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  • Revue n° 040 Septembre 1947
  • The Last Days of Hitler [Les derniers jours de Hitler]

The Last Days of Hitler [Les derniers jours de Hitler]

C., « The Last Days of Hitler [Les derniers jours de Hitler]  » Revue n° 040 Septembre 1947 - p. 424-425
Auteur(s) de l'ouvrage : Hugh R. Trevor-Roper Éditions Macmillan, 1947 ; 281 pages

Quoique, depuis le procès de Nuremberg, la lumière ait été complètement faite sur les événements déconcertants et tragiques qui accompagnèrent les derniers jours du siège de Berlin et ceux du IIIe Reich, le livre que nous présente M. Trevor Roper garde un extraordinaire intérêt.

Il s’agit ici d’une enquête à l’anglaise, patiemment menée par des officiers de l’Intelligence Service, où chaque affirmation repose sur les déclarations recoupées de plusieurs témoins oculaires. Enquête qui nous fait pénétrer au sein d’un microcosme inhumain, d’un véritable cercle de fous, coupés entièrement du monde, sans contact avec la réalité, celui du Führer-bunker, creusé à 20 mètres sous terre dans le jardin de la Chancellerie du Reich, où le maître du Nazisme vécut ses dernières heures.

Tout d’abord Roper nous décrit longuement les principaux membres de la « Cour » de Hitler : Hermann Gœring, Joseph Gœbbels, Heinrich Himmler, Martin Bormann, Albert Speer et les généraux fantoches Wilhem Keitel et Alfred Jodl.

Pour lui deux de ces hommes seulement avaient de la valeur : Joseph Gœbbels, dont il apprécie la clarté latine de l’intelligence et la magistrale façon dont il remplit son rôle de chef de la Propagande du Reich, et surtout Albert Speer sur le cas duquel il se penche longuement, car Speer fut le seul homme qui, ayant approché le Führer, ne se laissa pas subjuguer intellectuellement par lui. Speer eut le courage incroyable, étant donné l’omnipotence quasi-divine de Hitler, de s’opposer à sa politique de « Terre brûlée » et d’universelle destruction. S’il reste encore en Allemagne des ouvrages d’art, des usines et des manufactures, c’est à Speer que les Allemands le doivent. Et cependant, Speer, qui avait pensé supprimer Hitler et sa clique en envoyant des gaz asphyxiants au sein du Bunker, renonça à sa tentative quand il comprit que le Führer restait, jusqu’au bout, le seul homme ayant la confiance totale du peuple germanique.

Contrairement à ce que beaucoup d’Occidentaux croyaient en effet, Hitler fut, jusqu’à sa dernière heure, le Maître absolu du parti nazi et de toute l’Allemagne. Même pendant les derniers jours, au moment où son autorité ne reposait plus sur aucun support matériel, où seulement quelques fidèles restaient avec lui dans les ruines de Berlin encerclé par les Russes, pas un des grands chefs nazis n’osa s’opposer à ses décisions, quelles qu’elles fussent ! Gœring, qui avait cru en ces instants pouvoir saisir sa succession fut foudroyé par un télégramme de quelques mots émanant de ce prisonnier sans puissance réelle, et aussitôt arrêté. Himmler, pour avoir voulu négocier – et pourtant après quelles hésitations ! – fut, lui aussi, excommunié par le Dieu et finalement repoussé par tous. Le 29 avril, encore, c’est-à-dire la veille de sa mort, Hitler faisait exécuter Hermann Fegelein [officier de liaison entre Hitler et Himmler], suspect de trahison, dans les jardins de la Chancellerie. Le pouvoir magique de ses yeux glauques, qui hypnotisaient tous ceux qui l’approchaient, dura jusqu’au bout quoiqu’il fût devenu, physiquement, une véritable ruine, à la suite de l’attentat du 20 juillet, et, surtout, à cause des drogues que lui faisait prendre son médecin personnel, le Dr Morell, un charlatan sans valeur et sans conscience.

Le récit de la décision de Hitler de rester à Berlin et d’y mourir, celui des dernières conférences militaires, celui des conclaves qui réglèrent la succession, et enfin surtout celui du mariage, du double suicide et de l’ordalie finale des corps d’Adolf Hitler et d’Éva Braun devant la sortie de secours de l’abri atteint dans sa précision minutieuse, une sauvage grandeur. Puis viennent le récit du double suicide des Gœbbels, suivant fidèlement le héros dans la tombe, et enfin, celui de l’exode des derniers survivants du Führer-bunker.

Dans un dernier chapitre, qu’on nous permettra de trouver le moins bon de l’ouvrage, M. Trevor Roper cherche à répondre à deux questions : Comment des minus habentes comme les grands dignitaires du parti nazi (M. Roper dit « des singes ») ont-ils pu s’emparer du pouvoir et le garder ? En second lieu, comment ont-ils pu arriver si près de la victoire ? questions auxquelles il ne donne pas, à beaucoup près, de satisfaisantes réponses.

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