Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 360 Novembre 1976
  • L’économie obéissante

L’économie obéissante

R. N., « L’économie obéissante  » Revue n° 360 Novembre 1976 - p. 183-185
Auteur(s) de l'ouvrage : Georges Sokoloff Éditions Calmann-Lévy, 1976 ; 352 pages

Que l’URSS connaisse de sérieuses difficultés économiques, personne ne le conteste : les échecs répétés avec une ampleur croissante dans le secteur agricole en sont une manifestation patente. Le tassement de la croissance de l’économie soviétique a reçu en Occident et dans les pays socialistes diverses interprétations. Mais jusqu’à présent – à notre connaissance – il n’avait jamais été abordé, sous l’angle du processus décisionnel.

Sous un titre volontairement ambigu, L’économie obéissante, mais éclairé par un sous-titre plus explicite « Décisions politiques et vie économique en URSS », le denier ouvrage de Georges Sokoloff comble cette lacune.

Après avoir rappelé que, conformément à la tradition tsariste, le pouvoir en URSS était plus ou moins concentré depuis 1917 dans les mains d’un Guide. Georges Sokoloff s’interroge sur la valeur des choix économiques de ce décideur autocratique et pose d’emblée la question : « Qu’est-ce qui guide le Guide ? » qui s’est soustrait à la sanction de la société qu’il conduit.

Pour répondre à cette question, l’auteur se tourne vers le passé. Il relève dans l’histoire économique de l’URSS trois principes d’action auxquels il conserve l’appellation de la logomachie officielle « la conscience », « l’expérience », « la science et la prudence » et dont l’analyse constitue les trois parties de l’ouvrage.

1° La conscience – Dès la Révolution d’Octobre, les dirigeants soviétiques se sont présentés, non comme une émanation de la société, mais comme une avant-garde éclairée, fondant la légitimité de son pouvoir sur un niveau de conscience (au sens hégélien du terme) particulièrement élevé. À l’abri de tout contrôle « ré-actionnel » de l’environnement, ils se sont donné « les mains libres », mais sans l’assistance des « Dieux de l’histoire », selon la formule célèbre de Lénine : « Que faire ? ».

2° L’expérience – Aussi, estime l’auteur, faut-il se référer à l’idée d’expérience pour interpréter le fonctionnement effectif du système, le décideur naviguant entre les balises précédemment identifiées.

Pour illustrer cette pratique expérimentale du pouvoir, trois niveaux ont été retenus :

– l’organisation du système économique, qui, après être allée de la balise « communisme de guerre » à la balise « Nep » (1) s’est stabilisée dans une position médiane, mais privilégiant nettement « le pouvoir de commandement des instructions administratives – et non les flux financiers – sur les flux réels »,

– la politique économique suivie depuis la mise en œuvre des premiers plans quinquennaux jusqu’aux « mille et une expérimentations insensées de Khrouchtchev »,

– les relations avec l’Occident, balisées d’un côté par recueil de la « dépendance » et de l’autre par celui de l’« isolement ».

3° « La science et la prudence » – Après la chute de Khrouchtchev, accusé de subjectivisme, la conscience, comme principe de pouvoir, fut abandonnée. MM. Brejnev et Kossyguine s’engagèrent à gouverner avec « science et prudence ». Mais s’agit-il d’une modification du système décisionnel ? Celui-ci, note l’auteur, reste empirique, réagissant dans le temps contre les erreurs passées et dans l’espace contre des événements extérieurs. Ici l’auteur quitte peu à peu le domaine de l’histoire pour s’engager dans celui de la prospective et décrit une série de scénarios possibles de réactions au tassement de la croissance interne et à la crise de l’économie occidentale.

Il est peu probable, estime Georges Sokoloff que l’empirisme permette à l’URSS de trouver les solutions aux problèmes actuels de son économie. Il admet certes que le système décisionnel puisse se transformer, mais toute transformation efficace reste selon lui peu probable car « elle est soumise à un préalable majeur : une participation plus large, plus directe, plus positive du citoyen à la prise de décision ». Mais ceci ne risque-t-il pas d’être pris comme une invitation à la « désobéissance ? ».

Il convient de remarquer que le problème soulevé par le présent ouvrage est au fond celui du régulateur de la société soviétique. L’approche utilisée par Georges Sokoloff peut être utilisée pour d’autres « matières » que l’économie. ♦


(1) Nep : la nouvelle politique économique instaurée en 1920 en raison de la nécessité de rétablir des échanges économiques avec les pays capitalistes.

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Juin 2025
n° 881

L’avenir des alliances militaires

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

18-06-2025

Lettre d’intention entre la France et l’Espagne pour assurer la production d’A400M Atlas jusqu’à fin 2028

10-06-2025

Salon du Bourget 2025 : l’Onera développe ses projets d’innovation phares

04-06-2025

Une 4e FDI pour la Grèce

01-06-2025

Polaris 25 : une préparation grandeur nature à la guerre de haute intensité

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.