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  • Revue n° 393 Novembre 1979
  • Institutions internationales - La dégradation monétaire - Réflexions et escarmouches européennes

Institutions internationales - La dégradation monétaire - Réflexions et escarmouches européennes

René Jacquot, « Institutions internationales - La dégradation monétaire - Réflexions et escarmouches européennes  » Revue n° 393 Novembre 1979 - p. 129-133

L’annonce de la présence à Cuba d’une brigade de combat soviétique a sans doute aggravé la tension entre Washington et Moscou, elle ne l’a pas créée : depuis plusieurs mois, les relations entre les deux capitales étaient hypothéquées par des équivoques, et les réactions suscitées au Congrès par l’accord SALT II – signé à Vienne le 18 juin 1979 par MM. Carter et Brejnev, mais qui n’a pas encore été ratifié – avaient été un témoignage de cette dégradation. La perspective de la prochaine échéance électorale n’est pas de nature à infléchir la politique américaine.

S’il serait outrancier de parler de retour à la guerre froide, ne l’est-il pas d’évoquer un « refroidissement », auquel les événements d’Afrique et d’Asie ne peuvent pas apporter d’adoucissement. L’ouverture de l’assemblée générale de l’ONU a été dominée par l’inquiétude. Si l’on attendait avec intérêt le discours du Pape, on ne se faisait pas d’illusions sur ses conséquences concrètes à court terme. Au-delà des propos acerbes de M. Gromyko à l’égard des États-Unis, cette assemblée générale s’est ouverte sous le signe des préoccupations monétaires.

La dégradation du système monétaire

Dans le discours qu’il a prononcé le 25 septembre devant cette assemblée, M. Jean François-Poncet n’a pas caché ses inquiétudes. Le monde va au-devant de très graves difficultés s’il ne devient pas « plus solidaire ». Il doit « déclarer la guerre à la pauvreté », alors que « les pauvres s’appauvrissent encore ». Le dernier rapport annuel de la Banque mondiale lui donne raison, dans la mesure où il souligne l’ampleur de l’endettement de certains pays. Les 37 pays dont le produit national par habitant est inférieur à 300 dollars par an sont presque exclusivement endettés auprès des institutions. On note toutefois des exceptions : les pays riches en matières premières, tels la Mauritanie, la Guinée et le Zaïre, dont la dette publique extérieure représentait fin 1977 112,66 et 53 % de leurs PNB respectifs. Mais les prêts des « créditeurs privés » (les banques) sont à 94 % consentis aux 35 pays dits à revenus moyens et non industrialisés. Dans cette dernière catégorie de pays on trouve des États dont le crédit est en quelque sorte « politique », c’est-à-dire garanti par d’autres, tels l’Égypte (endettée à 69 % de son PNB), Panama (61 %) ou Israël (47 %). D’autres États vivent sur des espérances de revenus de matières premières, tels la Zambie (60 %) ou l’Algérie (43 %). Mais certains ont à la fois un endettement élevé, des réserves inexistantes et des situations politiques internes « à risques », tels la République populaire du Yémen, dont la dette est passée de 1 million de dollars en 1970 à 291 en 1978 (50 % de son PNB), ou le Congo-Brazzaville (64 %). De même, pour de nombreux pays, sud-américains notamment, un endettement relativement moins important a quand même donné lieu à moratoire. La Banque mondiale recommande donc une attention particulière sur les mouvements de capitaux, afin d’éviter des « crises de liquidités », euphémisme désignant l’incapacité de paiement. Elle recommande aussi la classique méthode de parcellisation des créances et note que ce sont les banques allemandes et japonaises qui, en 1977 et 1978, ont fourni l’essentiel des 30 % d’accroissement annuel de la dette publique des pays en voie de développement. Mais sur eux les trois quarts des créances américaines sont détenus par dix des principales banques des États-Unis. C’est pourquoi, en termes discrets, la Banque mondiale incite les pays riches industrialisés à une concertation permanente pour limiter les effets des défaillances. Avant cet appel, plusieurs pays riches ont fait, en 1978, des remises de dettes aux « vrais pauvres ». Pour les vingt ans qui viennent, la Banque mondiale souligne l’interdépendance croissante des nations et leur solidarité nécessaire, se rappelant sans doute que la chute d’un domino dans une construction financière peut faire effondrer tous les autres : c’est ainsi que s’est ouverte la crise de 1929.

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La dégradation du système monétaire

Réflexions et escarmouches européennes

 
 

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