Armée de terre - Les restructurations dans l'Armée de terre en 1994
Les bouleversements géopolitiques et géostratégiques, tant en Europe que hors d’Europe, les effets de la crise économique mais aussi la rapidité des progrès technologiques ont conduit la quasi-totalité des pays occidentaux, ainsi que ceux de l’ex-Pacte de Varsovie, à redéployer leurs dépenses publiques et à réduire plus ou moins fortement leur effort de défense.
La France s’inscrit, elle aussi, dans ce contexte et c’est ce qui a amené l’Armée de terre à proposer au pouvoir politique les évolutions contenues dans le « Projet 1997 », qui devrait voir passer progressivement le format de l’Armée de terre de 280 000 hommes en 1991, à 225 000 et si possible 230 000 en 1997. Parallèlement, d’autres réformes ont vu le jour : « Armées 2000 », réorganisation du commandement territorial, service militaire à 10 mois et disponibilité opérationnelle différenciée (DOD), pour ne citer que les principales.
Les mesures de réorganisation décidées pour 1994, comme celles réalisées les années précédentes (1), font partie de la mise en œuvre progressive du « Projet 1997 » qui vise à adapter l’Armée de terre à l’évolution du contexte géostratégique. Ces mesures comportent un nombre important de dissolutions (la valeur d’une division, comme en 1993), mais aussi des transformations et quelques créations. Elles n’hypothèquent aucune des options que pourrait prendre le Livre blanc dont la réalisation a été annoncée par le Premier ministre en vue de servir de base à la future programmation militaire.
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