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  • Armée de l’Air et de l’Espace - Puissance militaire aérospatiale - Salon du Bourget 2025
  • La Suppression des défenses aériennes ennemies (SEAD), un impératif à court terme

La Suppression des défenses aériennes ennemies (SEAD), un impératif à court terme

Pierre-Alexis Demetz, "La Suppression des défenses aériennes ennemies (SEAD), un impératif à court terme " Armée de l’Air et de l’Espace - Puissance militaire aérospatiale - Salon du Bourget 2025

La SEAD est redevenue une priorité absolue face à la sophistication des systèmes sol-air. Fusion des capteurs, armements variés et boucle décisionnelle accélérée sont indispensables pour neutraliser radars et lanceurs. L’armée de l’Air et de l’Espace développe une capacité de SEAD offensive, clé pour pénétrer les défenses adverses et contribuer à l’acquisition de la supériorité aérienne dans les futurs engagements.

SEAD, a Short-Term Imperative

Suppression of enemy air defences (SEAD) is once again an absolute priority, given the sophistication of modern ground-to-air systems. The merging of sensors, a variety of weapon systems and an accelerated decisional cycle are essential for neutralising radars and launchers. The Air and Space Force is developing an offensive SEAD capability, key to penetration of enemy defences and a contributor to achieving air superiority in future engagements.

La mission de Suppression of Enemy Air Defenses (SEAD) est consubstantielle à l’acquisition de la supériorité aérienne. Elle s’inscrit dans le cadre des missions d’entrée en premier et de projection par la troisième dimension, en visant à désarçonner les stratégies adverses de Déni d’accès et d’interdiction de zone (A2/AD). Pour cela, elle consiste à neutraliser de manière temporaire ou définitive les défenses aériennes ennemies terrestres ou maritimes afin de permettre aux aéronefs et armements longue portée alliés de pénétrer dans un espace aérien contesté et d’y mener des opérations. Divisée en trois catégories (SEAD de théâtre, localisée ou d’opportunité) dans la documentation otanienne (1), elle implique de détruire ou de perturber suffisamment les radars, le Commandement et le contrôle (C2), les communications et/ou les lanceurs ennemis afin d’acquérir ou de maintenir la liberté d’action des forces aériennes.

Elle est devenue un impératif à court terme pour les armées en raison de l’évolution de la menace constituée des systèmes sol-air adverses, qui s’est multipliée, densifiée et complexifiée. Aujourd’hui, les systèmes sol-air de courte, moyenne et longue portée communiquent entre eux, coordonnent leurs effets, se protègent mutuellement, se déplacent et se réorganisent constamment. Cette menace continue d’évoluer au gré des progrès technologiques et des opportunités de combinaison des effets, obligeant les forces aériennes visant à pénétrer ces défenses ennemies à adopter une approche offensive combinant différents effets et employant donc une diversité de moyens. L’action offensive nécessite une phase préalable de recueil de renseignement, reposant sur la complémentarité de capteurs, du sol jusqu’à l’Espace en passant par la Très haute altitude (THA), afin d’assurer une détection multispectrale la plus large possible de la menace, en déduire sa localisation et permettre son engagement. La fusion multicapteurs constitue donc un élément clé de succès, le tout dans un tempo toujours plus rapide afin de raccourcir la boucle d’engagement, face à des systèmes mobiles, tapis dans le brouillard de la guerre et dont la détectabilité est toujours plus fugace.

Aux origines de la SEAD, le développement de la défense sol-air

Peu après le premier vol de Clément Ader (1890) suivi de celui des frères Wright (1903), la Première Guerre mondiale éclate et accélère significativement le développement de l’aviation, d’abord dans un objectif de renseignement et de reconnaissance, puis pour des missions de bombardement et de défense aérienne. Tout développement d’une nouvelle arme entraînant inévitablement le développement de l’armure, le tir antiaérien s’est développé concomitamment (dès 1906 en France, avec notamment les travaux de l’officier artilleur Pagézy). Radoje Ljutovac, artilleur serbe, fut officiellement le premier homme à abattre un avion depuis le sol le 30 septembre 1915.

