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  • Revue n° 774 Novembre 2014
  • Réflexions sur la puissance

Réflexions sur la puissance

Éric La Maisonneuve (de), « Réflexions sur la puissance  » Revue n° 774 Novembre 2014 - p. 15-22

Définir la puissance est en soi déjà affirmer celle-ci. Plusieurs approches de la puissance parcourent l’Histoire avec un principe systémique : la puissance impose une contrainte du fort vers le faible, sachant que l’équilibre n’existe pas et que le déséquilibre est inhérent à la notion de puissance.

Reflections on Power

To define power is, in itself, to state it. Many approaches to power traverse history with a systemic principle: power imposes a constraint of force on the weak, knowing that balance does not exist and that this imbalance is inherent in the notion of power.

La puissance, comme l’intelligence, est largement distribuée, rarement bien répartie et encore moins souvent bien utilisée ; elle est universelle, mais n’a de réalité que si elle parvient à s’exprimer.

Le concept de puissance mérite sans doute d’être revisité au XXIe siècle, même si, comme c’est vrai de tous les concepts, il s’est constitué une légitimité historique incontestable. Ces dernières décennies, des « émergences » notables et de toutes sortes – politiques, économiques, technologiques, sociales – ont transformé sinon le champ du moins les conditions d’exercice de la puissance. Celle-ci s’est faite plus encore multiforme, souvent opaque, parfois souterraine, toujours difficile et dangereuse à manier. Les inégalités qu’elle crée naturellement se font plus voyantes et moins contrôlables. Elles suscitent la jalousie et encore plus l’hostilité. La puissance (ou le pouvoir), en s’exerçant, construit et entretient ce qui lui permet d’exister, à savoir son propre adversaire : la puissance a besoin d’ennemi. Pire encore, la puissance ignore ses limites et conduit aux excès qui la fragilisent. Ainsi en est-on arrivé à ce paradoxe d’une puissance dans bien des domaines vulnérable, dangereuse et impuissante.

Mais la puissance est nécessaire. Avant d’en venir aux définitions et de les confronter aux réalités du monde actuel, il semble utile de rappeler que la « puissance » dans son sens le plus large est la condition même de l’action, qu’elle soit individuelle ou collective ; sans capacités, sans moyens, sans volonté, sans désir (tous arguments de la puissance), rien ne se fait, ne se construit, ne se développe, ne se transforme autrement que par la voie du hasard ou du fait de la nature. Il n’y a pas de croissance, de développement, de progrès sans exploitation raisonnée d’un potentiel, sans « volonté de puissance ». La puissance est au cœur de la vie humaine, elle est le ressort du présent et la clé de l’avenir. C’est elle, à travers la notion de projet, qui anime et fait avancer les sociétés. Pour ceux qui ne seraient pas convaincus de l’absolue nécessité, sinon de la vertu, de la puissance, procédons par antiphrase et mesurons à quel point l’impuissance est source d’immobilisme, de désordre et de chaos. La puissance est créatrice, l’impuissance est stérile.

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