Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 444 Juin 1984
  • Revue des revues

Revue des revues

Georges Outrey, « Revue des revues  » Revue n° 444 Juin 1984 - p. 147-150

• La revue américaine Strategic Review dans son numéro d’hiver 1984, contient un article sur l’évolution de la stratégie nucléaire des États-Unis, dont les auteurs sont MM. Léon Sloss et Marc Dean Millot.

La thèse de ces deux auteurs est que, depuis 1960, la stratégie américaine s’est éloignée de la dissuasion par menace de représailles massives sur les villes pour aller vers des ripostes en rapport avec les agressions potentielles. La stratégie « compensatoire » (countervailing strategy) s’est ainsi formée à partir du discours de Robert McNamara, ancien secrétaire à la Défense des États-Unis, à Ann Arbor (Michigan) en 1962, où il a suggéré une stratégie antiforces, le but de toute stratégie étant « la destruction des forces militaires de l’ennemi, non celle de sa population civile ». Il en est résulté le concept de la « riposte graduée » (flexible response), mais depuis le début des années 1960 une partie importante des forces stratégiques américaines a une mission antiforces. Pour calculer les moyens nécessaires, McNamara s’est servi de la « destruction assurée » (MAD) en tenant compte du « cas le plus défavorable », d’où une marge de supériorité qui a longtemps permis aux États-Unis de pouvoir choisir des options laissant intacts les moyens de destruction assurée, ceux-ci étant de moins en moins aptes aux missions antiforces.

Le président Nixon, en 1971, a repris le thème de la souplesse d’emploi, marquant ainsi le retour de la stratégie déclaratoire américaine vers les concepts de « riposte graduée » et d’antiforces. Le public a peu remarqué ce changement parce qu’il n’y a pas eu de mutation dans les matériels en raison des discussions en cours avec les Soviétiques. Beaucoup ont conclu des accords SALT (Traité de limitation des armes stratégiques) que les deux superpuissances acceptaient le concept de « destruction assurée », ce qui s’est plus tard révélé inexact pour l’Union soviétique. La force du concept de « destruction mutuelle assurée » réside dans sa simplicité, mais sa faiblesse est apparue quand l’arsenal soviétique s’est développé. On a alors craint de voir la stratégie de dissuasion anticités tourner dans nombre de cas à de l’auto-dissuasion, d’où en 1975 le National Security Decision Memorandum 242 (NSDM 242) exprimant la doctrine Shlesinger, du nom du secrétaire à la Défense sous la présidence de Nixon, dont le premier élément est « la maîtrise de l’escalade », des options d’emploi limité des armes nucléaires pouvant permettre de traiter au niveau convenable toute agression soviétique en prenant des forces comme objectifs. Vient ensuite la notion de « force de réserve sûre », cette force ayant une capacité de survie très élevée et devant être gardée pour assurer la fin des hostilités. Le NSDM 242 spécifiait d’ailleurs qu’en cas d’escalade incontrôlée les États-Unis utiliseraient leurs forces disponibles pour détruire l’industrie soviétique et ainsi empêcher les Soviétiques de se rétablir.

Il reste 77 % de l'article à lire

 
 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Mai 2025
n° 880

Océans, des défis pour la France

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

05-05-2025

La DGA présente son bilan d’activités 2024

30-04-2025

Camerone – 1863

29-04-2025

La Marine nationale teste en pleine mer un drone offensif sur une cible réelle

29-04-2025

Lancement réussi du 4e Vega C – Succès de la mise en orbite de Biomass

28-04-2025

Signature du contrat Rafale Marine pour l’Inde

22-04-2025

Disparition d'Odile de Vasselot

10-04-2025

Début des essais à la mer du BRF Jacques Stosskopf

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.