Cependant, c’est surtout lors de la Seconde Guerre mondiale que les premières missions s’apparentant à de la SEAD se sont structurées. Tout comme les Allemands s’attaquaient aux radars de surveillance anglais, les Alliés ont fait de même contre les systèmes de détection allemands et la « Flak artillerie » dont les Flak boats de la Manche. En revanche, les Alliés n’ont pas eu à affronter les premières fusées anti-aériennes de la Wehrmacht (Rheintochter, Enzian ou encore Henschel 117), car celles-ci ne furent pas totalement abouties avant la fin du conflit. Il faut en réalité attendre 1959 pour voir le premier succès d’un missile surface-air SA-2 Guideline contre un avion de reconnaissance taïwanais.

La guerre du Vietnam va ensuite donner un coup d’accélérateur à la SEAD en utilisant un panel plus large d’effecteurs, dont les emblématiques Wild Weasel (2). Tous les conflits qui suivront positionneront dès lors la SEAD comme un préalable aux opérations aériennes d’ampleur.

À compter de 1964, la France développe un missile dédié aux missions SEAD conjointement avec le Royaume-Uni. Il s’agit du seul missile antiradar français, l’AS-37 Martel (acronyme de Matra anti radar télévision), entré en service dans les armées en 1970 puis retiré en 1997 après avoir connu son baptême du feu à Ouadi Doum (3) en 1987. Dans le contexte des « dividendes de la paix », auquel s’ajoutait le développement de l’imagerie satellitaire et des missiles de croisière polyvalents guidés GPS ou laser, la SEAD paraissait alors réalisable sans munition antiradar. Or, toujours dans la logique de l’épée et du bouclier, l’Intégration des défenses antiaériennes (IAMD) fit concomitamment l’objet d’améliorations pour se durcir, en proposant une allonge et une vélocité supérieures à celle des missiles de croisière, tout en augmentant sa mobilité. Ainsi, les systèmes sol-air, très vulnérables sur le champ de bataille, retrouvèrent dans les années 2000 une place centrale au cœur des stratégies de dénis d’accès.

À partir de 2016, l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE) a cherché à développer des méthodes innovantes pour réaliser des missions SEAD à l’aide d’équipements existants. Outre le vol en très basse ou à très haute altitude qui peut permettre dans certains cas de se soustraire aux défenses adverses dans un environnement particulier, le tir d’un armement non spécialisé sur un objectif identifié en combinant imagerie radar et détection par les senseurs de guerre électronique a été expérimenté sur Rafale.

Cette solution reste cependant peu viable contre des IAMD longue portée (Sol-air longue portée ou SALP) ou mobiles qui, de surcroît, communiquent entre elles et se protègent mutuellement. Dans ce contexte d’évolution des défenses adverses, l’avenir de la SEAD en France ne s’envisage de manière crédible qu’à travers la fusion des données provenant d’une multiplicité de capteurs, et d’un panel d’armements, dont certains dédiés, avec la perspective de rejoindre au plus tôt un prochain standard Rafale.

SEAD, de la nécessité d’une chaîne complète et cohérente

Les opérations SEAD sont des missions complexes, où capteurs, décideurs et effecteurs communiquent les données et les ordres en boucle très courte, en application du concept de Réseau multisenseurs multi-effecteurs (RM2SE). Leurs déroulements s’articulent autour d’une chaîne d’engagement, de la détection, l’identification, à l’engagement effectif (« kill chain »).

