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  • Revue n° 303 Août/Sept 1971
  • Heurs et malheurs des relations sino-américaines

Heurs et malheurs des relations sino-américaines

Claude Delmas, « Heurs et malheurs des relations sino-américaines  » Revue n° 303 Août/Sept 1971 - p. 1253-1266

Le deuxième message du président Nixon en février 1971 sur l'état du monde, en reconnaissant nommément pour la première fois « la République populaire de Chine » et la nécessité de rechercher une solution au problème des rapports des États-Unis avec « ce peuple énergique et doué, de 750 millions d'hommes » a certainement ouvert une nouvelle phase dans l'histoire du monde de l'après-guerre. L'évolution ainsi amorcée est susceptible de modifier l'équilibre en Asie et dans le Pacifique.

L'auteur fait ici l'historique des relations sino-américaines. Les États-Unis ont toujours affirmé dans le passé leur volonté de relations normales avec la grande puissance d'Asie. Contrairement à une opinion courante, ce n'est pas la victoire communiste de 1949 qui a envenimé ces rapports, mais bien la guerre de Corée en 1950, déclenchée par les Nord-Coréens à la suite d'imprudences verbales de M. Dean Acheson et encouragée sinon même suscitée, par Staline. La croissance de la capacité nucléaire de la Chine ne peut qu'inciter celle-ci à adopter des formes de raisonnement stratégiques facilitant le dialogue avec les États-Unis.

Les perspectives d’une amélioration des relations sino-américaines ont ouvert un nouvel âge du Pacifique. Mais, au-delà des faits sur lesquels s’est concentrée l’attention de l’opinion internationale, ce sont des forces puissantes, enracinées dans le passé, qui ont poussé les États-Unis à renouer avec la Chine. Toute une tradition brisée réapparaît dans l’action de Richard Nixon, qui voudrait ramener son pays dans les voies d’où la guerre froide l’avait écarté. Les relations entre les États-Unis et la Chine sont en effet très anciennes, et jusqu’à il y a un quart de siècle, elles furent dominées par l’attention bienveillante de Washington.

C’est en 1785, lorsque l’Empress of China fit son entrée dans le port de New York, venant de Canton (où, en 1789, sur 46 bâtiments qui mouillèrent, 16 étaient américains) que s’ouvrirent ces relations. En 1899, alors que l’expansion européenne battait son plein, le secrétaire d’État John Hay proclama le principe de l’open door — « la porte ouverte » — pour le commerce de toutes les nations, ce qui équivalait à garantir l’intégrité chinoise. Quelque trente ans plus tard, lorsque le Japon se jeta sur sa grande voisine, les États-Unis furent le seul pays au monde à lui signifier — officiellement, par la voix du secrétaire d’État Cordell Hull — qu’il ne reconnaîtrait jamais ses conquêtes. Tchang Kaï-Chek et Meï-Ling, son épouse, furent les héros du peuple américain, et leur résistance à l’agression nippone reçut des États-Unis une aide considérable. Dès le 6 mai 1941, Roosevelt admit la Chine au bénéfice de la loi prêt-bail. Pour lui, la Chine devait jouer un rôle important dans la reconstruction du monde. « L’un de nos objectifs, précisa Cordell Hull, était de faire reconnaître la Chine comme une puissance d’un rang égal à celui de la Russie, de la Grande-Bretagne et des États-Unis », et, en elle, Roosevelt voyait une alliée contre « l’impérialisme européen » (dont, à ses yeux, la Grande-Bretagne était complice). Au Caire en 1943, il promit à Tchang Kaï-Chek et à son épouse de faire du Sinkiang une nouvelle vallée de la Tennessee, et de leur fournir l’équipement pour 90 divisions, ce qui provoqua l’ironie et la colère de Churchill.

Sans doute l’anarchie et la corruption de la Chine nationaliste découragèrent bon nombre d’Américains, mais beaucoup d’entre eux reportèrent leur attente et leur espoir sur la lumière qui se levait dans le Nord, Mao Tse-Toung. On nia qu’il fut un communiste. On le dépeignit comme un réformateur agraire arrivant pour corriger les abus monstrueux qui affligeaient la terre chinoise. Quand ses armées recouvrirent la Chine, les instructions de Washington prescrivirent aux agents américains de rester sur place — certains le payèrent d’une longue captivité — et d’établir immédiatement des contacts avec les nouvelles autorités. On ressortit les plans grandioses dressés sur l’ordre de Roosevelt pour l’industrialisation de la Chine, et notamment celui de l’équipement du Sinkiang sur le modèle de la Tennessee Valley Authority. L’Amérique était prête à donner des milliards… Puis il fallut se rendre à l’évidence, reconnaître que le « réformateur » Mao était en réalité le plus dogmatique, le plus implacable des communistes. Vingt-deux ans de méconnaissance mutuelle, d’hostilité farouche, ensanglantés par la guerre de Corée, suivirent cette constatation.

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