Maritime - France : l'informatique « non spécifique » dans la Marine ; évolution du corps des officiers de marine ; l'aéronautique navale adopte l'AM 39 - Italie : les escorteurs du programme naval - URSS : les sous-marins stratégiques
Parallèlement aux progrès importants et continus réalisés depuis la Seconde Guerre mondiale dans le domaine tactique maritime et face à la diversité et à la complexité sans cesse croissantes des problèmes logistiques et opérationnels à résoudre, la Marine nationale s’est engagée dans la voie de l’informatique dès l’apparition de cette technique en Europe, afin de maîtriser le flot massif des informations et d’en tirer des éléments de décision et d’action ; elle l’a fait à temps et progressivement, en consentant les efforts intellectuels et financiers nécessaires.
Cet article consacré à l’informatique « non spécifique » dans la Marine, se propose de situer le cadre dans lequel la Marine exerce son activité informatique puis de présenter la politique définie par le Chef d’état-major de la Marine (CEMM) : après quoi, seront examinées les structures existantes et évoquées enfin les perspectives de leur développement.
L’organisation informatique dans la Marine
La Marine nationale, comme les autres armées d’ailleurs, distingue, dans ses applications informatiques, deux grands domaines : l’informatique spécifique (ou tactique) et l’informatique non spécifique (ou générale), dont les développements sont respectivement coordonnés, au niveau du ministre des Armées, par la Commission des matériels informatiques spécifiques présidée par le Délégué ministériel pour l’armement (DMA) et par la Commission de l’Informatique présidée par le Secrétaire général pour l’administration (SGA).
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