Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 343 Avril 1975
  • Israël : la mort en face

Israël : la mort en face

P. P., « Israël : la mort en face  » Revue n° 343 Avril 1975 - p. 183-183
Auteur(s) de l'ouvrage : Jacques Derogy et Jean-Noël Gurgand Éditions Robert Laffont, 1975 ; 384 pages

Livre d’histoire immédiate, comme le précisent eux-mêmes les auteurs, Israël : la mort en face se recommande non seulement parce qu’il est un ouvrage vivant et agréable à lire mais aussi parce qu’il est susceptible d’apporter à tous ceux qui veulent comprendre l’année critique de l’histoire d’Israël, celle de la guerre du Kippour (1973), une documentation et un ensemble de témoignages de nature à alimenter leur réflexion.

Les auteurs manifestent une profonde connaissance de la réalité d’Israël et plus encore de la mentalité de son peuple. C’est par l’étude de la société israélienne depuis le début de ce siècle qu’ils tentent d’expliquer comment l’une des plus grandes victoires d’Israël, au point de vue strictement militaire, s’est transformée en une cruelle défaite politique. L’autopsie de cette défaite et de la crise de morbidité qui l’accompagne donne toute son ampleur à ce livre qui s’ouvre pourtant à la manière d’une œuvre de Cornélius Ryan. Car il s’agit bien d’un de ces nombreux reportages où l’on voit apparaître tour à tour les témoignages de simples combattants, les incertitudes et les hésitations du commandement et les commentaires après-coup des spécialistes.

Non sans raison, les auteurs insistent sur la confiance initiale d’Israël qui confine à l’aveuglement et au complexe de supériorité, à la veille du Kippour ; une confiance grosse de l’impéritie qui va mener l’État au seuil de sa perte après quelques heures de bataille. Tous les efforts pour retourner la situation, toutes les réussites de la fin de la guerre ne réussiront pas à effacer, dans l’opinion israélienne, le traumatisme des premières heures. À jamais Israël restera frappé de cette angoisse que chaque attentat palestinien vient ranimer. Le Kippour 1973 aura été le grand tournant de l’histoire de l’État hébreu. Avec cette guerre, c’est l’équipe historique des vainqueurs de 1967 – Dayan, Eban, Meir – qui mord la poussière. C’est avec une extrême minutie que les auteurs réussissent à nous rendre compte de ce naufrage. Les événements parlementaires de l’année 1974 viennent confirmer et illustrer leurs propos.

Mais, par-delà cette histoire anecdotique se révèle le problème fondamental : celui de l’existence même de l’État d’Israël, aujourd’hui abandonné par l’Europe et seul, ou presque, face aux Palestiniens. Le dernier chapitre tombe comme un couperet : « L’année des Palestiniens », comme si l’arrivée triomphale de Yasser Arafat à l’ONU en octobre 1974 sonnait le glas des espoirs d’Israël. Une phrase résume cet excellent ouvrage : « Être Israélien, c’était naguère un état d’esprit, c’est devenu un état d’âme ».

Jacques Derogy et Jean-Noël Gurgand ont le mérite de ne pas cacher leur camp. Tous deux se font les défenseurs d’Israël et leurs critiques à l’égard des dirigeants arabes qui depuis 1947 n’ont rien fait pour porter remède au drame palestinien sont particulièrement sévères. Ce parti pris n’exclut pas l’honnêteté intellectuelle. L’objectivité n’a jamais interdit le choix. ♦

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Juin 2025
n° 881

L’avenir des alliances militaires

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

04-06-2025

Une 4e FDI pour la Grèce

19-05-2025

Exposition « Jean Gaumy et la mer » au Musée national de la Marine

14-05-2025

Maritimisation et trafic portuaire : bilan 2024

14-05-2025

Observations de la Cour des comptes sur l’organisation budgétaire de la mission « Défense »

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.