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  • Revue n° 338 Novembre 1974
  • Marine - France : lancement de l'Indomptable ; baptême des avisos A69 ; séjour du chef d'état-major de la Marine en URSS ; campagne 1974-1975 de l'École d'application des enseignes de vaisseau ; relève du Groupe Mousson ; Océano expo 74 ; le 4e Salon naval du Bourget - Grande-Bretagne : relève d'un task force ; programme de construction de sous-marins classiques - Otan : l'exercice Northern Merger - URSS : perte d'un destroyer

Marine - France : lancement de l'Indomptable ; baptême des avisos A69 ; séjour du chef d'état-major de la Marine en URSS ; campagne 1974-1975 de l'École d'application des enseignes de vaisseau ; relève du Groupe Mousson ; Océano expo 74 ; le 4e Salon naval du Bourget - Grande-Bretagne : relève d'un task force ; programme de construction de sous-marins classiques - Otan : l'exercice Northern Merger - URSS : perte d'un destroyer

Jean Labayle-Couhat, « Marine - France : lancement de l'Indomptable ; baptême des avisos A69 ; séjour du chef d'état-major de la Marine en URSS ; campagne 1974-1975 de l'École d'application des enseignes de vaisseau ; relève du Groupe Mousson ; Océano expo 74 ; le 4e Salon naval du Bourget - Grande-Bretagne : relève d'un task force ; programme de construction de sous-marins classiques - Otan : l'exercice Northern Merger - URSS : perte d'un destroyer  » Revue n° 338 Novembre 1974 - p. 168-174

France

Lancement de L’Indomptable

Notre 4e Sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) a été lancé le 17 septembre 1974 à Cherbourg ; il doit en principe entrer en service fin 1975 ou au début 1976.

Sur le plan de ses caractéristiques, il est semblable à ses trois prédécesseurs :

– Le Redoutable,
– Le Terrible,
– Le Foudroyant.

Déplacement 7 500 tonnes en surface, 9 000 t en plongée.
Dimensions 128 x 10,60 x 10 m.

Le système propulsif comporte un réacteur à uranium très enrichi et à eau naturelle sous pression fournissant l’énergie calorifique nécessaire à la production de la vapeur qui actionne deux groupes de turbines et deux turbo-alternateurs. Le navire est muni d’une seule ligne d’arbre et d’une hélice de grandes dimensions. La vitesse qu’il peut atteindre en plongée est supérieure à 20 nœuds, mais en transit et en patrouille le bâtiment navigue, pour accroître sa discrétion, à très faible vitesse.

Comme ses congénères, L’Indomptable est équipé d’un propulseur auxiliaire avec groupe électrogène permettant le cas échéant de suppléer à la propulsion principale.

L’armement de L’Indomptable comprendra seize missiles Mer-sol balistiques stratégiques (MSBS) du type M20 quand ce dernier système actuellement à l’étude sera prêt. Les précédents SNLE ont reçu des M2 d’une portée de 3 000 km avec une ogive nucléaire de l’ordre de 500 kt.

Le M20, appelé à remplacer sur nos SNLE actuels au cours des opérations de grand carénage les engins type M1 ou M2 dont ils sont équipés, sera doté d’une charge thermonucléaire et d’équipements nouveaux dans sa partie haute. Celle-ci comme celle du Sol-sol balistique stratégique (SSBS) S3 a une définition bien plus évoluée que celle des têtes militaires des engins M1 et M2. Dans cette partie du missile se situent les éléments principaux relatifs aux systèmes de rentrée et de pénétration, soit :

– un véhicule de rentrée à charge thermonucléaire mégatonnique,
– des équipements nouveaux améliorant le durcissement (c’est-à-dire la protection antimissiles) et donnant au M20 une capacité accrue de pénétration.

Le 5e SNLE sera Le Tonnant, qui sera mis en chantier l’an prochain, entrera en essais au cours de l’été 1978 pour être opérationnel dans le courant de 1979. Il sera suivi d’une sixième unité, non encore baptisée, puisque le Gouvernement a décidé de porter à six le nombre des SNLE. Ce dernier sous-marin entrera en essais en 1978.

