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  • Revue n° 508 Avril 1990
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Faits et dires

, « Faits et dires  » Revue n° 508 Avril 1990 - p. 205-206

* Dans son message sur l’état de l’Union, le 31 janvier, le président Bush propose que le niveau des forces américaines et soviétiques basées en Europe centrale et orientale soit de 195 000 hommes. Après avoir essayé d’obtenir que ce plafond concerne l’Europe dans son ensemble (exception faite du territoire proprement soviétique), l’URSS donnera son accord lors de la conférence d’Ottawa, le 13 février.

* Nous ne sommes pas favorables à la neutralité d’une Allemagne unifiée. Nous sommes pour son maintien dans l’Otan ou à une association avec l’Otan.

M. James Baker,
secrétaire d’État, le 9 février.

* Aucune unité ou installation de l’Alliance atlantique ne devra être implantée dans le territoire qui est actuellement celui de la RDA.

Chancelier Kohl,
le 15 février.

* Il s’agit de parvenir à plus de stabilité par des mesures de désarmement draconiennes et créatrices de plus de sécurité et non d’étendre la présence de troupes vers l’Est.

M. Genscher,
le 17 février.

* À Ottawa, le 13 février, il a été convenu que les questions ayant trait à l’unification allemande seront d’abord examinées par les deux États actuels. Ce n’est qu’ensuite que les quatre puissances victorieuses se joindront à la négociation.

* Personne n’a annulé la responsabilité des quatre puissances et elles seules peuvent y renoncer. Il n’y a toujours pas de traité de paix avec l’Allemagne.

M. Gorbatchev,
le 20 février dans une interview à la Pravda.

* L’unification est d’abord l’affaire des Allemands, mais les quatre puissances ont des compétences reconnues dont je n’imagine pas qu’elles useront sans en débattre avec les Allemands.

Président Mitterrand,
le 14 février, interview à des quotidiens de province.

* Il est encore trop tôt pour annoncer de façon précise quel sera le volume des réductions que la France devra éventuellement consentir à la signature de l’accord (de Vienne). La France sera guidée, outre son concept de défense fondée sur la suffisance et l’indépendance de ses moyens, par la nécessité de faire face à ses obligations outre-mer et dans le monde, qui nécessitent de préserver une capacité d’action lointaine et la non-inclusion du naval.

M. Chevènement,
le 31 janvier au CHEAr.

* Si on raisonne à dix-huit mois tout va bien, c’est le désarmement. Dès lors que l’on veut bien raisonner à vingt ans, ce qui se passe en Europe nous fait entrer dans un univers profondément déstabilisé, un univers à hauts risques.

M. Chevènement,
le 22 février à RMC.

* Lors de leur rencontre d’Ottawa, le 13 février, les deux alliances se sont mises d’accord sur le projet « Ciel ouvert » autorisant le survol des territoires de l’Otan et du Pacte de Varsovie. Les experts vont en examiner les modalités et sa signature pourrait avoir lieu au mois de mai à Budapest.

* L’Union Soviétique et les États-Unis ont décidé, lors de la visite à Moscou de M. James Baker, de détruire l’essentiel de leurs stocks d’armes chimiques sans attendre la conclusion d’un accord international à Genève, a-t-on appris le 9 février.

* Notre but est de dépasser le statu quo. L’Alliance a contribué à déclencher un changement. Elle est décidée à exploiter ce mouvement (…). Indubitablement, l’Alliance, dans sa totalité, a intérêt au succès de Gorbatchev. Mais soyons clair. Le succès ou l’échec à l’Est dépend largement de décisions à prendre par ces États eux-mêmes. Notre influence est limitée. Ce n’est pas une excuse quelconque pour justifier l’inaction ; nous ne restons pas les bras croisés en attendant de voir ce qui arrive là-bas. Cette influence réduite, nous l’employons politiquement, économiquement, et en maîtrise des armements.

Un succès des forces réformistes est de notre intérêt le plus essentiel. Gardons toutefois la tête froide : minimiser les problèmes de l’Union Soviétique et de l’Europe de l’Est, en taire les risques, cela est dénué de sens. Pour une partie de nos médias occidentaux, c’est déjà un sacrilège de présenter de façon réaliste ce qui se passe là-bas ! On doit pouvoir continuer à rappeler que l’URSS n’est pas encore une démocratie, loin s’en faut, que son appareil militaire reste très surdimensionné et qu’elle en poursuit sans trêve la modernisation. Les réalités demeurent des réalités, même quand elles ne collent pas avec la conception que s’en fait une partie de notre opinion publique.

Nous avons intérêt, non au sauvetage du communisme ou à la stabilisation des dictatures, mais à la transformation pacifique de ces systèmes en des régimes de liberté, pluralistes, orientés vers une économie de marché. Nous avons intérêt à une évolution progressive, non à un changement révolutionnaire (…). Gorbatchev peut compter sur notre retenue aux plans politique et stratégique. Nous ne cherchons pas à créer ou à exploiter des situations conflictuelles, grosses de développements explosifs. Mais qu’il soit tout aussi clair que notre soutien aux réformes est, et reste, lié à nos espoirs politiques.

M. Manfred Wörner, secrétaire général de l’Otan,
le 21 novembre 1989 à Munich devant la Fondation Hanns-Seidel.

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n° 881

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