En adoptant, le 7 décembre 1970, un projet de traité sur la dénucléarisation des fonds marins, l'Assemblée générale des Nations unies a certes couvert une étape sur la voie du désarmement et l'on ne peut que s'en féliciter. Mais, s'agissant d'un domaine aussi disputé que le milieu marin, source de richesses et de puissance, il était à prévoir que les interdictions prononcées par ce traité et le système de contrôle qu'il projette, de même que les conditions dans lesquelles il a été élaboré, hors de l'ONU, au sein du Comité de Genève, prêteraient à contestation. Après trois articles (mai 1969 – avril et mai 1971) consacrés aux questions juridiques propres au milieu marin, l'auteur, contrôleur des armées, apporte une nouvelle contribution à leur étude.