Baptême des avisos A69

Le ministre de la Défense a décidé d’attribuer les noms suivants aux avisos n° 5 à 14 inscrits ainsi que les quatre premiers au 3e Plan d’équipement militaire

Nos

Nos de coque

Noms

Sur cale

Mise à l’eau

Armement pour essais

En service

5

F785

Jean Moulin

15- 1-75

1-2-76

15-7-76

1-1-77

6

F786

Quartier-Maître Anquetil

1-8-75

15-8-76

15-12-76

1-6-77

7

F787

Commandant de Pimodan

1-9-75

15-8-76

15-1-77

1-7-77

8

F788

Second-maître Le Bihan

15-2-76

1-3-77

1-7-77

15-12-77

9

F789

Lieutenant de vaisseau Le Henaff

15-3-76

1-3-77

1-8-77

15-1-78

10

F790

Lieutenant de vaisseau Lavallée

1-9-76

15-9-77

15-1-78

1-7-78

11

F791

Commandant L’Herminier

1-10-76

15-9-77

1-4-78

1-8-78

12

F792

Premier-maître L’Her

15-3-77

1-4-78

15-10-78

15-2-79

13

F793

Commandant Blaison

15-4-77

1-4-78

15-10-78

15-2-79

14

F794

Enseigne de vaisseau Jacoubet

1-10-77

15-10-78

1-4-79

1-8-79

 

Ces noms sont ceux de personnalités ou de marins qui se sont illustrés pendant la Seconde Guerre mondiale dans la Résistance, les Forces navales françaises libres (FNFL), ou, comme le commandant L’Herminier, ont pris une part héroïque à la libération de la Corse.

Le prototype de ces avisos, le F781 D’Estienne D’Orves, lancé le 1er juin 1973, est en achèvement. Il a pris armement pour essais le 26 octobre et commencera ses essais à la mer à la fin janvier 1975, pour être admis au service actif en octobre suivant.

Les F782 Amyot d’Inville, F783 Drogou, en fin de montage dans la grande cale de Lorient, seront mis à l’eau le 30 novembre en même temps que la frégate de Grasse. Le F784 Détroyat est en attente de mise sur cale.

Les caractéristiques de ces avisos sont :

– Déplacement : 1 170 t ;
– Dimensions : 80 (ht) x 76 (pp) x 10,30 x 3 m ;
– Propulsion : 2 Diesels Semi-Pielstick 12 PC2 agissant sur 2 hélices à 4 pales réversibles et orientables ;
– Puissance électrique : 840 kW ;
– Autonomie : 15 jours ;
– Armement : 1/100 CA Mle 1964, 2/20 CA, 1 lance-roquettes de 375, 4 Tubes lance-torpille (TLT) fixes pour torpilles L3 et L5 ;
– Équipement électronique :

a) Radars : 1/DRBV (Détection radioélectrique bâtiment veille) 51 de veille combinée, 1/DRBC 32 E de conduite de tir, 1/DRBN 32 de navigation ;
b) Sonar : 1/DUBA 25 :

– Équipage : 4 officiers, 16 officiers mariniers, 42 quartiers-maîtres et marins.

Tous recevront l’infrastructure leur permettant de recevoir 2 MM38 Exocet conteneurisés.

Séjour du Chef d’état-major de la Marine (CEMM) en URSS

L’amiral Joire-Noulens, Chef d’état-major de la Marine, accompagné du vice-amiral Banuls, chef du service central de l’aéronautique navale, s’est rendu du 2 au 8 octobre en visite officielle en Union soviétique. Il a été reçu à Moscou par son homologue soviétique, l’amiral Gorchkov.

Il s’est rendu le 4 octobre à Sébastopol où il a été l’hôte du vice-amiral Khovrine, commandant la Flotte de la mer Noire, puis le 5 à Leningrad où il a notamment visité l’Académie navale qui est l’équivalent de notre École supérieure de guerre navale.

