Otan - L'échéance du 1er juillet - Les négociations franco-allemandes
Le 1er juillet, conformément aux décisions du Gouvernement français, les officiers français en poste dans des états-majors intégrés ont quitté ceux-ci pour rejoindre leur armée nationale, et les forces françaises stationnées en République fédérale allemande (RFA) ont été retirées de l’Otan. Le retrait de la France est donc devenu effectif. Mais si, du côté français, la situation est ainsi très nette, il n’en va pas de même du côté des « 14 », où l’on se rend compte que la session ministérielle de Bruxelles, que nous évoquions dans notre dernière chronique, n’a réglé aucun problème, tout s’étant passé comme si, parmi les « 14 », certains s’étaient imaginé qu’après s’être retirée des organismes militaires Otan, la France pourrait accepter des formules qui aboutiraient à revenir à l’ancienne situation. En fait, deux problèmes dominent en ce début des vacances la situation de l’Otan :
– la réforme des organismes militaires, à la lumière de la suppression du Standing group, et les conséquences sur l’étude et l’élaboration d’une stratégie commune ;
– les conversations franco-allemandes pour la définition des bases du stationnement de forces françaises en RFA.
Une des premières décisions prises par le Conseil Atlantique à la suite du retrait français fut, on le sait, la suppression du Standing group. Si aucune raison ne fut officiellement donnée, il fut néanmoins affirmé que l’on ne pouvait maintenir cet organisme sans risquer de donner une trop forte prépondérance aux Anglo-Saxons. En fait, cette raison aurait été parfaitement valable si le Standing group n’avait pas été réformé voici deux ans.
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