Militaire - Au Vietnam - Économies dans le budget américain 1966-1967 de la défense - À propos d'un bloc nordique - Le budget norvégien de défense pour 1966
Ni l’appel du Président Johnson : « Nous sommes décidés à épuiser toutes les possibilités de paix au Vietnam avant de prendre d’autres mesures rigoureuses », ni les ouvertures voilées du Pape exprimant son désir de paix dans le monde, ni la trêve de Noël qui aurait pu se prolonger par un accord tacite, n’ont modifié la situation au Sud-Vietnam et engendré une atmosphère d’ouverture de dialogue. Les deux véritables adversaires – la Chine et les États-Unis – veulent-ils réellement la paix ? Chacun ne poursuit-il pas imperturbablement ses buts : la Chine, la conquête du Sud-Est asiatique ; les États-Unis, le maintien de la Chine dans ses limites actuelles ?
L’objectif chinois s’est d’ailleurs précisé au cours du deuxième semestre 1965 par l’embrasement, à l’instigation de Pékin, de cette région asiatique : affrontement du Pakistan et de l’Inde, coup d’État le 1er octobre en Indonésie, le premier heureusement stoppé par l’intervention des grandes puissances.
Ainsi, doit-on s’attendre à une recrudescence de la guerre au Vietnam, à de nouvelles et progressives escalades américaines. Et rien ne permet d’affirmer que l’on n’atteindra pas le seuil atomique, le coup de semonce nucléaire et ses développements imprévisibles.
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