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  • Revue n° 396 Février 1980
  • Adieu cavalerie

Adieu cavalerie

André Nolde, « Adieu cavalerie  » Revue n° 396 Février 1980 - p. 180-181
Auteur(s) de l'ouvrage : Général Chambe Éditions Plon, 1979 ; 282 pages

Le Général Chambe est bien connu dans les milieux militaires. Dans ses nombreux livres, inspirés pour la plupart par le souvenir des deux guerres mondiales (l’auteur était sous-lieutenant d’active de cavalerie en 1914 et colonel d’aviation en 1939), l’on a pu apprécier la vivacité d’un style direct et imagé, la précision des descriptions, mais aussi la tournure quelque peu polémique d’une pensée à laquelle on ne saurait cependant reprocher ni de manquer de sincérité, ni d’abuser de la bonne foi du lecteur.

L’actuel ouvrage, consacré à la bataille de la Marne, revêt un caractère plus personnel que les précédents. L’auteur, en effet, s’y réfère constamment à son carnet de guerre de cette période (on sera étonné de l’abondance des faits et impressions qu’il a eu ainsi le temps de noter au vol) et en cite in-exlenso de très nombreux passages. Et d’autre part, il y développe un certain nombre de théories non-conformistes, qui lui sont propres, et qu’il appuie sur une estimation trop souvent subjective de la situation stratégique et tactique aux différents moments de la bataille.

En bref, le Général Chambe estime qu’en deux occasions – le 10 septembre à Oulchy-le-Château et le 13 septembre entre Sissonne et Reims – le haut commandement français et avant tout Joffre (commandant en chef), Franchet d’Esperey (commandant la 5e Armée française) et plus particulièrement Conneau (commandant le Corps de Cavalerie du même nom) n’ont pas su saisir l’occasion qui se présentait à eux d’exploiter la situation inespérée créée par l’ouverture d’une brèche de 40 km entre les 1re (von Kluck) et 2e (von Bulow) Armées allemandes, brèche dont ils connaissent parfaitement l’existence et même les contours. Le général Chambe conteste avec véhémence les deux principaux arguments généralement invoqués par les historiens français pour expliquer cette « carence » : le manque d’effectifs et la fatigue des chevaux du Corps de Cavalerie. Pour lui, c’est l’âge des grands chefs, quels qu’aient été leurs mérites par ailleurs, leur éloignement du front, leur manque d’imagination et leur trop grande prudence qui ont empêché qu’une victoire incontestable sur la Marne ne soit devenue dès le mois de septembre la victoire clôturant les hostilités.

Ce débat donne, certes ! L’occasion bienvenue de se replonger dans l’histoire passionnante des journées d’août et septembre 1914 sur le front français. Mais, il faut bien le dire, les points de vue du général Chambe ne valent à notre avis que par la passion qu’il met à les défendre. En fait, l’intérêt de son livre est ailleurs. Il est tout entier dans ce carnet de guerre dont nous parlions plus haut, qui évoque avec une très grande intensité les graves moments qu’il fut donné de vivre à un très jeune officier de cavalerie à la tête de son peloton de dragons à la bataille de la Marne.

Quant à la question de savoir si un hurrah de cavalerie (qui curieusement se serait déroulé sur le même terrain qui vit en 1815 sous Laon l’écrasement du corps de Marmont par les 7 000 cavaliers de Blücher) aurait pu terminer la Première Guerre mondiale, il est bien évident qu’elle ne comporte pas de réponse certaine. On suivra plus volontiers l’auteur dans la conclusion, qu’il a choisie pour titre de son ouvrage. ♦

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