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  • Revue n° 530 Avril 1992
  • Armée de terre - Cinquantenaire de l'arme des Transmissions

Armée de terre - Cinquantenaire de l'arme des Transmissions

Alain Lavère, « Armée de terre - Cinquantenaire de l'arme des Transmissions  » Revue n° 530 Avril 1992 - p. 181-182

Après Chamonix en 1924 et Grenoble en 1968, l’Armée de terre s’est à nouveau engagée dans la grande aventure des Jeux olympiques. Cette fois-ci elle a mis en place dans la région d’Albertville une structure particulièrement évoluée sur le plan technologique et à la mesure du 50e anniversaire de l’arme des Transmissions, fêté cette année.

Les moyens engagés par les transmetteurs ont été considérables : 900 hommes, 400 véhicules ont maintenu pendant trois semaines un maillage hertzien et radio couvrant les 1 600 kilomètres carrés de la zone olympique. Ils ont ainsi pu mettre à la disposition des utilisateurs un réseau de télécommunications totalement autonome des infrastructures habituelles et capable de fonctionner en toutes circonstances. Il ne fallait pas, en effet, que les liaisons soient tributaires d’éventuelles pannes d’électricité ou de perturbations climatiques, puisqu’elles étaient le passage obligé d’une bonne coordination entre les organisateurs et les responsables de la sécurité, essentielle dans une entreprise d’une telle ampleur.

Bond technologique

Le système était fondé sur le Rita (Réseau intégré de transmissions automatique), produit de notre industrie nationale qui équipe depuis bientôt dix ans l’armée française et depuis 1987 l’armée américaine. Les onze centres nodaux installés pour la plupart sur des points hauts situés parfois à plus de 2 000 m d’altitude, chacun étant mis en œuvre en permanence par une équipe d’une dizaine d’hommes, ont établi et entretenu sans aucune interruption pendant trois semaines un véritable « parapluie électronique », fiable et impénétrable, sur toute la région d’Albertville.

Le type de réseau mis à la disposition, non seulement de l’Armée de terre mais aussi de la Gendarmerie et du ministère de l’Intérieur, a permis des liaisons chiffrées de type téléphonique utilisant des supports où l’information est numérisée, donc capable d’acheminer des données informatiques même à bord de mobiles. Il fait prendre conscience du prodigieux bond technologique effectué au cours de cette dernière décennie et depuis le début du siècle dans le domaine des communications électromagnétiques.

Adaptation progressive

En 1902, suite à la coupure du câble reliant la Martinique à la Guadeloupe lors de l’éruption de la montagne Pelée, le capitaine Ferrié réalise le 4 décembre une liaison de radiotélégraphie qui fonctionnera jusqu’à la fin de 1903. Cette première mondiale ouvre véritablement l’ère des télécommunications modernes, et le 21 janvier 1904, la station permanente de la tour Eiffel est créée. Elle prend place pendant 40 ans dans l’histoire de la TSF, sauvant ainsi de la destruction le monument symbole de la capitale française.

La loi du 24 juillet 1900 crée le corps des sapeurs télégraphistes, rattaché à l’arme du Génie, et ce sont ceux du 8e Régiment du génie qui utiliseront la TSF pour annoncer à la France tout entière la fin des hostilités le 11 novembre 1918. Cependant les revers militaires de la campagne de 1940 mettent en évidence l’échec incontestable des liaisons de commandement et de transmissions. La nécessité s’impose alors à l’état-major de mettre sur pied une arme indépendante.

Ainsi naît le 1er juin 1942 l’arme des Transmissions. Durant les premières années, beaucoup de difficultés doivent être surmontées : qualité du matériel, formation des spécialistes, mise à l’abri de la surveillance des contrôleurs d’armistice, maintien puis renforcement des unités de transmissions en Afrique du Nord. Le colonel Merlin, commandant les transmissions en AFN, fait alors appel au personnel féminin pour atteindre ses objectifs d’effectifs. Les « Merlinettes » répondent « présent » et participent aux campagnes de Tunisie, d’Italie, de France et d’Allemagne. L’apport des matériels alliés résout en grande partie les problèmes de dotation en moyens fil et radio.

L’Indochine, à partir de 1946, oblige les transmetteurs à s’adapter aux conditions très particulières du terrain ; les liaisons fil sont peu à peu abandonnées, le réseau radio d’infrastructure et les postes radio jusqu’aux petits échelons sont largement sollicités, les écoutes et la radiogoniométrie émergent progressivement. Dans les années 1950, le maintien de l’ordre en Algérie utilise systématiquement les faisceaux hertziens et les points hauts. Un régiment, 8 bataillons, 23 compagnies de transmetteurs prennent part à divers degrés aux opérations.

En 1962, les problèmes d’organisation et d’équipements reprennent le dessus. Le Réseau d’infrastructure des transmissions de l’Armée de terre (Ritter) forme l’ossature des télécommunications fixes à partir de 1968. Les centres de traitement de l’information sont rattachés à la direction centrale des transmissions en 1972. Le système opérationnel Rita voit le jour dans les unités dès 1980, et son principe est largement adopté par l’armée américaine. De même, la guerre électronique et la téléinformatique font des progrès significatifs.

Spécialité valorisée

Aujourd’hui, la réorganisation « Armées 2000 » et les enseignements de l’opération Daguet nécessitent d’associer étroitement les télécommunications et les systèmes d’information. Ce nouvel ensemble plus large et plus complet évite désormais la confusion entre la mission « transmissions » et l’arme « transmissions », tant il est vrai que les problèmes de communication et d’information sont une préoccupation de tous, sans notion d’appartenance à une arme. En contrepartie, l’homme de l’art, l’architecte, l’expert… de ces questions doivent appartenir, plus que jamais, à un corps de spécialistes dont le métier se voit ainsi valorisé. Aujourd’hui 23 000 transmetteurs, soit la moitié des sapeurs télégraphistes de 1918, rendent les services les plus complets, les plus sûrs, les plus disponibles, par tous les temps et en tous lieux.

Passant du pigeon voyageur à la puce électronique en quelques décennies, les transmissions se conjuguent désormais avec la numérisation de l’information, l’intégration des services, le spatial et les moyens de renseignement. Elles se trouvent ainsi au centre des préoccupations de la défense d’aujourd’hui. ♦

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