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  • Revue n° 513 Octobre 1990
  • Afrique - Afrique : impuissance des organisations et des regroupements

Afrique - Afrique : impuissance des organisations et des regroupements

Bernard Brionne, « Afrique - Afrique : impuissance des organisations et des regroupements  » Revue n° 513 Octobre 1990 - p. 202-205

Bien qu’elle dût représenter l’ONU auprès du continent, l’OUA (Organisation de l’unité africaine) n’a jamais été capable de résoudre les crises auxquelles ses membres étaient confrontés. À défaut de pouvoir arbitrer, elle répercutait les problèmes sur d’autres formations internationales où prévalait souvent le manichéisme idéologique, et qui n’étaient pas à même de juger avec réalisme. Pour finir, l’ONU fut souvent appelée à chercher elle-même une solution, transformant ainsi un différend local en affaire mondiale, ce qui ne rendait pas plus aisé le choix du compromis. L’impuissance de l’organisation africaine venait surtout du fait qu’une partie des États qui la composaient s’affrontaient ou s’associaient sur un terrain extracontinental, que ces confrontations faisaient le jeu des grandes puissances et que, par leur acuité, elles occupaient toute la scène internationale. Les conflits du Proche-Orient, par exemple, avec les passions qu’ils soulevaient, déterminaient davantage les positions des membres de l’OUA sur un problème africain qu’un examen serré de ce même problème. C’est pourquoi les décisions prises par l’OUA pour parvenir à une décolonisation effective de l’ensemble du continent, notamment pour obtenir l’indépendance des possessions portugaises, de la Rhodésie, de la Namibie et pour supprimer l’apartheid en Afrique du Sud, gardèrent un caractère plus idéologique que pratique et, par conséquent, manquèrent d’efficacité.

La décolonisation des territoires portugais d’Afrique ne fut réellement consommée qu’après les troubles survenus dans un Portugal qui ne pouvait plus supporter le poids de la guerre ; la Rhodésie devint Zimbabwe grâce à l’entremise de la Grande-Bretagne et des États-Unis ; il fallut attendre le rapprochement américano-soviétique, donc un phénomène d’importance mondiale, pour que la situation soit débloquée en Namibie et en Afrique du Sud. Il en alla de même, avec cependant moins de perspectives prometteuses, pour la réconciliation des États du Maghreb : l’influence extérieure provint alors du roi d’Arabie saoudite. En Éthiopie, ce sont plus directement l’URSS (Union des républiques socialistes soviétiques) et les États-Unis qui, pour l’heure, cherchent à mettre un terme aux conflits internes, ce qui permettra peut-être, par osmose, la fin des combats au Soudan. Actuellement, aucune solution ne peut être apportée à un problème africain sans un geste d’entente, plus ou moins public, de Washington et de Moscou.

Les anciennes puissances coloniales d’Europe ont conservé des liens économiques importants avec l’Afrique ; elles ont été aussi aidées ou relayées, dans ce domaine, par d’autres États appartenant à la communauté européenne, comme l’Italie et la RFA (République fédérale d’Allemagne). Elles y demeurent les principaux investisseurs, mais leur influence politique y est relative : depuis l’indépendance des États africains, elles ont été l’objet d’un chantage permanent de la part de ceux-ci, les uns prétendant se reconnaître dans le mondialisme américain, les autres affectant d’être séduits par les arguments idéologiques de Moscou. Malgré l’assistance militaire qu’elles ont parfois apportée à l’occasion de crises graves, malgré la coopération et l’aide financière qu’elles fournissent, malgré le rôle qu’elles tendent à jouer pour défendre les intérêts du Sud contre l’égoïsme du Nord, elles ne paraissent plus bénéficier d’une entière confiance : les dirigeants des États africains ont subi, à travers leurs populations, les effets des slogans soviétiques qui tendaient à assimiler la création d’un ensemble eurafricain à un phénomène d’expansion néocolonialiste. En outre, les oppositions, dans chaque État, reprochaient aux anciennes puissances coloniales d’exercer leur autorité sous le couvert de régimes tyranniques en dépit des positions adoptées souvent par ceux-ci. Cette situation faisait d’ailleurs l’affaire des États-Unis qui avaient toujours voulu éviter que la politique de Bruxelles préludât à l’élaboration d’une doctrine semblable à celle que le président James Monroe (1) avait conçue pour éliminer d’Amérique du Sud l’influence européenne.

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