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  • Revue n° 104 Juin 1953
  • Le grand Carnot. T. II : 1792-1823, L’organisateur de la Victoire

Le grand Carnot. T. II : 1792-1823, L’organisateur de la Victoire

H. C., « Le grand Carnot. T. II : 1792-1823, L’organisateur de la Victoire  » Revue n° 104 Juin 1953 - p. 766-766
Auteur(s) de l'ouvrage : Marcel Reinhard Librairie Hachette, 1950 ; 746 pages

Faisant suite au premier tome De l’Ingénieur au Conventionnel, que la critique a salué comme la première biographie complète de Lazare Carnot le nouvel ouvrage de M. Marcel Reinhard fait connaître, en un brillant exposé la longue carrière mouvementée de l’homme qui fut une des grandes figures de la Révolution.

C’est d’abord le représentant en mission à la frontière des Pyrénées, puis à l’Armée du Nord, où il se révèle par son activité, son esprit méthodique, son civisme et son énergie. Entré au Comité du Salut public, il s’y impose par la largeur de ses vues et l’étendue de ses connaissances, et il est chargé des Affaires militaires qu’il mène avec l’éclat que l’on sait.

Au sein du Comité, Carnot a de graves démêlés avec Robespierre, dont il condamne la dictature sanglante. Lors de la Réaction thermidorienne qui suit la chute du tyran, il n’échappe que de justesse à la proscription qui frappe ses anciens collègues. Mais selon l’expression de M. Reinhard : « Le stratège sauve le terroriste ». Menacé par le coup d’État du 18 fructidor an V, il est contraint de quitter la France et de se réfugier en Suisse.

Rappelé d’exil par le Consulat, il se voit offrir par Bonaparte le portefeuille de la Guerre. Mais deux personnalités aussi fortes ne peuvent s’entendre longtemps, et le ministre donne sa démission au bout de quelques mois. Carnot ne sortira de la retraite qu’en 1814, pour offrir ses services à Napoléon qui le nomme général de division et gouverneur d’Anvers. Carnot en soutient victorieusement le siège et conserve cette place à la France. À son retour de l’Île d’Elbe, l’empereur choisit Carnot pour ministre de l’Intérieur. Au lendemain de Waterloo, Carnot sera le seul à conserver la tête froide au milieu du désarroi général. Nous adresserons pourtant le reproche à l’auteur de n’avoir pas mentionné l’entrevue au cours de laquelle le ministre conseille à l’Empereur, désemparé, de se rendre aux États-Unis d’Amérique – conseil que le captif de Sainte-Hélène regretta amèrement de n’avoir pas suivi.

M. Reinhard a pareillement passé sous silence l’attitude énergique de Carnot, qui, au Conseil des ministres et seul de son avis, adjure l’Empereur de reprendre la tête de ses troupes, de déclarer la patrie en danger, et de « résister à outrance sur la Loire ». Même omission en ce qui concerne le duel oratoire émouvant, qui, à la Chambre des Pairs, met aux prises le maréchal Ney, revenu de l’enfer de la bataille, déclarant que tout est perdu, et Carnot répliquant froidement que rien n’est désespéré. Proscrit par la Restauration, Carnot part une seconde fois pour l’exil, et après un séjour en Pologne, il se retire à Magdebourg, où il mourra le 2 août 1823 à l’âge de 70 ans.

Ouvrage solidement construit, grâce à des matériaux d’une extraordinaire richesse – non seulement l’auteur a puisé aux sources innombrables des documents officiels, mais il a eu la bonne fortune de prospecter les archives de la famille Carnot – ce monument d’érudition a sa place marquée dans toutes les bibliothèques. ♦

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