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  • Revue n° 139 Août/Sept 1956
  • Union française - Succès militaires en Algérie - Les rapports franco-marocains - Négociations militaires franco-tunisiennes - Vote définitif de la loi-cadre sur les réformes outre-mer - Nouvelles d'Indochine

Union française - Succès militaires en Algérie - Les rapports franco-marocains - Négociations militaires franco-tunisiennes - Vote définitif de la loi-cadre sur les réformes outre-mer - Nouvelles d'Indochine

J.-H. Gilmer, « Union française - Succès militaires en Algérie - Les rapports franco-marocains - Négociations militaires franco-tunisiennes - Vote définitif de la loi-cadre sur les réformes outre-mer - Nouvelles d'Indochine  » Revue n° 139 Août/Sept 1956 - p. 1142-1144

Afrique du Nord

Algérie

Les opérations militaires entreprises au cours du mois de juin 1956 ont tourné au net avantage des forces de l’ordre. Une des batailles les plus sanglantes depuis le début de la rébellion s’est déroulée au début du mois en Petite Kabylie, dans la vallée de la Soumman. La première partie de l’opération, nommée Arquebuse fut menée par la 7e Division mécanique rapide (DMR) dans la région dite des « Portes de fer » ; elle a fait 60 tués et 60 prisonniers parmi les rebelles ; le lendemain, 2 juin, la 19e Division d’infanterie coloniale (DIC) contraignait au combat les groupes rebelles qui se dérobaient, leur infligeait des pertes très sévères – 230 tués – et faisait 100 prisonniers. Le 6 juin 1956, une nouvelle opération, appelée opération Basque, était déclenchée en Grande Kabylie avec plus de 6 000 hommes ; les rebelles évitaient le combat et le contact ne put s’établir : mais le 8, l’opération reprenait par surprise dans le même secteur et les troupes françaises faisaient 68 tués et 65 prisonniers. Dans le secteur de l’Aurès et des Nemantcha enfin, le 10 juin 1956, 80 rebelles étaient abattus.

Devant ces revers, la rébellion semble vouloir adopter une nouvelle tactique, et on a constaté une recrudescence du terrorisme dans toute l’Algérie et particulièrement à Alger. L’action militaire rebelle s’est, d’autre part, déplacée vers le Sud, spécialement dans le secteur de la frontière algéro-marocaine.

Le Conseil des ministres a approuvé, le 21 juin 1956, le projet de découpage de l’Algérie en douze circonscriptions et trois inspections générales ; un décret réforme d’autre part l’administration centrale du gouvernement général et un second décret transforme les communes mixtes algériennes en communes de plein exercice.

Le Conseil de sécurité, après avoir ajourné une séance sur l’Algérie à la demande de l’URSS, s’est finalement prononcé, le 26 juin 1956, contre la discussion du problème algérien par 7 voix contre 2.

Si l’on doit se féliciter de la décision du Conseil de sécurité – décision qui ne faisait d’ailleurs aucun doute – et du succès de nos troupes, il faut cependant constater que la rébellion ne paraît pas encore abattue et qu’elle reçoit de l’étranger, et des deux pays voisins, Maroc et Tunisie, des encouragements qui lui donnent l’espoir et la volonté de se maintenir. La permanence de l’insécurité et des attentats poserait au gouvernement un très grave problème en l’empêchant de réaliser son plan de réformes politiques et économiques. Il est donc urgent que la pacification se poursuive résolument et que l’action extérieure de la France s’affirme et aboutisse à démontrer aux rebelles le caractère désespéré de leur lutte.

Maroc

L’indépendance diplomatique du Maroc est entrée dans les faits au début de juin : le premier ambassadeur, celui de l’Espagne, a présenté ses lettres de créances au Sultan le 7 juin 1956. Peu de temps après, le 14, M. André Dubois était nommé ambassadeur de France au Maroc et recevait, à la suite de sa présentation au Sultan, de très vives marques de sympathie de la part des dirigeants marocains. Le même jour, M. Bouabid, ministre d’État, était désigné comme ambassadeur à Paris.