Campagne 1974-1975 de l’École d’application des enseignes de vaisseau

Le croiseur porte-hélicoptères Jeanne d’Arc et l’escorteur d’escadre Forbin ont quitté Brest le 21 octobre pour la campagne 1974-1975 de l’École d’application des enseignes de vaisseau. Ils avaient à leur bord 139 officiers-élèves dont 65 enseignes de vaisseau issus de l’École navale, 44 provenant de l’École militaire de la Flotte, 14 commissaires de l’École du Commissariat de la Marine, 2 administrateurs des Affaires maritimes et 12 élèves étrangers.

Le groupe doit, en principe, effectuer un périple de 57 670 kilomètres en 198 jours dont 110 à la mer. Il doit faire escale dans une quinzaine de ports et notamment à Dakar, la Nouvelle-Orléans, San Francisco, Rio de Janeiro, Venise et Alger ; il doit rallier Brest le 7 mai 1975.

Relève du groupe « Mousson »

En vue d’affirmer, comme les trois grandes puissances maritimes, notre présence dans l’océan Indien, le Gouvernement avait décidé au printemps dernier d’envoyer provisoirement un petit groupe de bâtiments pour étayer notre potentiel maritime dans cette zone actuellement si névralgique.

Cette petite force qui avait quitté la Métropole le 13 avril et qui comprenait la frégate lance-missiles Duquesne, l’escorteur d’escadre Jauréguiberry et le bâtiment de soutien logistique La Garonne, va, sauf ce dernier bâtiment, bientôt revenir en Métropole. Elle va être relevée par un autre groupe occasionnel comprenant le porte-avions Clemenceau, la frégate Tourville, l’escorteur d’escadre Bouvet et les pétroliers ravitailleurs La Saône et Aberwrach ; ce groupe a quitté Brest dans la première quinzaine d’octobre.

Océano Expo 74

Placé sous la présidence d’honneur de SAR le Prince des Pays-Bas, le second colloque international sur l’exploitation des océans et les techniques industrielles de travail en mer, s’est déroulé à Bordeaux du 1er au 6 octobre 1974.

Des responsables politiques, des savants, des ingénieurs, des juristes et des économistes venus du monde entier ont pris part à Océano Expo 74, tandis que près de 300 firmes représentant trente pays dont la France, la République fédérale d’Allemagne (RFA), les États-Unis, le Canada, ont exposé les matériels touchant de près à l’exploitation des océans.

Une partie du colloque a été consacrée à des « carrefours » portant d’une part, sur des programmes nationaux d’utilisation des innovations techniques et, d’autre part, sur les positions des « producteurs terrestres » de matières premières concernés par le développement rapide de l’exploitation des ressources océaniques.

C’est ainsi qu’on a évoqué les conflits qui pourraient naître, sur le plan national ou international, de la rencontre de plusieurs formes plus ou moins compatibles d’exploitation des ressources océaniques ou d’aménagement des littoraux ainsi que des oppositions qui pourraient s’établir entre les différentes catégories d’utilisateurs.

Plusieurs communications ont été présentées par l’industrie française notamment pour tout ce qui concerne la mise en valeur industrielle des plateaux continentaux : flexibles pour la recherche pétrolière offshore, colonnes articulées de stockage et de chargement, réservoirs immergés, emplois sous-marins de télémanipulateurs, interventions sous-marines profondes, etc.

En ce qui concerne l’exploration des grandes profondeurs, les responsables français et américains ont fait part des premiers résultats obtenus au cours de la campagne FAMOUS (French American Mid Oceanic Undersea Survey) à partir des submersibles spéciaux qui ont exploré une partie de la vallée centrale de la dorsale médio-atlantique.

Bien entendu, la Marine nationale a pris une part importante à Océano Expo 74. C’est ainsi que le Groupe d’intervention sous la mer (Gismer) (1) qui est chargé des études de pénétration sous la mer et de la vie en atmosphère comprimée, mais aussi de la direction des interventions elles-mêmes, a présenté divers matériels dont, sur la Garonne, le bâtiment d’intervention et d’expérimentation Triton, et dans son stand une maquette du bathyscaphe Archimède ; l’Archimède, qui a pris part aux campagnes FAMOUS 1973 et 1974, est présentement le seul engin au monde capable de descendre à 11 000 m.

