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  • Revue n° 756 Janvier 2013
  • Transition, disent-­ils…

Transition, disent-­ils…

Dominique David, « Transition, disent-­ils…  » Revue n° 756 Janvier 2013 - p. 29-32

Identifier les transitions en cours, c’est imaginer un autre état d’équilibre pour remplacer celui disparu avec la guerre froide. Or, penser l’avenir, c’est souvent imaginer avec les outils d’hier ce que sera demain et l’in­stabilité actuelle ne laisse entrevoir aucune régulation capable de relayer une société internationale éclatée. 

Transition, They Say...

To identify the ongoing transitions, is to imagine another equal state to replace the one that disappeared with the Cold War. Yet, thinking of the future, it is often imagined with the tools of yesterday. The inability to know what tomorrow will bring and the current instability do not allow us to conceive a single organization capable of taking over today’s splintered international society.

La transition est confortable. D’un monde connu à un autre qu’on s’imagine aussi stabilisé, le mouvement apparaît raisonnable : il n’y a pas de transition vers le désordre… Mais le terme n’a guère de sens pour déchiffrer ce que nous avons sous les yeux. Seuls les historiens pourront, rétrospectivement, en user. Et, surtout, les facteurs à l’œuvre semblent tellement massifs qu’il est difficile d’imaginer la stabilisation d’un système à venir.

Instabilité

Parmi ces facteurs, il faut citer en premier le balancement, inauguré à la fin du siècle dernier, entre globalisation et parcellisation du monde. Un balancement en quelque sorte naturel : l’ouverture des portes et des frontières, la convocation à un niveau supérieur d’universalisme, l’impuissance d’une mondialisation galopante à créer, au même rythme, les instances de sa propre régulation, tous ces éléments produisent, par contrecoup, la recherche d’identité au plus près de soi, le réflexe de rétraction, la peur du grand large ou simplement de l’autre. Rien de surprenant non plus à ce que ces réflexes, dûment enregistrés ces deux dernières décennies, s’aggravent aujourd’hui, crise économique aidant. Nous croyons à raison l’exemple européen emblématique : si la crise perdure, elle incitera les entités politiques bien au-delà du vieux continent au repliement sur soi. Et si ce repliement n’est pas technico-économique – le protectionnisme – il aura de bonnes chances d’être politique ou idéologique. Avec un cocktail inédit, celui d’une ouverture maintenue au moins par les technologies nouvelles et d’une crispation sur des références identitaires qui pourrait emprunter de multiples visages.

Qui peut gouverner cela ? Les États ? Ils ont désormais une position très paradoxale. Ils sont sans conteste centraux quand les choses vont mal : lors des crises financières, des crises internationales, des attaques terroristes ou face aux éléments naturels déchaînés, on ne s’adresse qu’aux États, à défaut aux syndicats d’États (ONU, organisations régionales…). On n’a jamais tant exigé des États que depuis que fut proclamée leur marginalisation au profit des sociétés civiles et des ONG. Pourtant, nous savons bien que le monde ouvert qui s’ébauche est non maîtrisable par les États en temps ordinaire ; que la gouvernance de pans de plus en plus larges des sociétés humaines ne peut résulter que de négociations entre entités très diverses (voir la fameuse gouvernance d’Internet), négociations pour lesquelles les États sont souvent mal armés. L’État, dira-t-on, reste ainsi une sorte de gouverneur à éclipses : souverain en situation exceptionnelle… Mais avec quels moyens ? Les États pourraient-ils récupérer en situation exceptionnelle ceux que les temps ordinaires leur auront ôtés ?

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