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  • Revue n° 130 Novembre 1955
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Birama

R. Bt., « Birama  » Revue n° 130 Novembre 1955 - p. 514-515
Auteur(s) de l'ouvrage : Robert Delavignette Éditions Gallimard, 1955 ; 173 pages

« Mais enfin, quel nouveau type de prêtre êtes-vous ? »

Ces paroles s’adressent à un prêtre-ouvrier, exposant à Royaumont, les conditions de son apostolat, de sa vie matérielle et de son comportement vis-à-vis de ses compagnons de travail.

Est-il prêtre ? Est-il ouvrier ? « Comment pouvait-il être à la fois un ouvrier dans notre époque et un prêtre de tous les temps ? » N’incarne-t-il pas une unité mystérieuse ?

Ces questions, que pose le cas particulier du prêtre-ouvrier, font surgir le problème essentiel auquel il se rattache : est-il possible de comprendre ceux dont on ne partage pas la condition ? une « invisible séparation » ne nous isole-t-elle pas d’eux ?

Nos relations avec les deux « milieux » fondamentaux de l’ordre social et national français, l’ouvrier et l’indigène sont soumises à cette loi. La pénétration profonde de l’âme ouvrière impose que l’on « sorte de soi-même », que l’on soit « ouvrier avec les ouvriers ». Comme d’ailleurs on ne peut appréhender la vie mentale indigène qu’en devenant « indigène avec les indigènes ».

Nombreux cependant sont ceux qui aspirent à fondre en eux des races et des sociétés diverses. Une unité n’est-elle pas possible ?

C’est un essai de « synthèse intime » de deux mondes, « indissolubles éléments » de son expérience personnelle, que veut réaliser le gouverneur général Delavignette.

À la suite d’une incursion aux sources de son enfance, dans la Forge devenue Usine de Sainte-Colombe, il se demande si la civilisation ouvrière « n’incite pas l’homme à l’œuvre créatrice que pour la détruire en tant qu’ouvrier et en tant qu’homme ». Et il pense que l’essence du problème (et par conséquent le point où doit être cherchée sa solution) réside dans les réactions intimes des ouvriers passant d’un outillage à un autre outillage.

De souvenirs africains, surgit le forgeron, l’être qui vit en marge de la société noire et qui, bien qu’un certain désaccord l’éloigne du domaine religieux, y reste encore lié d’une certaine manière. On saisit là, dans une évolution amorcée mais inachevée, le processus qui fit des ouvriers de Sainte-Colombe un groupement déchristianisé. Aussi, pour nous, responsables de cette société, la question se pose de savoir comment nous allons aménager cette Afrique dans le passage humain d’une technique à une autre.

Une tentative actuelle fixe l’intérêt de l’auteur. C’est celle des Petits Frères de Foucault. Religieux et non prêtres-ouvriers vivant la vie de travail des ouvriers, mais liés à la vie spirituelle des « fraternités de travail », – formés aux disciplines du Sahara, – ces Petits Frères apparaissent aptes à être les découvreurs des phénomènes évolutifs sociaux résultant des progrès techniques.

* * *

Quelles que soient les solutions qui seront données au problème des prêtres-ouvriers ; il faut retenir tout d’abord qu’au moment où il fut posé, « pour la première fois depuis de longues années, l’opinion publique aura été orientée et tendue vers un problème intrinsèquement religieux… » Il faut être convaincu en outre, que le problème subsistera, car il est permanent, car on peut condamner une solution, non le problème, qui est l’apostolat interne en milieu ouvrier… et il s’agit d’évangéliser, d’une part, les peuples dont la déchristianisation coïncide étrangement avec l’extension de l’usine, d’autre part, ceux qui ne sont pas encore chrétiens et qui sont déjà en voie d’être « usinés ».

Certes, la tentation existe « de ne pas servir l’exode, de ne pas vivre dans notre temps, de ne pas souffrir de notre temps ». « En exode vers de nouveaux modes de travail, de nouveaux genres de vie, de nouvelles structures sociales, de nouvelles relations interraciales, l’homme est pris de peur… il voudrait bloquer l’Église dans le passé, afin qu’elle constitue le réduit de défense… de ne pas mêler l’Évangile à cela, à ces machines, à ce travail, à ces gens-là… »

D’autant que si « le communisme a su s’implanter parmi les populations ouvrières abandonnées et leur donner une doctrine et un espoir, ce n’est pas parce que ses chefs se sont astreints au travail manuel, mais parce qu’ils ont posé… le problème du travail à la hauteur d’un problème de civilisation et de création universelle ».

« Croire que le prêtre-ouvrier surgira pour triompher du communisme dans une société capitaliste et qu’il prendra la tête de l’exode… C’est une grossière illusion. L’insertion du prêtre en milieu ouvrier, ce n’est pas la conduite des ouvriers par le prêtre-chef. Mais c’est la reconnaissance par le prêtre, non seulement d’un milieu humain, mais d’une civilisation ».

« Il manque en effet, aux Chrétiens, d’avoir analysé la fonction du travail industriel en tant que forme de la mystique, et d’avoir découvert aux travailleurs de l’usine, l’accès par leur travail, à la spiritualité. »

« La chose n’est pas simple… Elle ne se débitera pas en conseils d’aumôniers dans des patronages extérieurs au foyer industriel. Elle conduira à la refonte de nos structures sociales et de nos structures mentales. »

« Peut-être l’étude des civilisations archaïques ne sera pas inutile et jouera même un rôle providentiel… »

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