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  • Revue n° 018 Novembre 1945
  • Voix de la France en guerre

Voix de la France en guerre

Henry Magnan, « Voix de la France en guerre  » Revue n° 018 Novembre 1945 - p. 630-644

De la guerre à la littérature, diront certains, il restera toujours la distance qui sépare les actes des mots. Mais c’est précisément dans la mesure où la guerre de 1939-1945 diffère des précédents conflits en ce qu’elle a pris naissance dans la conscience des hommes, avant d’y trouver sa résonance profonde, qu’elle nous paraît susceptible d’une expression littéraire. C’est parce que la tragédie qui vient de s’achever était, bien avant le lever du rideau, un drame intérieur, c’est parce que ce drame menaçait de renverser toutes les valeurs qui nous donnent le goût de vivre qu’il fit, tout naturellement, l’objet d’un débat moral, d’une analyse intellectuelle, d’une transcription littéraire.

De la guerre à la littérature, diront certains, il restera toujours la distance qui sépare les actes des mots. Mais c’est précisément dans la mesure où la guerre de 1939-1945 diffère des précédents conflits en ce qu’elle a pris naissance dans la conscience des hommes, avant d’y trouver sa résonance profonde, qu’elle nous paraît susceptible d’une expression littéraire. C’est parce que la tragédie qui vient de s’achever était, bien avant le lever du rideau, un drame intérieur, c’est parce que ce drame menaçait de renverser toutes les valeurs qui nous donnent le goût de vivre qu’il fit, tout naturellement, l’objet d’un débat moral, d’une analyse intellectuelle, d’une transcription littéraire.

La guerre de 1914, elle, nous avait donné lieu de distinguer, parmi les ouvrages qu’elle inspira, entre deux formes d’expression : d’une part, le témoignage documentaire, récit vécu et sincère, d’autant plus émouvant que son auteur en était l’acteur et, comme tel, dépourvu le plus souvent d’habileté littéraire ; d’autre part, la recherche d’une vérité — parfois, hélas, préconçue — qui émane d’une expérience personnelle, hâtivement généralisée, à la faveur d’une exceptionnelle intensité d’action. Pour quelques réussites relatives dans l’un ou l’autre de ces genres, Dorgelès, Barbusse, Jules Romains, combien de succès d’actualité sans lendemain. Par contre, les œuvres qui virent le jour depuis la libération ou l’entrevirent pendant l’occupation, car on sait le rôle glorieux de la littérature clandestine, diffèrent, en général, beaucoup de nos précédents écrits de guerre ; non seulement parce que les conditions de leur création n’étaient plus les mêmes, mais parce qu’il s’agissait moins de rendre compte d’une action que d’engager l’avenir et l’existence même de la Pensée française, en même temps que du pays.

À cette intériorisation du drame correspondit une mobilisation effective, réelle, des forces spirituelles du pays et de ses écrivains qui, cabrés dans leur refus d’accepter l’inacceptable, furent, selon l’expression du général de Gaulle, « l’honneur de la pensée française ».

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