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  • Revue n° 582 Décembre 1996
  • Marine - L'École des systèmes de combat et armes navales (Escan)

Marine - L'École des systèmes de combat et armes navales (Escan)

Adam Galbet, « Marine - L'École des systèmes de combat et armes navales (Escan)  » Revue n° 582 Décembre 1996 - p. 172-174

Cette école fait partie du Centre d’instruction naval de Saint-Mandrier, au sud de la rade de Toulon. Elle a été inaugurée par le chef d’état-major de la marine le 20 septembre 1995.

Comprenant pour l’instant deux grandes options, lutte au-dessus de la surface (LAS) et lutte sous la mer (LSM), l’Escan accueille, chaque année, depuis 1995, de septembre à juillet, une quarantaine d’élèves pour y former la majorité des officiers de deuxième niveau (1) des forces de surface et sous-marines. La création et la définition du contenu d’une troisième option — flotteur logistique sécurité (FLS) — se poursuivent encore aujourd’hui et s’achèveront en juillet 1997.

Une volonté

Cette école s’insère dans un nouveau dispositif de formation. Cohérent et plus progressif, ce dernier est mieux adapté à la préparation des hommes aux emplois qu’ils auront à remplir tout au long de leur carrière.

En effet, depuis 1993, la marine nationale a réformé le cursus de formation de ses officiers. On distingue maintenant deux niveaux d’emploi de spécialistes, mentionnés plus haut. Les connaissances de spécialiste de niveau 1 s’acquièrent en quatre mois, durant la formation initiale (étalée sur trois années : École navale, Jeanne d’Arc et école de spécialité de premier niveau). La formation de deuxième niveau s’effectue, en général quatre ans après, dans une école d’ingénieur ou à l’Escan. À temps de formation équivalent, les connaissances de spécialiste sont donc délivrées de façon plus progressive et mieux adaptée à la logique de « systèmes » qui prévaut sur les bâtiments modernes.

Les objectifs de formation de l’Escan s’inscrivent dans des perspectives à court, moyen, et long terme :

— à court terme, il s’agit de préparer des officiers aux responsabilités qui seront les leurs sur de grands bâtiments, comme chef de service ou officier de quart « opérations » (OQO) : complexité de la préparation et de la conduite des opérations, des environnements, des systèmes de combat intégrés, évolution des tactiques et des techniques ;
— à moyen terme, les officiers issus de l’Escan devront être aptes à remplir des fonctions d’expert sur les différents systèmes et être capables de servir, sans autre formation, dans des états-majors ;
— à long terme, la formation dispensée à l’Escan vise à apporter aux officiers des connaissances qu’il est nécessaire de posséder pour se présenter au concours du Collège interarmées de défense (CID) ou pour poursuivre une carrière valorisante.

La genèse

La création de l’Escan est le résultat d’une démarche progressive, qui a nécessité le recours aux ressources de plusieurs composantes de la marine et à celles d’organismes extérieurs pour mener à son terme la conduite de ce projet, selon une méthodologie très semblable à celle de la conduite des programmes d’armement.

Ainsi la phase définition, menée par la direction du personnel militaire de la marine, entreprise dès 1993, a permis de spécifier les objectifs de formation et d’élaborer les premiers projets de programme de l’école.

Le Centre d’instruction naval de Saint-Mandrier s’est vu confier, en juin 1994, la phase de développement, avec pour objectifs l’élaboration de la totalité des programmes détaillés de formation et la création du contenu de l’ensemble des cours. Cette tâche de grande ampleur a mobilisé de nombreux instructeurs du centre, mais a fait aussi appel à d’autres compétences ; ainsi 200 heures de cours, soit 20 % des heures d’instruction, sont confiées à des intervenants extérieurs, militaires ou civils. Gage de qualité et de pertinence de la formation qui est dispensée à l’Escan, cette ouverture sur l’extérieur témoigne du souci de bâtir une école évolutive, en relation avec l’actualité technique et opérationnelle.

Une approche originale

Le défi consistait aussi en l’élaboration d’une nouvelle pédagogie, adaptée à des officiers possédant déjà une maturité conférée par l’exercice de quatre années de responsabilités professionnelles embarquées : valorisation des connaissances des élèves, travaux personnels, environnement pédagogique performant sont les principales options retenues pour que l’année passée à l’Escan soit enrichie de la participation des élèves à leur propre formation.

Les élèves des options LAS et LSM reçoivent une formation comprenant deux phases : un premier trimestre consacré à la formation générale et opérationnelle, puis deux trimestres consacrés à celle sur les systèmes de combat et d’information.

La formation générale repose principalement sur l’apprentissage de la méthode d’appréciation de situation militaire, sur la sensibilisation aux techniques journalistiques et audiovisuelles actuelles et à celles de management pratiquées aujourd’hui. La formation opérationnelle doit préparer aux fonctions d’officier de quart « opérations » de grand bâtiment de combat, c’est-à-dire rendre l’officier apte à s’impliquer dans la préparation et la conduite d’opérations complexes. Elle comprend également un complément destiné à éclairer au mieux l’organisation du commandement lors d’opérations multilatérales, à former les élèves à l’exploitation des aides au commandement et à rappeler les principes d’organisation des échanges d’informations entre forces.

Les deuxième et troisième trimestres sont alors consacrés à la formation scientifique et à celle sur les différents systèmes de combat et d’information en service à bord des unités de la marine. Concernant cette dernière, il était illusoire de vouloir faire connaître aux élèves l’ensemble des systèmes propres à chaque domaine de lutte : ainsi ceux retenus l’ont été en raison soit de leur exemplarité (architecture, intégration), soit de leur universalité (comme le Crotale ou Syracuse). Cette formation constitue l’originalité essentielle de l’Escan et vise à faire acquérir aux officiers une méthodologie de compréhension des systèmes de combat, plus que leur connaissance technique détaillée. Par ailleurs, durant cette période, les élèves disposent de créneaux de travaux dirigés afin de leur permettre de conduire des études ou des travaux personnels nécessaires à l’approfondissement et à l’assimilation de leur formation.

L’option FLS, toujours en cours d’élaboration, comportera un important tronc commun de formation avec les deux autres options couvrant l’ensemble de la formation générale, de la formation scientifique et de la formation théorique sur les systèmes de combat. Sa spécificité résidera dans un enseignement de la logistique et dans des modules particuliers de la formation sur les systèmes.

Un premier bilan satisfaisant

La création de cette école destinée à former les générations d’officiers des années 2000 aura donc mobilisé de multiples énergies. Trente-six officiers en auront bénéficié au cours de cette première année de fonctionnement.

En raison des objectifs affichés, l’Escan devra rester attentive aux mutations des tactiques et des techniques. Cependant, on peut d’ores et déjà affirmer que son enseignement est à la hauteur de l’enjeu : fournir à la marine les spécialistes de haut niveau dont elle aura besoin. ♦


(1) Les emplois de niveau 1 correspondent à l’exercice de responsabilités simples et à l’apprentissage d’un domaine donné. Dès le niveau 2, l’officier accède à des emplois de chef de service mettant en œuvre dans des environnements complexes des matériels perfectionnés et en permanente évolution.

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