Détecter et identifier : l’enjeu de la précision et de la réactivité

Destinée à détecter, géolocaliser et identifier des menaces sol-air, cette phase s’appuie sur une diversité de capteurs afin de consolider le ciblage des objectifs recherchés. Les principaux senseurs à large spectre sont constitués de satellites (Renseignement d’origine électromagnétique [ROEM] ou image [ROIM]), de drones, de moyens maritimes et d’avions spécialisés ROEM mettant en œuvre des capteurs capables de détecter les émissions radar et radio adverses. En France, le DC-8 Sarigue NG (Système aéroporté de recueil d’informations de guerre électronique de nouvelle génération) jusqu’en en 2004 puis les deux C-160 Gabriel (Groupement aérien de brouillage, recherche et identification électronique) jusqu’en 2022 contribuaient à cette mission avant d’être retirés successivement du service. Ils seront remplacés par trois Falcon 8X Archange (Avion de renseignement à charge utile de nouvelle génération) à l’horizon 2028. En attendant de retrouver cette capacité haut du spectre, le ROEM reste alimenté par les nombreux senseurs en service dans les armées qu’ils soient terrestres, maritimes, aériens spatiaux et demain dans la THA (4), dans une logique de fusion multicapteurs sur tout le spectre électromagnétique.

La détection d’ondes radar peut néanmoins s’avérer insuffisante pour cartographier les systèmes IAMD adverses. En effet, les radars d’acquisition et de conduite de tir d’un système sol-air moderne n’émettent que selon une stricte nécessité et s’appuient de plus en plus sur des moyens de détection délocalisés. La précision de la géolocalisation est en outre parfois délicate suivant les capteurs utilisés pour un tir sur coordonnées, nécessitant régulièrement un recalage avec de l’imagerie embarquée ou satellitaire. Enfin, les systèmes terrestres modernes sont mobiles, tout comme les systèmes maritimes. Dès lors, le renseignement collecté a plus que jamais une durée de vie limitée pour permettre une action de neutralisation. La nécessité d’accélérer la boucle d’engagement impose ainsi de s’intéresser aux capteurs embarquant des briques d’Intelligence artificielle (IA) de confiance pour raccourcir la « kill chain ».

Engager sans s’exposer

Pour engager, il faut tout d’abord créer une « brèche » dans les défenses aériennes ennemies permettant à un effecteur (avion ou missile) de pénétrer dans la zone pour pouvoir atteindre son objectif. Il convient en parallèle de réduire le brouillage ou la mobilité du système adverse pour le rendre vulnérable aux armements alliés. À défaut de « fixer » la cible, la mobilité de cette dernière oblige à un taux de revisite soutenu jusqu’à la destruction effective.

Enfin, il peut être nécessaire de contraindre un système caché à se dévoiler pour pouvoir le détruire, généralement en activant son radar de conduite de tir. En effet, partant du présupposé que pour contrer un raid allié ou un bombardement de masse, l’IAMD adverse entrera en action et trahira sa position, les munitions de saturation sont devenues en ce sens un effecteur indispensable dans les tactiques SEAD, en complément d’autres effecteurs de déception ou de neutralisation fulgurante.

L’essence même de la munition de saturation pour l’AAE est donc d’être produite en masse, à bas coût, avec une portée supérieure à celle de l’IAMD adverse. Elle doit par ailleurs disposer d’une robustesse suffisante en termes de navigation, nécessité largement démontrée par les défenses ukrainiennes face aux Geran-2 (versions russes des munitions rôdeuses iraniennes Shahed 136).

Neutraliser : de la nécessaire combinaison des effets

La neutralisation en tant que telle nécessite une action de plus en plus combinée d’effecteurs cinétiques et non cinétiques à même de mettre hors d’état de nuire, temporairement ou définitivement, les systèmes de détection, d’engagement ou de tirs adverses. Il s’agit bien d’une véritable combinaison de modes d’action entre déception, saturation et attaque fulgurante, parfaitement orchestrée.

Ainsi, une neutralisation cinétique peut s’effectuer par :

– des frappes aériennes ou de surface via des missiles stand off (5) selon leurs portées respectives, leur capacité de guidage et la capacité du porteur délivrant l’armement à pénétrer ou à s’approcher des défenses adverses ;
– des munitions rôdeuses et des armements aérobalistiques (6) ;
– des munitions de saturation de type OWA (One-Way Attack) (7) durcies anti- NAVWAR (8) ;
– des actions au sol menées par des commandos.

