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  • Revue n° 555 Juillet 1994
  • Défense dans le monde - La politique de défense allemande

Défense dans le monde - La politique de défense allemande

Claude Monier, « Défense dans le monde - La politique de défense allemande  » Revue n° 555 Juillet 1994 - p. 166-167

Si la fin de la confrontation Est-Ouest et l’avènement de la démocratie dans la plupart des pays de l’Est permettent de ne plus envisager des conflits militaires généralisés en Europe, il n’en reste pas moins qu’il existe un potentiel de crises dans un environnement géostratégique étendu qui peut constituer, à terme, une menace directe pour l’Allemagne.

Concernée par cet ensemble de risques et soucieuse de vouloir jouer un rôle à la mesure de sa puissance économique et de ses intérêts mondiaux, l’Allemagne a redéfini une politique de défense ; celle-ci s’inscrit dans les réflexions menées au sein de l’Alliance atlantique et de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), mais comporte également une perspective élargie aux autres systèmes de sécurité collectifs (CSCE, ONU, etc.).

L’Allemagne prend donc en considération : la déstabilisation politique de l’ex-URSS ; la résurgence des nationalités et des minorités ; les flux migratoires générateurs d’insécurité ; les interventions de maintien et de rétablissement de la paix menées par l’ONU ; l’ubiquité du terrorisme ; la prolifération des armes de destruction massive balistiques et autres ; l’apparition d’arsenaux militaires sur les pourtours de la Méditerranée. Comme ses partenaires de l’Alliance, elle s’interroge sur les fragilités des flancs Nord et Sud de l’Europe.

L’Allemagne insiste enfin, davantage peut-être que ses partenaires, sur les risques inhérents à l’effondrement économique de ses voisins de l’Est. Cela explique son engagement en faveur d’un soutien des jeunes économies libérales, ou en voie de l’être, et éclaire sa conception de la défense et de la sécurité où le volet économique prend une importance accrue par rapport à celle du volet strictement militaire.

Rodée à 45 ans de pratique avec l’Alliance et soucieuse de maintenir des liens privilégiés avec l’Otan, l’Allemagne entend affirmer cependant sa souveraineté et s’efforce de mener une politique de défense équilibrée entre trois attitudes parfois contradictoires à l’égard : des États-Unis qui apparaissent aux yeux des Allemands comme garants de leur sécurité ; de l’Europe occidentale et de sa politique de sécurité commune où elle veut jouer un rôle moteur ; de l’Europe de l’Est qui lui permet de s’ouvrir davantage vers des pays libérés du communisme et d’y exercer à nouveau son influence.

Comme cela a été annoncé dans le Livre blanc de 1994 « sur la sécurité de la République fédérale d’Allemagne [RFA], ainsi que sur la situation et l’avenir de la Bundeswehr », la politique extérieure et de sécurité allemande est centrée sur cinq intérêts essentiels :

– assurer la liberté, la sécurité et le bien-être de la population allemande et l’intégrité du territoire national ;
– promouvoir l’intégration des démocraties européennes dans l’Union européenne (UE), ce qui assurerait liberté et sécurité également pour l’Allemagne ;
– maintenir, sur la base de valeurs partagées et d’intérêts analogues, une alliance durable avec les États-Unis en tant que puissance mondiale ;
– rapprocher ses voisins orientaux des structures occidentales dans un esprit d’harmonisation et de partenariat ;
– faire respecter à l’échelle mondiale le droit international et les droits de l’homme et instaurer un ordre économique mondial équitable, fondé sur les règles de l’économie de marché.

Les défis internationaux et les intérêts donnés exigent une approche visant notamment à : préserver la paix et la sécurité en Europe et au profit de l’Europe ; adapter les alliances et améliorer la capacité d’action des institutions de sécurité dont l’Allemagne est membre ; stabiliser et intégrer l’Europe centrale et orientale ; obtenir les conditions préalables nécessaires pour permettre à l’Allemagne une participation active aux missions internationales de maintien ou de rétablissement de la paix sur la base de la Charte des Nations unies ou au sein de la CSCE.

Pour être à même de réaliser une telle politique, l’Allemagne souhaite conserver des effectifs et des équipements qui puissent lui permettre de rester la puissance militaire la plus importante de l’Europe occidentale, dans le domaine aéroterrestre notamment.

Cependant, la Bundeswehr est confrontée à deux problèmes majeurs :

– un souci budgétaire et une planification remise en question à la suite d’économies imposées par le gouvernement ; en effet, la planification 1993-2005 de la Bundeswehr qui se fondait sur un budget annuel de 50 milliards de DM a été révisée et prévoit jusqu’en 1997 un budget de 47,5 Md de DM ; par ailleurs, les investissements iront en priorité aux nouveaux Länder (mise aux normes occidentales de l’infrastructure) ;
– des difficultés de ressources concernant les effectifs, liées à des raisons démographiques et aux préférences manifestées par la jeunesse allemande pour le service civil ; la réglementation concernant les objecteurs de conscience a également une influence dans ce domaine.

La politique que souhaite conduire le ministre de la Défense allemand pour mener à son terme la restructuration des forces armées, afin de leur permettre de remplir leurs missions, est contestée par l’opposition mais également au sein de la coalition gouvernementale. Il est fort probable que des décisions de fond touchant les effectifs de la Bundeswehr, la durée du service militaire, le maintien de certains grands programmes d’équipement, ne seront prises qu’à l’issue des élections législatives de septembre 1994. On peut noter par ailleurs que si le maintien de la conscription en Allemagne a été réaffirmé par le gouvernement, un sondage d’opinion fait ressortir que deux tiers de la population allemande seraient favorables à un abandon du service militaire. ♦

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