Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 407 Février 1981
  • Afrique - Ouganda : une élection pour rien ? - Sénégal : avec le départ du président Senghor, M. Abdou Diouf devient le chef d'État dans des conditions particulièrement difficiles

Afrique - Ouganda : une élection pour rien ? - Sénégal : avec le départ du président Senghor, M. Abdou Diouf devient le chef d'État dans des conditions particulièrement difficiles

Bernard Guillerez, Bernard Brionne, « Afrique - Ouganda : une élection pour rien ? - Sénégal : avec le départ du président Senghor, M. Abdou Diouf devient le chef d'État dans des conditions particulièrement difficiles  » Revue n° 407 Février 1981 - p. 179-185

Le 10 décembre 1980, des électeurs qui, pour la plupart, n’avaient jamais voté puisque depuis 18 ans aucun scrutin ne s’était déroulé en Ouganda, ont élu leur Assemblée législative et désigné ainsi de manière indirecte un nouveau chef d’État, mettant un terme à un curieux régime de transition. Peut-on en conclure que le pays ait retrouvé la stabilité ? Les circonstances qui ont précédé le vote, l’insécurité que continuent à connaître les provinces périphériques, des difficultés économiques difficilement surmontables par un gouvernement dont la légitimité reste contestée par une fraction importante de la population et dont l’audience ne peut aller qu’en s’amenuisant, ne permettent pas de répondre par l’affirmative.

En avril 1979, le Front national de libération de l’Ouganda (FNLO), avec l’appui indispensable de l’armée tanzanienne, renverse, après de durs combats, le régime d’Idi Amin Dada qui se réfugie en Libye. Le Front regroupe tous les adversaires du maréchal, notamment les partisans de l’ancien président Milton Obote que protège M. Nyerere, le chef de l’État tanzanien, et les Bougandais qui, ethnie la plus homogène du pays, reprochent toujours à M. Obote d’avoir éliminé leur roi en 1966. On installe donc au pouvoir une personnalité neutre, M. Yusuf Lule, un universitaire trop occidentalisé et trop isolé pour se trouver en mesure de résister aux pressions conjuguées de l’armée tanzanienne et du congrès du peuple ougandais (UPC), seule formation qui eut la possibilité de s’organiser en Tanzanie pendant l’exil de M. Obote. Au bout de 68 jours, M. Lule est écarté de ses fonctions par une décision du Conseil consultatif national, sorte de parlement désigné par le FNLO. Cette mesure sera jugée inconstitutionnelle, le 21 octobre 1980, par la cour d’appel de Kampala ; M. Lule n’en reste pas moins en exil à Londres car, entre-temps, son successeur, M. Binaïssa a été renversé lui-même par un putsch de l’armée parce qu’il avait voulu éloigner le brigadier David Ojock, chef d’état-major, en le nommant ambassadeur à Alger. Cet officier, auteur du raid qui avait tenté de mettre fin au régime d’Amin Dada en 1972, était un des plus chauds partisans de M. Obote ; il disposait déjà d’une milice privée qui, avec l’assentiment des Tanzaniens, assurait la protection de l’armée pendant sa réorganisation sous l’autorité du général Tito Okello, lequel appartient aussi à l’ethnie de M. Obote.

Le 12 mai 1980, sous la pression de la commission militaire du FNLO, M. Binaïssa doit céder le pouvoir à une commission présidentielle de 6 personnalités, dirigée par M. Muwanga, membre de l’UPC, parti de M. Obote, et comprenant les deux généraux précédemment cités, deux colonels et un autre civil, M. Museweni, seul membre de la commission à se déclarer adversaire de l’ancien président. M. Museweni, âgé de trente-sept ans, originaire d’une tribu du sud-ouest de l’Angola (Ankole), est le chef du Front national du salut (FRONASA), une des formations de résistance membre du FNLO. Son hostilité à l’égard de M. Obote l’a rendu suspect à M. Nyerere le Président tanzanien. En revanche, l’originalité de ses idées, le fait qu’il appartient à une ethnie moins marquée par les conflits tribaux que les Achori et les Bougandais lui ont valu la sympathie de M. Samora Machel et de M. Robert Mugabe qui n’ont pas craint de le soutenir ouvertement. Il compte des partisans dans l’armée, notamment les anciens membres de sa formation de guérilleros.

Il reste 85 % de l'article à lire

 

Plan de l'article

Ouganda : une élection pour rien ?

Sénégal : avec le départ du président Senghor, M. Abdou Diouf devient chef d’État dans des conditions particulièrement difficiles

 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Juin 2025
n° 881

L’avenir des alliances militaires

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

04-06-2025

Une 4e FDI pour la Grèce

19-05-2025

Exposition « Jean Gaumy et la mer » au Musée national de la Marine

14-05-2025

Maritimisation et trafic portuaire : bilan 2024

14-05-2025

Observations de la Cour des comptes sur l’organisation budgétaire de la mission « Défense »

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.