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  • Revue n° 520 Mai 1991
  • Afrique - Afrique : les pays blessés par l'échec de Saddam Hussein

Afrique - Afrique : les pays blessés par l'échec de Saddam Hussein

Bernard Brionne, « Afrique - Afrique : les pays blessés par l'échec de Saddam Hussein  » Revue n° 520 Mai 1991 - p. 195-198

Saddam Hussein n’a pas construit sa politique africaine sur une base idéologique qui lui aurait permis d’étendre son influence à l’ensemble du continent. Il s’est efforcé plutôt de mêler sa voix à celles venues de l’Est dans la zone sahélienne s’étendant de la Mauritanie à la Corne orientale, région d’instabilité, les populations noires, soucieuses d’exprimer leur négritude dans l’islam, y cherchant d’autant plus à se protéger de l’influence exclusive des pays de l’Afrique méditerranéenne que ceux-ci se montraient incapables de les aider à sortir du sous-développement et qu’ils ne cherchaient, en s’assurant une clientèle d’États musulmans non arabes, qu’à augmenter leurs poids respectifs au sein de la Ligue arabe. De 1960 à 1970 approximativement, Israël avait su profiter de la méfiance traditionnelle des pays de la rive méridionale du Sahara à l’égard des riverains du Nord. Par la suite, une certaine solidarité religieuse se manifesta peu à peu ; elle devint continentale lorsque l’Éthiopie, où siège l’Organisation de l’unité africaine (OUA), eut rompu avec Israël. L’Arabie saoudite et l’Iran, venus eux aussi de l’Est, surent en profiter pour amorcer une implantation. Leur concurrence cessa avec la chute du Shah (1979). Riyad prit alors la mesure exacte du potentiel économique de la zone et s’en désintéressa progressivement.

L’influence des puissances financières orientales prit alors une coloration politique. L’Irak, champion de la lutte contre l’intégrisme iranien, ne voulut pas laisser le monarque saoudien privilégier un intégrisme modéré que ses dirigeants jugeaient tout aussi rétrograde. Il chercha à introduire le baasisme laïque dans les pays sahéliens, afin de contrer l’action de certaines personnalités religieuses qui pouvaient être séduites par l’organisation hiérarchisée du chiisme, y voir un moyen de combattre la laïcisation des mœurs et le totalitarisme du pouvoir, bref prêter leur influence à un prosélytisme intégriste, qu’il fût d’origine iranienne (chiite) ou saoudienne. L’Iran et l’Arabie étaient les seuls adversaires naturels de l’Irak au Proche-Orient susceptibles d’être combattus en Afrique, puisque la Syrie, son troisième rival, ne jouait aucun rôle, en tant qu’État, dans cette partie du continent.

Bien que l’idéologie du Baas n’eût guère été adaptable à la situation des régions sahéliennes, ce fut grâce à la pression des Africains gagnés à la cause de la laïcité baasiste, que l’Irak put garder pragmatiquement de l’influence sur plusieurs gouvernements, les amenant à un engagement de solidarité religieuse après la décision du Conseil de sécurité de s’opposer, par les armes, à l’annexion du Koweït. Mais l’implantation baasiste ne fut rendue possible que dans le cas où un gouvernement s’efforçait d’échapper à l’isolement régional et à l’indifférence internationale, ou quand il était confronté à des crises intérieures insurmontables. Bien que le Mali, le Niger, le Tchad et même Djibouti, fussent en mal de démocratie, ce qui conduit, depuis quelques mois, à des affrontements souvent tragiques, la pénétration irakienne y demeura superficielle et n’eut que peu d’effet sur les engagements de leurs dirigeants. En Somalie, la décomposition de la nation et celle du pouvoir obligèrent celui-ci à quémander des subsides aux principautés prospères du golfe Arabo-Persique avec lesquelles a toujours été effectuée la plus grande partie des échanges somaliens. La Mauritanie et le Soudan seuls apportèrent un soutien moral aux thèses de Bagdad dès qu’elles furent formulées, et cela jusqu’à l’arrêt des combats. L’échec de Saddam Hussein dans sa tentative d’élargir le conflit a désorienté ces deux pays dont les réactions furent analogues, quoiqu’elles eussent été fondées sur des situations intérieure et extérieure différentes. Au-delà du Bab-el-Mandeb, l’appui de la jeune république yéménite à Bagdad témoigna de la méfiance de l’ancien Yémen du Nord à l’égard de la politique de Riyad jugée quelque peu expansionniste, les ministres originaires du Sud (Aden) demeurant plus circonspects.

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