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  • Revue n° 346 Juillet 1975
  • Défense dans le monde - Le projet de budget de défense canadien pour l'exercice 1975-1976

Défense dans le monde - Le projet de budget de défense canadien pour l'exercice 1975-1976

Jacques Tilhère, « Défense dans le monde - Le projet de budget de défense canadien pour l'exercice 1975-1976  » Revue n° 346 Juillet 1975 - p. 145-148

Les prévisions de dépenses budgétaires pour l’année fiscale débutant le 1er avril 1975, déposées le 19 février à la Chambre des Communes, s’élèvent à 28,2 milliards de dollars. L’augmentation est de 2,4 Md, soit 8,5 %, par rapport au budget réellement exécuté en 1974-1975 (1). Dans une conjoncture économique défavorable – ralentissement du taux de croissance, fléchissement des exportations, forte progression du chômage – ce projet vise à la fois la poursuite de l’expansion par un fort accroissement des crédits de soutien à l’économie, et la lutte contre l’inflation par une diminution de la part relative des dépenses à caractère social. En accroissement de 11,5 % par rapport aux dépenses réelles de l’exercice précédent, les crédits consacrés à la défense passent de 2,5 à 2,8 Mds $. Quatrième poste budgétaire, ils représentent 1,8 % du PNB et 9,9 % du budget fédéral, contre respectivement 1,74 % et 9 % en 1974-1975.

Les grandes lignes de la politique de défense adoptée par le gouvernement ont été présentées par M. Richardson, ministre de la Défense. Bien accueillies par les milieux intéressés, inquiets à juste titre de la régression continuelle de la puissance militaire, les mesures annoncées ne sauraient masquer l’insuffisance de l’effort de défense canadien.

Sur le plan des missions des forces armées, aucun changement n’est envisagé bien qu’il ne semble pas que le Canada soit en mesure de les assurer parfaitement. Depuis le Livre blanc de 1971, leur priorité reste la suivante :

– protection de la souveraineté canadienne.
– défense du continent nord-américain en coopération avec les États-Unis,
– participation à l’Otan (confirmée par M. Trudeau [Premier ministre] lors de ses récents voyages en Europe),
– contribution aux opérations de maintien de la paix, en particulier à Chypre et au Proche-Orient.

Sur le plan des moyens, l’accroissement des crédits à un taux voisin de celui de l’inflation garantit au moins la stabilisation des ressources. Il ne permet cependant pas de modifier radicalement le déséquilibre traditionnel entre les chapitres « fonctionnement » et « équipement », en dépit d’une légère amélioration, présentée comme un important effort de modernisation des matériels.

En effet, les crédits de fonctionnement représentent 85,8 % du budget de défense, contre 87,1 % en 1974-1975. L’augmentation correspondante des crédits d’équipement fait sans doute passer leur part de 10,8 à 12,3 % (2), mais ne porte leur total qu’à 346 millions, dont 87 consacrés à l’infrastructure. Aucune décision n’est donc prise pour le remplacement, repoussé d’année en année, de matériels coûteux et périmés comme les avions de patrouille maritime, les appareils d’interception et les chars Centurion.

Les éléments les plus importants du projet de budget sont sans conteste la stabilisation des effectifs militaires et le retour à une organisation classique des forces armées.

Alors que le ministre avait envisagé, en automne 1974, de réduire les forces armées à 50 000 hommes, il a été décidé de maintenir leur niveau à 78 000 h, chiffre actuellement atteint ; seuls les personnels civils seront diminués d’environ un millier.

La création prochaine dans l’ouest canadien d’un commandement de l’Air regroupant la Défense aérienne, le Transport aérien et les Forces aériennes de la Force mobile et du Commandement de l’instruction traduit l’abandon de fait de la politique d’intégration des forces canadiennes. Dans l’espoir de réaliser d’importantes économies de fonctionnement, le Canada avait adopté depuis 1967-1968 une organisation abolissant la traditionnelle division des armées de terre, de mer et de l’air au profit de commandements fonctionnels. Cette expérience s’est révélée moins profitable que prévu et a surtout suscité une vive hostilité des milieux militaires.

