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  • Revue n° 170 Juin 1959
  • Politique et diplomatie - Un échec chinois : l’affaire tibétaine

Politique et diplomatie - Un échec chinois : l’affaire tibétaine

Jacques Vernant, « Politique et diplomatie - Un échec chinois : l’affaire tibétaine  » Revue n° 170 Juin 1959 - p. 1081-1089

Le 7 octobre 1950, l'armée populaire de libération (APL) attaqua l'armée tibétaine livrant une bataille à Chamdo dans le Kham (est du Tibet). Cet assaut marqua le commencement de la campagne de la République populaire de Chine pour prendre le contrôle du territoire tibétain. Pour Jacques Vernant, la Chine a échoué dans la gestion de cette conquête.

Les événements récents dont le Tibet a été le théâtre et qui ont entraîné l’exil volontaire du Dalaï-lama en territoire indien et une détérioration des relations diplomatiques entre la Chine et l’Inde méritent quelques explications d’ordre sociologique et historique, qui permettent de mieux comprendre la situation actuelle, d’apercevoir les développements qu’elle peut comporter et les possibilités d’action qu’elle offre aux Occidentaux.

Une première observation d’ordre sociologique : de notre temps le Tibet n’est pas un pays comme les autres. Sans doute, ce bloc de montagnes de plus de trois millions de kilomètres carrés « figurant sur la carte la silhouette d’un oiseau couché sur l’Inde » (1), où les cols s’abaissent rarement au-dessous de 4 000 mètres, où les pics dépassent souvent 6 000 mètres est une curiosité géographique mais c’est par sa structure sociale que le Tibet est, dans notre monde, un étranger. En effet, le Tibet était et probablement reste – la résistance à la domination chinoise l’a montré – un État aristocratique dont l’aristocratie est le clergé. Son étrangeté consiste dans l’importance numérique et fonctionnelle de ce clergé. D’une population qu’on évalue difficilement entre 2 et 3 millions d’habitants, on estime que le quart est constitué par des religieux appartenant à l’un ou l’autre des divers ordres bouddhistes (une vingtaine) dont les lamas sont les dignitaires. En outre, chaque communauté religieuse, qui est un « noble collectif » est le centre réel de toute la vie sociale et économique du pays. Jusqu’à ces temps derniers, les villes, à proprement parler, n’existaient pas. Elles consistaient, en réalité, en des groupes de maisons agglomérées autour des couvents, Lhassa, la capitale, exceptée : « c’est en général le couvent qui est la vraie ville dont le village n’est qu’un faubourg ».

De cette organisation sociale il résulte que toute l’activité des Tibétains est orientée vers les couvents, vers ces communautés religieuses dont la fonction est d’assurer le perfectionnement de leurs membres, et le bien général du pays, par la prière et en veillant à la stricte observance des règles. Dans un livre paru en 1949, Georges Bataille avait insisté sur le paradoxe que constitue au XXe siècle une société tout entière orientée vers un genre de vie contemplative, vers la consumation de richesses dans des activités somptuaires, et où le travail n’a pour fin que de permettre à un nombre considérable de clercs de progresser sur la voie de la sainteté. Il va sans dire que cette persistance d’une structure sociale demeurée en marge du temps s’explique par l’isolement du Tibet, lequel est très largement dû aux conditions géographiques. Il faut reconnaître aussi que cette stérilisation partielle de la société tibétaine dans l’ordre de la production économique (une très forte portion de la population mâle active se trouvant dans les couvents) n’a pas empêché, bien au contraire, l’existence d’une civilisation tibétaine originale. Le boudhisme, tel qu’il est compris par les lamas, y est médité et interprété plus profondément peut-être que partout ailleurs en Asie.

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