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  • Revue n° 247 Juin 1966
  • Politique et diplomatie - L’Otan : les réactions américaines

Politique et diplomatie - L’Otan : les réactions américaines

Jacques Vernant, « Politique et diplomatie - L’Otan : les réactions américaines  » Revue n° 247 Juin 1966 - p. 1095-1099

Une fois connues les décisions françaises, les réactions du Gouvernement américain et de l’opinion publique ont manifesté des nuances importantes. Si la presse a très généralement exprimé un ressentiment, plus affectif d’ailleurs que fondé en raison, on constate en revanche dans l’Administration des variantes significatives. Personne sans doute ne songe à contester à la France le droit qu’elle revendique d’exercer sa souveraineté sur les bases situées en territoire français et sur les forces qui y stationnent, non plus que son droit de quitter les États-Majors intégrés.

Là où l’Administration paraît être divisée, c’est sur l’attitude qu’il convient d’adopter à l’égard de la France. Les uns souhaiteraient que la France fût « punie », mise au pilori de l’Alliance, qu’on lui « fasse honte » comme à l’écolier impénitent à qui l’on fait porter le bonnet d’âne. Pour ceux-là, il conviendrait d’agir ainsi pour donner une leçon aux autres afin d’éviter que la mauvaise conduite du Gouvernement français ne donne le mauvais exemple. On pense tout particulièrement à l’Allemagne que l’on croit nécessaire de « tenir » aussi étroitement que possible et que l’on tiendrait plus facilement dans un système intégré. Mais on fut aussi tenté d’éduquer l’opinion française dans l’espoir que le Général de Gaulle ayant quitté la place qu’il occupe, la France rentrerait dans le rang. S’il n’est pas douteux que cette manière de voir est celle de quelques-uns des Conseillers du Président, elle ne semble pas pour autant partagée par le Président lui-même. Celui-ci conformément à son tempérament, souhaite, semble-t-il, donner satisfaction au Gouvernement français tout en réduisant les inconvénients techniques que peut comporter pour l’Alliance l’exécution dans un délai court des décisions françaises. Son objectif serait en quelque sorte de limiter les dégâts tout en réservant l’avenir.

À vrai dire, le Président ne peut ignorer ce que divers observateurs américains ont mis en relief : l’opinion française, dans sa majorité, que ce soit par réflexion ou par indifférence, n’est pas hostile à la politique pratiquée par le Gouvernement à l’égard de l’Alliance atlantique. Si « l’Europe » est désormais pour l’opinion française une option politique acquise, — quitte à discuter de sa structure, de son extension, etc. — il n’en est pas de même de « l’Organisation Atlantique ». Celle-ci est beaucoup moins passée dans les mœurs, et son existence est moins sensible que celle de la Communauté Européenne. Ces réalités psychologiques, on ne peut évidemment les ignorer à Washington. Dans ces conditions, on peut penser que le Gouvernement des États-Unis s’abstiendra d’adopter toute attitude qui aboutirait à braquer gratuitement contre Washington une partie de l’opinion française.

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