Après les craintes soulevées par la perspective d’une réduction draconienne des forces armées canadiennes en 1974, le projet de budget 1975-1976 a été accueilli avec soulagement, tandis que la réorientation de la politique d’intégration répond aux désirs de la majorité des militaires.

S’il est vrai que la défense d’un territoire de dix millions de kilomètres carrés, peuplé seulement de vingt-deux millions d’habitants, constitue une gageure, le Canada ne s’est pas encore doté des moyens de sa politique de défense qui repose en fait sur la puissance des États-Unis.

 

Annexe I : Les crédits d’équipement du budget de défense canadien

D’un montant total de 346 millions, (12,3 % du budget), ils comprennent :

– 4 M pour la recherche, le Canada dépendant étroitement des États-Unis en ce domaine,
– 87,5 M pour l’infrastructure, littéralement saupoudrés sur l’ensemble des installations militaires,
– 254,5 M consacrés aux achats et fabrications.

Les forces terrestres sont les principales bénéficiaires des commandes de matériels, qui concernent en particulier l’achat :

– de 2 500 camions (21,5 M),
– d’un nombre non précisé de véhicules blindés à roues polyvalents et de véhicules moyens tout-terrain (6,5 M),
– de missiles sol-air Blow-Pipe (6 M),
– de missiles antichars TOW (Tube-launched, Optically tracked, Wire-guided) pour les forces canadiennes en Europe.

Les crédits consacrés aux matériels navals sont peu importants. L’achèvement du programme de 4 destroyers porte-hélicoptères DDH-280 requiert 3,3 M en 1975-1976 et 4,5 M dans les budgets futurs. L’achat de missiles Sea-Sparrow est prévu pour une somme de 2,5 M.

Alors qu’un certain nombre d’appareils est retiré du service opérationnel, les principaux programmes de matériels aériens prévoient :

– l’amélioration des hélicoptères Sikorsky SH-3 Sea King (6 M),
– l’achat d’hélicoptères de transport moyen (6 M),
– la transformation des Lockheed F-104 Starfighter en appareils d’appui au sol (6 M),
– le financement de la commande de 5 C-130 Hercules décidée en 1974.

Le programme le plus important s’applique aux télécommunications de défense : 18 M sont prévus pour le lancement du système à autocommutation Samson, d’un coût total de 43 M.

 

Annexe II : articulation et moyens des forces armées canadiennes (à la date du 1er mai 1975).

Commandements

Missions

Effectifs militaires

Moyens

Commandement de la Force mobile

Protection
de la souveraineté du Canada

18 000 h

3 brigades
1 régiment aéroporté
40 chasseurs récents *
70 hélicoptères

Commandement maritime

Protection des approches maritimes lutte anti-sous-marine

14 000 h

20 escorteurs
3 sous-marins
66 avions **
et 35 hélicoptères de lutte ASM

Commandement de la défense aérienne

Défense aérienne du Continent nord-américain (NORAD)

8 600 h

100 chasseurs anciens ***
2 chaînes de radars

Commandement du transport aérien

Transports tactiques et stratégiques sauvetage dans les territoires arctiques

6 400 h

66 appareils de transport dont 23 C-130 Hercules
et 5 Boeing 707
4 escadrons de transport
4 escadrons de recherche et sauvetage

Commandement des transmissions

Transmissions militaires et de protection civile

2 000 h

17 escadrons de transmissions

Commandement de l’instruction

Formation individuelle des membres des forces, sauf instruction des officiers

8 000 h

35 écoles et unités d’instruction
300 avions et hélicoptères “école”

Forces canadiennes en Europe

Participation Otan

5 000 h

1 brigade (2 800 h)
54 avions d’appui tactique F-104

* Dont 20 CF-5 opérationnels.
** Dont 26 Argus opérationnels.
*** Dont 44 CF-101 Voodoo opérationnels.


(1) Par rapport au projet de budget 1974-1975 qui avait provoqué la chute du gouvernement de M. Trudeau, l’augmentation est de 26 %.
(2) Les crédits de fonctionnement et d’équipement regroupent 98,2 % du budget de la Défense ; la différence est consacrée à des subventions (49 M).

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