Face aux systèmes sol-air longue portée, une réponse est en cours d’étude, notamment par la France, avec le missile RJ-10 (9). En effet, dans le cadre du programme franco-britannique FMAN/FMC (Futur missile antinavire/de croisière), commencé en 2017 dans la continuité des Accords de Lancaster House, les travaux portent sur le missile supersonique et très manœuvrant à statoréacteur RJ-10 ayant une capacité SEAD, qui pourrait être intégré sur le Rafale au standard F5 dès 2033. Ce projet sous leadership français a été rallié par l’Italie en 2023, en parallèle de l’initiative ELSA (European Long-Range Strike Approach) lancée par plusieurs nations européennes et la Grande-Bretagne afin de répondre à un enjeu capacitaire majeur de frappes de précision dans la profondeur (10).

Toujours à fin de neutralisation cinétique, le recours aux forces spéciales peut également s’avérer pertinent pour pénétrer des bulles A2/AD (Anti-Access/Area Denial) et détruire un des systèmes IAMD la constituant, dans la limite des capacités d’action de ces forces dans la profondeur. Celles-ci sont à même de réaliser une action cinétique, à distance par l’emploi de munitions téléopérées, ou sur place par des méthodes de guidage de munitions ou d’action directe sur les systèmes eux-mêmes ou de leurs sources d’énergie de communication. Aujourd’hui, le quatuor MRTT, Rafale, A400M et Caracal ravitaillable en vol (11), s’avère déterminant pour mener ce type d’actions aériennes en profondeur dans le cadre d’une Composite Air Operation (COMAO) ad hoc.

Par ailleurs, de manière complémentaire à la neutralisation cinétique, le brouillage électronique offensif permet de combiner des effets en perturbant les radars ennemis par la déception ou la saturation des fréquences. De même, le recours au cyber peut permettre une neutralisation non cinétique de l’IAMD adverse par la réalisation de cyberattaques (12) via des logiciels malveillants capables de bloquer ou perturber le fonctionnement des radars et des systèmes de communication adverses.

Enfin, l’usure des défenses adverses par la surconsommation de missiles face à la saturation est un mode d’action crédible et employé sur les théâtres d’opérations actuels, aussi bien en Ukraine par les Russes et les Ukrainiens, que par les Iraniens contre le système de défense aérienne israélien Dôme de fer.

Le raid israélien sur l’Iran dans la nuit du 25 au 26 octobre 2024 qui, en trois vagues aériennes successives constituées d’une centaine d’avions de chasse, a conduit à neutraliser durablement la défense aérienne iranienne sans subir eux-mêmes de perte, illustre l’état de l’art stratégique, opérationnel et tactique de la mission de SEAD. En complément des actions de Guerre électronique (GE), des missiles de croisière et autres bombes guidées frappant la menace à distance, les chasseurs israéliens ont employé des missiles aérobalistiques. À l’aune des enseignements plus détaillés des raids israéliens, il s’agira pour l’AAE d’étudier la pertinence de développer et acquérir une telle capacité de tir de missiles aérobalistiques, en complément des capacités actuelles, afin de conserver l’ascendant dans les conflits futurs.

Une boucle itérative complète et perpétuelle

Comme pour toute action militaire, la dernière phase de la mission SEAD consiste à évaluer les effets des frappes et des actions non cinétiques. Elle démontre toute la difficulté d’assurer les BDA/BDI (Battle Damage Assessment/Indication) en matière de SEAD, car malgré la destruction d’un radar, d’un lanceur ou d’un module d’engagement, il reste généralement des capacités résiduelles qui peuvent rapidement se recombiner voire se régénérer, comme l’indiquent de multiples Retours d’expérience (RETEX) ukrainiens.