Le Service hydrographique et océanographique de la Marine (Shom), qui dispose de 12 bâtiments hydrographes et océanographes, était représenté à Bordeaux par le D’Entrecasteaux, son navire le plus important et le plus récent. Les activités du Shom couvrent un large domaine aussi bien à terre qu’en mer : géodésie, topographie côtière, magnétisme, localisation, hydrographie, océanographie, géophysique, géologie et régime des côtes. Le Shom est chargé de l’établissement de la documentation nautique officielle et de l’information nautique : balisage, amers, météorologie, guides côtiers. etc.

Bien que la Direction technique des constructions navales (DTCN) ait pour mission principale d’étudier, de construire et d’entretenir les bâtiments de la Marine nationale, ses activités l’amènent à étudier des matériels à destination très diverses qui vont de la surveillance du plateau continental et des grands fonds au sauvetage du personnel et à la récupération du matériel. Aussi était-elle présente à Océano Expo 74. Parmi les matériels présentés, à signaler des véhicules sous-marins et le poisson autopropulsé PAP 104 équipant les chasseurs de mines de la classe Circé.

Pour terminer, disons qu’outre le D’Entrecasteaux et le Triton, notre Marine avait envoyé à Bordeaux le sous-marin Morse. Cinq bâtiments étrangers y ont, d’autre part, fait escale à l’occasion d’Océano Expo 74, à savoir :

– l’Akademik Kourtchakov de l’Académie des Sciences de l’URSS ;
– le bâtiment hydrographe Buyskes de la marine royale néerlandaise ;
– le T. AGOR 16 Hayes de l’US Navy ;
– les hydrographes britanniques HMS Beagle et Bulldog.

Le 4e Salon naval du Bourget

Pour la 4e fois en France, une exposition de matériels pour les forces navales a été organisée au Bourget, à l’initiative de la Délégation ministérielle pour l’armement (DMA, Direction des affaires internationales et DTCN) avec la participation de la Société française d’exportation de matériels navals militaires (Sofrexan).

Ce Salon rassemblait 63 exposants dans un hall de 10 000 m2 du 21 au 26 octobre 1974. Les exposants appartenaient d’une part à la profession de la construction navale, d’autre part aux diverses branches de l’industrie fournissant les matériels et équipements des navires de guerre. On y remarquait une forte participation de l’industrie électronique et aéronautique.

L’exposition est destinée principalement aux représentants de 58 marines de guerre étrangères, spécialement invités à Paris pour cette occasion. Ceux-ci devaient assister, en outre, les 28 et 29 octobre, dans le port de Lorient, à la présentation d’unités navales et aéronavales en service dans la Marine nationale française, présentation organisée par l’État-major de la Marine.

Au titre des nouveautés du Salon naval 1974, à signaler notamment : le missile air-mer AM39, le missile Crotale « navalisé », une maquette du Bâtiment de transport léger (Batral) qui est en service.

Les matériels présentés tant à Paris qu’en Bretagne ont été étudiés, mis au point et réalisés pour les besoins de la Marine nationale. Ils sont de conception et de construction française et sont dotés, à de rares exceptions près, d’équipements également conçus et réalisés en France. Ils témoignent de l’effort technique et technologique mené par la DTCN et par l’industrie française depuis 1947.

Notons à ce sujet qu’en 1973, 290 millions de francs ont été consacrés aux études et développements de matériels navals militaires. Ce renouveau technique a rapidement attiré l’attention des marines étrangères sur les bâtiments français et provoqué de leur part un volume de commandes qui s’est fortement accru ces dernières années. Parmi les matériels qui ont fait l’objet de commandes récentes, on peut citer :

– les patrouilleurs rapides (notamment du type Combattante II),
– les vedettes,
– les sous-marins type Agosta (1 200 t),
– le Batral,
– le canon de 100 mm,
– le missile mer-mer Exocet,
– différents types de torpilles,
– des systèmes d’armes complets.

Le montant des livraisons de navires complets faites en 1973 atteint 281 millions de francs ; les prévisions de livraisons pour les années suivantes sont ; pour 1974 : 302 MF et pour 1975 : 305 MF.

Les différentes marines dotées de matériels en service dans la Marine nationale bénéficient d’ailleurs, pour l’entretien de ceux-ci, de l’assistance technique des constructions navales françaises.