Des négociations se sont ouvertes le 25 juin 1956 à Paris entre les gouvernements français et marocain au sujet de l’aide économique que la France a l’intention d’apporter au Maroc.

Les rapports franco-marocains seraient donc très satisfaisants si le problème des déplacements des troupes françaises à l’intérieur du pays ne créait pas une tension regrettable. Divers incidents ont mis aux prises l’armée française et des groupes marocains se réclamant de l’Armée de libération ; la responsabilité de ces incidents a été rejetée sur le commandement français par le gouvernement marocain ; mais, comme l’a affirmé nettement notre représentant à Rabat, l’armée française a la double tâche de surveiller la frontière algéro-marocaine et de veiller à l’intérieur à la sauvegarde des ressortissants français. Il semble que le problème serait plus aisément résolu si le gouvernement marocain était en mesure d’exercer un contrôle plus ferme sur l’armée de libération, et si cette armée elle-même n’était pas incapable de s’opposer aux agissements de bandes d’irréguliers qui, sous couvert de son nom, se livrent à de véritables actes de brigandage.

Il convient enfin de noter que le leader de l’Istiqlal, Si Allal el-Fassi, a déclaré à Tanger, le 18 juin 1956, que les frontières du Maroc étaient à Saint-Louis du Sénégal et que les Marocains avaient fait le serment devant Dieu de libérer l’Algérie, la Tunisie et le Fezzan libyen. La position marocaine reste donc équivoque vis-à-vis de la France ; il est certain que seule la levée de l’hypothèque algérienne permettra de clarifier une situation où nos partenaires hésitent encore à fixer leur choix.

Tunisie

Un accord sur une convention diplomatique a été conclu à Tunis entre MM. Seydoux et Bourguiba le 15 juin 1956 : la France et la Tunisie échangeront des ambassadeurs, et la France accepte de représenter la Tunisie dans les pays où cette dernière n’enverra pas d’ambassadeurs, si le gouvernement tunisien le lui demande.

Des négociations se sont ouvertes à Paris, le 26 juin 1956, à propos de la convention militaire ; elles s’avèrent déjà très difficiles, car, des deux côtés, des prises de position publiques ont été diffusées : M. Bourguiba a évoqué, le 18 juin 1956, à Foum Tataouine (Sud-Est du pays) l’évacuation de la Tunisie par « les troupes étrangères », et a réaffirmé dans un discours ultérieur son opposition à la permanence de l’installation des troupes françaises en Tunisie. M. Pineau, ministre des Affaires étrangères, a, de son côté, pris l’engagement devant le Conseil de la République de maintenir l’armée française au Maroc et en Tunisie. Le problème est grave pour la France, car il n’est pas possible actuellement pour elle de concevoir un retrait de ses troupes qui laisserait la voie libre au transit vers l’Algérie des armes en provenance de la Libye et des pays du Moyen-Orient.

Afrique noire

Le Conseil de la République [NDLR 2023 : la chambre haute du Parlement] a adopté la loi-cadre sur les réformes des territoires d’outre-mer par 211 voix contre 77. Se montrant plus libéral que l’Assemblée nationale, il a introduit dans le texte le collège unique sans période de transition. L’Assemblée nationale a approuvé, le 12 juin 1956, le texte voté par le Conseil de la République.

Indochine

Vietnam

Le gouvernement du Nord-Vietnam a annoncé officiellement qu’il est prêt à discuter avec le Sud-Vietnam de la préparation des élections générales.

Au Sud-Vietnam, le général Ba Cut, un commandant militaire vietnamien de la secte religieuse Hòa Hao, a été condamné à mort le 11 juin 1956 et exécuté.

Cambodge

Le prince Norodom Sihanouk a déclaré à un grand quotidien français [NDLR 2023 : Le Monde] : « Notre adhésion sera acquise le jour où l’Union française ne sera plus inscrite dans un cadre rigide… Ce que nous souhaiterions, c’est une union de fait, non de droit… » ♦

Asie ; Indochine

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