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  • Revue n° 435 Août/Sept 1983
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Faits et dires

, « Faits et dires  » Revue n° 435 Août/Sept 1983 - p. 192-193

* Je défends les intérêts de la France. Moi, ce qui m’occupe tout entier, c’est la défense de la France et la sécurité des Français.

Président François Mitterrand, à la télévision, le 8 juin 1983

* Le seul pays en Europe à disposer de forces nucléaires intermédiaires, c’est l’Union soviétique et elle en possède beaucoup… Est-ce que l’Union soviétique doit avoir un monopole dans cet armement, évidemment terrible ? Je dis : non et je suis sûr que tous les Français disent non avec moi. Il est nécessaire de réaliser un certain équilibre en Europe. La décision a été prise, pas par la France, mais par des Occidentaux au sein de l’Otan de tenter d’équilibrer, par l’arrivée de fusées américaines sur le continent européen, la présence des fusées soviétiques. Je ne dis pas armons, sur-armons… Je dis négocions. Et j’approuve la négociation de Genève… à laquelle nous ne participons pas bien entendu. Je dis à tous les Français qui m’écoutent qu’elle ne réussira pas sur la base des propositions émises jusqu’alors.

Président Mitterrand, ibidem

* Conservons à l’Alliance atlantique son caractère défensif. Préservons son aire géographique. N’étendons pas excessivement ses compétences à des domaines qui ne sont pas les siens. Son objet est notre sécurité et seulement notre sécurité.

Président Mitterrand, le 9 juin 1983 devant le Conseil de l’Alliance atlantique

* La France a clairement marqué sa position. Son potentiel nucléaire, maintenu au niveau minimal nécessaire pour assurer la crédibilité de sa dissuasion, ne peut être l’objet de discussions. D’autant que la situation sur le terrain est caractérisée par une formidable inégalité aux multiples aspects. Notre potentiel nucléaire ne peut être, non plus, l’objet d’un marchandage plus ou moins indirect. Personne ne doit s’y tromper.

M. Pierre Mauroy, Premier ministre, 9 juin 1983, au Conseil atlantique

* La France est et sera un partenaire loyal et conséquent dans l’Alliance. Les forces françaises en Allemagne (FFA) sont une manifestation concrète de cet engagement. C’est pourquoi j’ai tenu à ce que, au terme de la réorganisation qui commence, nos forces en République fédérale d’Allemagne (RFA) voient leurs moyens croître… Il m’apparaît que la capacité de manœuvre de nos forces terrestres en Europe manque de souplesse dans l’espace comme dans le temps… La création d’une Force d’action rapide (FAR) est un point important de la réorganisation qui s’amorce.

M. Charles Hernu, ministre de la Défense, au Monde le 18 juin 1983

* La paix, c’est rendre la guerre impossible : qui osera dire que la paix sera garantie par le pacifisme ? Méfions-nous de la responsabilité que nous prendrions en baissant la garde… L’idée très bonne du renforcement nécessaire des forces conventionnelles (doctrine Rogers) ne doit pas conduire à créer dans l’opinion l’illusion que la dissuasion peut être trouvée hors du nucléaire.

M. Claude Cheysson, ministre des relations extérieures, le 8 juin 1983
devant l’UEO (Union de l’Europe occidentale)

* À Vienne on discute des forces armées en Europe centrale et on compte les forces françaises. Pendant les discussions SALT I on a toujours compté les fusées françaises dans le sens que nous tenons compte du fait qu’elles existent.

M. Zagladine, à Paris le 28 juin 1983

* Mise au point du Quai d’Orsay : Les forces françaises en RFA, qui relèvent uniquement du commandement français… ne sont pas incluses dans une négociation à laquelle la France ne participe pas. De même, il n’est pas possible d’affirmer que les forces françaises et britanniques ont été prises en compte dans les négociations SALT I. Il s’agit d’une interprétation unilatérale soviétique, dite déclaration Semionov, qui avait été rejetée dès l’époque par la délégation américaine.

Paris, le 29 juin

* Extrait du communiqué du Conseil atlantique : En ce qui concerne les forces nucléaires à portée intermédiaire, les ministres ont souligné l’importance de la double décision prise le 12 décembre 1979… À défaut de résultats concrets obtenus par la négociation, les déploiements tels qu’ils ont été prévus commenceront conformément à la décision déjà prise.

Paris, le 10 juin 1983

* Extrait du communiqué du Pacte de Varsovie : Les États participants lancent de nouveau aux États membres de l’Otan un appel pour amorcer sans délai des négociations directes pour parvenir à un blocage des dépenses militaires à partir du 1er janvier 1984. Cet éventuel accord porterait également sur des mesures de réduction réciproque de ces dépenses dans une période ultérieure.

Moscou, le 28 juin

* D’entité militaire, elle (l’Alliance atlantique) est devenue de plus en plus une entité politique. La consultation politique y prend une place de plus en plus grande, non seulement sur les affaires de l’Otan et sur les territoires couverts par l’Otan, mais sur les autres problèmes.

M. Jospeh Luns, secrétaire général de l’Otan, au Matin, le 9 juin

* Le devoir des États africains qui le peuvent est de se lancer hardiment dans le nucléaire, si possible dans un cadre régional : qu’on ne vienne pas nous parler de dénucléariser l’Afrique alors que l’Afrique du Sud dispose d’un arsenal nucléaire.

M. Edem Kodjo, secrétaire général de l’Organisation de l’unité africaine (OUA),
Addis Abeba, le 9 juin 1983

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