Grande-Bretagne

Relève d’une Task Force

Fin 1973, le Gouvernement de Londres a décidé de déployer en permanence à l’Est du Cap une Task Force « renouvelable » en vue de compenser l’accroissement de la présence navale soviétique dans l’océan Indien. Jusque-là, la Royal Navy n’était représentée dans le théâtre que par chacun des stationnaires basés à Singapour et Hong Kong et, de temps à autre, par les escorteurs assurant dans le canal de Mozambique le blocus symbolique de la Rhodésie (Beira Patrol) [NDLR 2024 : futur Zimbabwe].

Le séjour de chacune de ces Task Forces ne peut excéder 9 mois, y compris le transit aller et retour et la relève s’effectue entre Gibraltar et la Métropole.

La première Task Force, qui avait quitté la Grande-Bretagne au début de 1974, vient d’être remplacée par une autre qui comporte, cette fois-ci, un Sous-marin nucléaire d’attaque (SNA).

La composition comparée des deux groupements apparaît ci-dessous :

 

TF1

TF2

Croiseur porte-hélicoptères

0

1

Destroyer lance-missiles

1

0

Escorteurs

5

5

SNA

0

1

Bâtiments de soutien logistique

2

3

Total

8

10

 

La relève, qui s’est effectuée fin septembre dernier au large du Cap Vert, a été l’occasion d’exercices. La Royal Navy considère que l’envoi d’une force équilibrée présente plus d’avantages sur le plan politique que le séjour d’unités isolées et favorise la mise sur pied d’exercices déjà importants et donc le maintien en condition des équipages.

Programme de construction de sous-marins classiques

En raison de difficultés budgétaires, la marine britannique pourrait être amenée à construire à nouveau des sous-marins classiques.

Le rythme de construction des SNA (coûtant chacun 25 millions de livres, soit 280 MF) a déjà été ramené de 1 tous les 14 mois à 1 tous les 21 mois.

Les sous-marins diesel-électriques prévus ne seraient armés que de torpilles, leur vitesse en plongée pourrait atteindre 18 nœuds. Ces bâtiments dont les noms commenceraient par la lettre « B » remplaceraient le S63 Andrew (lancé en 1948) et les 8 sous-marins de la classe Porpoise (S01 à S08) entrés en service entre 1958 et 1961.

Otan : l’exercice Northern Merger

Cet exercice s’est déroulé du 16 au 27 septembre 1974 en mer du Nord, mer de Norvège et Manche. Y ont pris part :

– 13 unités américaines dont le porte-avions America et le croiseur Newport News arborant la marque de l’amiral ;
– 3 escorteurs canadiens ;
– 1 croiseur, 5 destroyers et 3 escorteurs néerlandais ;
– le porte-avions HMS Ark Royal, le commando carrier HMS Hermes ainsi que plusieurs autres unités ;
– les deux forces permanentes de l’Otan :

• la STANAVFORLANT (Standing Naval Force Atlantic) forte de 8 bâtiments,
• la STANAVFORCHAN (Channel) composée de 4 dragueurs.

URSS : perte d’un destroyer

On a appris le 26 septembre par la radio turque qu’un destroyer lance-missiles soviétique avait sombré en mer Noire à la suite d’une explosion et qu’il y aurait eu de nombreuses victimes. L’accident aurait eu lieu au début du mois.

Le bâtiment appartiendrait à la classe Kashin. Celle-ci comprenait jusqu’à la perte de ce destroyer, 20 unités dont 5 ont été construites aux chantiers Jdanov de Leningrad entre 1963 et 1967 et les autres en mer Noire aux chantiers de Nikolaiev de 1963 à 1973.

Selon les informations parues dans la grande presse, le destroyer coulé aurait été âgé d’une dizaine d’années : ce pourrait donc être l’un des plus anciens de la série.

Les Kashin sont de superbes bâtiments de 4 750 t en pleine charge, équipés de missiles surface-air (voir Flottes de combat 1974). ♦


(1) Cet organisme rassemble l’ancien GERS (Groupe d’études et de recherche sous-marine) et le Groupe des bathyscaphes.

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