD) pour conserver des compétences-clés.

Ces défis nécessitent des investissements constants et une adaptation permanente des FAS aux nouvelles menaces.

Les défis de l’avant

Suivant l’analogie de l’épée et de la cuirasse, la dissuasion aéroportée est portée par une nécessité constante d’innovation et d’adaptation, gage de performance crédible face à l’évolution des défenses adverses. C’est un processus continu d’affûtage et de renforcement. Dès la fin des années 1950, la « fusée à trois étages » (ravitailleur, bombardier/porteur, bombe puis missile) constituait la première composante de la triade nucléaire. Dès lors, afin de garantir la crédibilité du raid nucléaire au cours du temps, les FAS n’ont eu de cesse d’améliorer leurs capacités pour préserver leur avantage technologique.

Cela s’est traduit par la mise en service de nouvelles armes dont la fiabilité est attestée grâce à plus de vingt tirs opérationnels couronnés par 100 % de succès, dont le dernier en date, est l’air-sol moyenne portée amélioré rénové (ASMPA-R). Il s’agit du premier tir opérationnel réalisé par la 4e Escadre de chasse (4e EC) en mai 2024 à l’occasion de l’opération Durandal. Dans un contexte international de renforcement des capacités d’Anti Access/Area Denial (A2/AD), au-delà du besoin de retrouver une indispensable capacité de Neutralisation des défenses aériennes ennemies (SEAD), le renouvellement de la composante nucléaire aéroportée (CNA) à l’échéance 2035 est déjà programmé avec le développement du missile nucléaire hypervéloce Air-sol nucléaire de 4e génération (ASN4G). Ses capacités permettront de percer les défenses adverses pendant quelques décennies supplémentaires.

Les évolutions du porteur sont également primordiales pour faciliter la pénétration. Les évolutions du système d’armes Rafale, de son rayon d’action et de sa connectivité préparent l’arrivée du standard F5 et du combat collaboratif. Le MRTT connaîtra également des évolutions capacitaires pour améliorer sa survivabilité. Dans cette perspective, les moyens de guerre électronique, passifs (détection) autant qu’actifs (brouillage) prennent une part croissante. Les FAS doivent demeurer motrices dans ce domaine et disposent d’une feuille de route aussi ambitieuse que nécessaire, en parfaite adéquation avec les objectifs de l’AAE.

Face à la prolifération des armes conventionnelles de précision à longue portée, les armées doivent disposer de capacités de neutralisation et riposte pour répondre à toute agression que le président de la République ne considérerait pas comme une atteinte aux intérêts vitaux. Cet épaulement conventionnel lui permet de conserver sa liberté de décision et d’action face à une tentative de contournement de la dissuasion par le bas, le préservant d’une situation du tout ou rien qui affaiblirait la crédibilité de la dissuasion nucléaire.

L’évolution du champ de bataille conduit les FAS à moderniser leurs moyens essentiels et à développer leurs capacités périphériques. Ainsi, l’appréhension du continuum 3D est un enjeu majeur de la CNA. Experte dans la maîtrise de la pénétration en moyenne et très basse altitude, elle doit aujourd’hui prendre la mesure des effecteurs de la Très haute altitude (THA) et de l’Espace pour concevoir une manœuvre aérienne intégrée toujours plus performante. L’évolution du concept de raid nucléaire, historiquement cinétique, vers un raid soutenu par une synchronisation d’effets obtenus dans tous les milieux et tous les champs (M2MC) est devenue un impératif face à des défenses toujours plus durcies et modernisées.

Les défis transverses

La menace est devenue protéiforme. Au retour de la HI dans les airs, s’ajoute une guerre hybride qui a déjà débuté dans notre quotidien.

La multiplication des fermes à trolls, leur efficacité foudroyante dans les récentes attaques d’administrations (6) attestent du niveau atteint par nos compétiteurs dans la maîtrise de cet outil. Nous sommes testés au quotidien – collusion entre le crime organisé et les agents étatiques. La prise en compte de la menace cyber est primordiale et s’insère pleinement dans la résilience nécessaire des réseaux avec le développement de pare-feu, la formation de nos personnels, ainsi que l’application d’une hygiène informatique. Dans les faits, cela se traduit par le renforcement constant du bouclier Cyber des FAS dans le cadre d’une approche ministérielle et complète. Les mesures techniques et organisationnelles font l’objet d’une évaluation permanente et d’un cycle d’amélioration continue par des experts du domaine. La résilience Cyber de la dissuasion n’est pas optionnelle.

Le dialogue dissuasif se joue par une démonstration ostensible, au sol et, lors de démonstration de crédibilité, en vol. L’ensemble de ces activités opérationnelles nécessite une parfaite orchestration des moyens de la CNA par le Centre d’opérations des FAS (COFAS), en coordination avec les autres centres de Command & Control (C2) de l’AAE. Ainsi, depuis le début de l’année 2025, le CFAS vise à se doter d’un outil modernisé lui permettant de renforcer son appréciation de la situation tactique, de coordonner finement l’action M2MC et de transmettre en toutes circonstances les ordres de conduite de la manœuvre aérienne du raid. Ce projet, sous le nom de COFAS NG, intégrera progressivement des outils de valorisation de la donnée (par intelligence artificielle notamment) dans les processus de planification et de conduite des opérations, afin de raccourcir le cycle de décision tout en maintenant l’humain au cœur de la décision. Partie intégrante du futur « Data Hub » de l’armée de l’AAE, le COFAS NG recevra de façon continue et en temps réel toutes les données nécessaires à la coordination du raid, produites par les centres de C2 du Commandement de l’Espace (CDE) et du Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA). La vulnérabilité des communications au brouillage amène également les FAS à intégrer des moyens résilients et à développer des processus en mode dégradé.

Enfin, la capacité à attirer et fidéliser une ressource humaine de qualité, continuera de constituer un défi absolument central et indispensable à la garantie de notre crédibilité.

* * *

Les FAS, au cœur de la dissuasion nucléaire française, sont confrontées à des défis complexes et évolutifs. Leur capacité à être et durer repose sur trois facteurs principaux : une adaptation constante des tactiques et du matériel, une résilience à toute épreuve et une activité opérationnelle régulière représentative de la HI, démontrant sa crédibilité. Dans un monde où les équilibres stratégiques sont remis en question, la pertinence de la dissuasion nucléaire est plus que jamais d’actualité. Les FAS, héritières d’une longue tradition d’excellence, sauront relever les défis de l’avenir et continuer à contribuer à la sécurité de la Nation.♦

 

(1) Décret n° 64-46 du 14 janvier 1964 relatif aux Forces aériennes stratégiques (https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000504087).
(2)Essentiellement des C-135 et Mirage IV pour la mise en œuvre de la bombe à fission AN-11.
(3) Désigne, en jargon, les équipements de mission (radar, dispositifs d’emport, etc.) avionnés.
(4)Les premiers emplois opérationnels contre le territoire ukrainien des armes dites du « manège » ont été constatés.
(5)Les approvisionnements permettent de combler en partie l’attrition au combat mais également d’alimenter la supply chain pour assurer un « Maintien en Conditions Opérationnelles de combat ». À ce sujet, lire l’article du général Maroussia Renucci dans ce présent Cahier : « Vers un MCO de combat : une transformation stratégique au cœur de la puissance aérienne », p. 164-168.
(6) Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE), « Russie – Attribution de cyberattaques contre la France au service de renseignement militaire russe (APT28) », 29 avril 2025 (https://www.diplomatie.gouv.fr/).

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