Outre-mer - Répercussions à l'Organisation de l'unité africaine (OUA) et la Communauté est-africaine du changement de régime en Ouganda - Visite officielle en France du président de la République démocratique du Congo
La crise, née du coup d’État militaire qui en Ouganda a porté au pouvoir le 25 janvier 1971 le général Amin, Chef d’état-major de l’armée, a eu pour effet dans l’immédiat, d’accentuer les tensions au sein de l’OUA, et de paralyser les institutions communes de la Communauté est-africaine, mieux connue souvent sous le nom de Kenoutan (Kenya, Ouganda, Tanzanie).
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Le problème de la représentation de l’Ouganda s’est en effet posé à Addis Abeba un mois plus tard, dès la 16e session du Conseil des ministres de l’OUA. Deux délégations ougandaises revendiquaient alors le siège de ce pays au sein de l’organisation : l’une était conduite par le nouveau ministre des Affaires étrangères du Gouvernement de Kampala, l’autre comprenait les représentants de l’ancien président Obote, réfugié en Tanzanie depuis le coup d’État du général Amin.
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