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  • Revue n° 030 Novembre 1946
  • Le Drame de l’Armée de l’Armistice

Le Drame de l’Armée de l’Armistice

Henry Freydenberg, « Le Drame de l’Armée de l’Armistice  » Revue n° 030 Novembre 1946 - p. 714-715
Auteur(s) de l'ouvrage : Étienne Antherieu Éditions des Quatre-Vents, 1946 ; 139 pages

Dans la préface de son livre, M. Antherieu écrit que l’armée de l’armistice si mal connue a, dans des circonstances très difficiles, poursuivi dans l’ombre une tâche ingrate.

Les conditions imposées par les Allemands à la suite de notre défaite ont fixé un effectif dérisoire à l’armée française et l’ont privée de tout matériel moderne, mais certains chefs préparent une nouvelle armée en vue d’aider les Alliés ultérieurement. Leur premier soin est de camoufler du matériel et ils y réussissent grâce à des prodiges d’ingéniosité et au dévouement de beaucoup. 65 000 fusils, 9 500 armes automatiques, 200 mortiers, 55 canons de 75, 18 de 47, 90 de 25, 1 000 tonnes de munitions d’infanterie, 9 000 obus de 75, 150 000 grenades et tout un énorme matériel du génie, des transmissions, de santé, etc. doivent permettre de détripler les 8 divisions d’infanterie et d’obtenir 20 groupes mobiles. Des ateliers clandestins fabriquent des tourelles pour 45 automitrailleuses. 225 camions sont transformés en automitrailleuses. L’infatigable commandant Mollard est l’animateur de cet énorme travail clandestin.

En 1942, le général Verneau pense que les hostilités vont pouvoir reprendre avec le débarquement des Alliés en France ; il donne l’ordre de faire sortir le matériel des cachettes pour pouvoir le répartir rapidement. Mais, le 11 novembre, les Allemands franchissent la ligne de démarcation et bientôt presque tout le matériel péniblement camouflé est repris par les Allemands. Une petite quantité va seulement au maquis en raison du manque de liaison.

Les chantiers de jeunesse camouflent du personnel, l’École de Bellevue forme des pilotes et, en 1942, 27 groupes d’aviation française (22 en Afrique du Nord, 5 en Afrique occidentale française) reprendront effectivement la lutte aux côtés des Alliés.

Pourquoi n’y a-t-il pas eu lutte le 11 novembre ? Il y avait le plan « Giraud », mais ce plan échoue parce que les Alliés débarquent en Afrique du Nord et non en France, et le général Verneau, qui avait tout préparé, est obligé de laisser les politiciens appuyés par le ministre de la Guerre du moment accomplir l’inqualifiable action, de désarmer les troupes sans combat.

L’Organisation de résistance de l’Armée (ORA) avait espéré refaire une armée et rassembler toutes les énergies autour d’elle. Elle n’y a pas réussi, par manque de liaison et aussi en raison de la défiance de certains maquis orientés vers une action immédiate. L’arrestation du général Verneau et du colonel Mollard décapite l’ORA, mais le général Revers prend leur suite. Beaucoup d’anciens de l’ORA gagnent le maquis. Tolérés, puis acceptés, ils fournissent des cadres de valeur à la résistance et M. Antherieu conclut cet ouvrage captivant en citant les paroles du Taciturne. Mais elles ne s’appliquent pas complètement, car si la non-réussite n’empêche pas la persévérance, l’espérance est à la base de toute entreprise.

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