La fusion de tous les capteurs disponibles, de l’avant vers l’arrière, de la surface à l’Espace en passant par la THA, contribue là encore pleinement à l’analyse de la menace résiduelle pour adapter au mieux la manœuvre aérienne en conséquence. Ce processus doit rester ininterrompu pendant toute la campagne aérienne, dans ses manœuvres aussi bien offensives que défensives, en prenant en compte la sophistication accrue des défenses sol-air, leur capacité de camouflage, de brouillage et de contre-mesures. Cette coordination et ce partage d’information continus et immédiats nécessitent une approche résolument collaborative du combat dans le domaine aérospatial, entre tous les moyens issus des différents milieux et champs y participant, autour d’une structure C2 Air intégrée.

* * *

La menace que représentent les systèmes d’A2/AD s’est accrue très fortement depuis quelques années, aussi bien en termes de prolifération, de performances, de densification ou encore de complexité. Pour conserver durablement une liberté d’action offensive certaine et proposer au pouvoir politique des options militaires réactives, réversibles et fulgurantes dans le monde entier, l’armée de l’Air et de l’Espace doit se réapproprier la capacité SEAD, redevenue un impératif de très court terme. Il en va de l’aptitude des armées françaises à entrer en premier et de leur liberté d’action dans la troisième dimension, préalable à toute manœuvre militaire multimilieux d’ampleur.

Consciente de ses limites actuelles, l’AAE vise une remontée en puissance sur tout le spectre de cette mission SEAD, du standard 5 du Rafale au quatuor MRTT, Rafale, A400M et Caracal pour des opérations dans la profondeur, en passant par le missile RJ-10, les armements de saturation, en masse et à bas coût, dont certains seront aérolargables ainsi que les forces spéciales. L’aptitude à fusionner l’ensemble des capteurs et à assurer une boucle d’engagement dynamique en constitue également une brique essentielle. Elle permettra de tirer pleinement bénéfice d’outils de recueil et d’analyse tels que l’Archange et des futures capacités placées aussi bien en THA que dans l’Espace.♦

 

(1) Glossaire Otan de termes et définitions (anglais et français) AAP-06 Édition 2020 (https://coemed.org/files/stanags/05_AAP/AAP-06_2020_EF_(1).pdf).
(2) En 1965, des F-100 Super Sabre équipés du missile antiradar Shrike s’attaquent aux missiles sol-air nord-vietnamiens. Wild Weasel est le surnom donné aux avions de l’US Air Force chargé des missions SEAD.
(3) NDLR : Martel David et Rival Xavier, « Ouadi Doum : le succès individuel au service du collectif ou De l’importance du devoir de mémoire » (Tribune n° 884), RDN, 29 avril 2017, 6 pages (https://www.defnat.com/).
(4) Voir dans ce Cahier, l’article « Les enjeux liés à la Très haute altitude (THA) » du général Rougier, p. 53-59.
(5) NDLR : Munitions (bombes ou missiles) lancées à une distance suffisante afin de permettre d’échapper à l’effet de l’arme ou aux tirs défensifs depuis la zone ciblée.
(6) NDLR : Un missile aérobalistique se distingue par une trajectoire divisée en plusieurs phases, exploitant les lois de la gravité et de la mécanique spatiale après la propulsion initiale.
(7) Voir dans ce Cahier l’article « Missiles, drones et munitions rôdeuses : les nouveaux paramètres de l’équation pour la longue portée » du colonel Cardot et du commandant Moeglin, p. 29-34.
(8) Concept otanien dans lequel les moyens de navigation sont fortement compromis par des attaques adverses.
(9) Cardot B. et Moeglin B., op. cit.
(10) Gain Nathan, « Un quintette de pays s’accorde sur le futur de la frappe longue portée de précision », FOB (Forces opérations blog), 12 juillet 2024 (https://www.forcesoperations.com/).
(11) A330 MRTT (Multi Role Tanker Transport) pour le ravitaillement en vol ; avion de combat Rafale ; hélicoptères des forces spéciales optimisés pour le (Combat) Search & Rescue. Pour l’A400M, voir dans ce Cahier, l’article « Un A400M aux capacités élargies au service de la puissance aérienne » du lieutenant-colonel Menon-Bertheux, p. 125-129.
(12) Les Israéliens en ont fait la démonstration contre les défenses iraniennes dès 2007.

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