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  • Revue n° 542 Mai 1993
  • Armée de terre - L'engagement des unités dans des actions de non-guerre

Armée de terre - L'engagement des unités dans des actions de non-guerre

Jean Rivière, « Armée de terre - L'engagement des unités dans des actions de non-guerre  » Revue n° 542 Mai 1993 - p. 188-189

La contribution de l’Armée de terre à des actions humanitaires ou à des opérations de maintien de la paix n’est pas nouvelle en soi. Ce qui est nouveau, c’est la généralisation de ces actions sous l’égide de l’ONU ou dans le cadre d’organisations de sécurité régionales.

Dans toutes ces actions, on retrouve un certain nombre de caractéristiques dont les principales sont les suivantes : l’accord à l’intervention donnée par les parties en conflit ; la légitimité de l’intervention consacrée par un mandat reçu d’une instance internationale ainsi que son application par une force multinationale ; la volonté de respecter la souveraineté des pays d’accueil ; la finalité humanitaire.

L’Armée de terre a été amenée, par son engagement très important (1) depuis deux ans dans des opérations de prévention ou de gestion de crise, à préciser son concept dans ce domaine. Trois sortes d’opérations envisageables ont été distinguées.

Les actions humanitaires. Elles recouvrent essentiellement trois aspects : l’évacuation des ressortissants, l’assistance aux populations et l’intervention en cas de catastrophe naturelle ou technologique. En fonction des circonstances, elles peuvent viser à assurer la protection et la sécurité de populations menacées en raison de l’hostilité du milieu ou de l’environnement dans lequel elles sont situées, afin de prodiguer l’assistance humanitaire.

Les actions de maintien de la paix. Conduites de façon pacifique, elles cherchent à limiter toute escalade, à interdire ou au moins circonscrire tout affrontement direct, à faire baisser les tensions et à permettre une reprise du dialogue. Elles aussi reposent sur le respect de la souveraineté des États, la concertation et la négociation entre les parties. Elles ne visent pas à imposer une solution, mais seulement à créer les conditions nécessaires à son élaboration. Les modes d’actions les plus fréquents sont l’aide au processus politique en faveur de la paix, l’application et le contrôle d’un cessez-le-feu, l’interposition, l’assistance opérationnelle.

Les actions de rétablissement de la paix. Elles se situent conformément au chapitre VII de la Charte des Nations unies. Ces opérations consistent à imposer par la force une solution aux protagonistes d’une crise. Les buts peuvent être les suivants : la protection d’un pays victime ou menacé d’une agression, la défense d’intérêts nationaux ou communs avec d’autres pays, le maintien ou le rétablissement de la souveraineté nationale. Elles n’excluent pas à l’évidence des conflits de basse, moyenne ou haute intensité.

Quel que soit le type des engagements, leur faisabilité suppose une légitimité internationale qui sera d’autant plus forte qu’ils se feront sous le contrôle d’organismes internationaux (ONU) ou régionaux (CSCE, UEO…) et avec le concours de forces multinationales.

On pourrait estimer avec juste raison que le recours aux forces armées n’est pas la seule option possible pour certaines actions humanitaires et que l’emploi de personnels et de moyens civils est aussi envisageable. Dans la pratique, il est rarement possible à ces derniers d’intervenir seuls car le climat d’insécurité qui règne dans les zones où les actions sont décidées implique un déploiement de forces en mesure d’assurer la sûreté immédiate, de restaurer par des actions de défense et de contrôle de zone un périmètre de sécurité, enfin de déployer les moyens logistiques nécessaires à l’assistance des populations civiles. Les interventions actuelles au Cambodge, en Bosnie et en Somalie sont là pour nous le rappeler. ♦


(1) 11 000 hommes dont 8 800 sous l’égide de l’ONU sont actuellement engagés. Voir notre chronique « Actions internationales ».

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