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  • Revue n° 282 Octobre 1969
  • La crise mondiale de l’éducation

La crise mondiale de l’éducation

René Maheu, Claude Delmas, « La crise mondiale de l’éducation  » Revue n° 282 Octobre 1969 - p. 1541-1556

Entretien de Claude Delmas avec René Maheu, directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

L’U.N.E.S.C.O. (Organisation des Nations-Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture) est une des institutions spécialisées de l’O.N.U., créée au lendemain de la seconde guerre mondiale. Son objectif est de contribuer au maintien de la paix et de la sécurité en resserrant la collaboration entre les nations, afin d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’homme et des libertés fondamentales que la charte des Nations-Unies reconnaît à tous les individus. Ses travaux sont considérables et gagneraient à être mieux connus. Certains d’entre eux, certes, souffrent de ne pas paraître insérés dans les préoccupations immédiates des peuples : mais n’est-il pas plus profitable d’étudier les données fondamentales du problème de l’alphabétisation dans tel ou tel pays que de prendre position dans les luttes politiques auxquelles est mêlé ce pays ?

Les Nations-Unies ont décidé que 1970 serait « l’année internationale de l’éducation », cette décision répondant aux conclusions des travaux et à un vœu de l’UNESCO. Nous ignorons encore quel sera le programme de cette « année internationale ». Mais il nous paraît significatif qu’en un temps où les luttes politiques paraissent accaparer l’attention des citoyens, une organisation internationale pose les grands problèmes à une échelle mondiale. D’autant qu’en ce qui concerne l’éducation, les responsables de l’UNESCO n’ont pas attendu les troubles qui ont agité plusieurs pays pour comprendre que certains mécontentements n’étaient que l’expression d’une crise profonde, et qu’au-delà des causes particulières apparaissait une « cause générale » — au sens que Montesquieu donnait à ce terme — à savoir la nécessité, pour nos sociétés, de se renouveler elles-mêmes afin de ne pas être rejetées par une jeunesse qui, demain, en prendra en charge les destinées.

M. René Maheu, Directeur général de l’UNESCO, présente aux lecteurs de la Revue de Défense Nationale quelques-unes de ses idées sur ce problème. Il ne propose certes pas de solutions — tout au plus laisse-t-il entendre qu’il ne suffit plus de prôner, avec Bergson, un « supplément d’âme » pour la technique… La crise de notre monde, c’est celle qui s’exprime par la faim et la malnutrition de millions d’enfants, l’analphabétisme de millions d’hommes, la négation des droits de l’homme dans de nombreuses régions, l’affirmation du « droit de savoir lire » comme une exigence fondamentale en un temps où, dans les sociétés industrielles, les étudiants sont préoccupés par la nature de l’enseignement qu’ils reçoivent et les débouchés que cet enseignement leur offre.

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Plan de l'article

Bien avant que ne se développent dans plusieurs pays des troubles qui, au-delà de leurs aspects politiques, ont mis en lumière une profonde insatisfaction des milieux universitaires, vous aviez parlé d’une « crise mondiale de l’éducation ». Qu’entendez-vous exactement par ces mots ?

Parmi les causes profondes de cette crise, des facteurs matériels, notamment financiers, vous paraissent-ils occuper une place importante ?

Indépendamment du volume global des crédits affectés à l’éducation, l’utilisation de ces crédits vous paraît-elle répondre aux exigences de notre temps, c’est-à-dire permettre à l’école d’être une préparation rationnelle à la vie même ?

Vous mettez ainsi en question le contenu même de cette éducation ?

Comment se présente ce problème de l’éducation dans le cadre général de la grande division du monde entre pays riches et pays pauvres ?

On dit parfois que le Tiers Monde peut être le laboratoire de l’éducation de demain. Que signifie ce jugement, et dans quelle mesure vous paraît-il correspondre à la réalité ?

La généralisation de la scolarité au second degré, qui s’opère dans l’ensemble de l’Europe, provoque un afflux d’étudiants dans l’enseignement supérieur. Il y a là, d’une part une conséquence de l’explosion démographique de l’après-guerre, d’autre part une expression des rapports qui se sont établis entre les notions d’éducation et de développement. Ce phénomène n’impose-t-il pas de reconnaître de nouvelles fonctions à l’enseignement supérieur ?

Vous avez parlé de « droit à l’éducation ». N’y a-t-il pas là une notion nouvelle ?

À quel niveau de connaissances et de culture situez-vous l’expression de ce droit à l’éducation ?

Mais la reconnaissance de ce droit à l’éducation, pour décisive qu’elle soit, ne suffit pas à projeter l’éducation sur les divers plans des impératifs intellectuels nés de l’évolution du monde. Entre les deux problèmes extrêmes que sont, d’une part, la nécessité d’un grand effort pour l’alphabétisation, d’autre part la recherche d’une solution aux questions posées par l’enseignement supérieur, se situent ceux qui concernent les adolescents qui ont bénéficié du droit élémentaire à l’éducation et qui veulent progresser. Comment dépasser le droit à l’éducation, fondamental, mais élémentaire ?

Le problème majeur de l’éducation se situe ainsi très au-delà des considérations quantitatives auxquelles certains le réduisent parfois ?

Nous sommes donc affrontés à ce que l’on peut, au risque de simplifier à l’extrême, définir comme le problème de la jeunesse ?

Cette situation ne vous paraît-elle pas très grave ?

 
 

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