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  • Revue n° 792 Été 2016
  • Onuci : éléments de réflexion pour un post-mortem

Onuci : éléments de réflexion pour un post-mortem

Maxime Ricard, « Onuci : éléments de réflexion pour un post-mortem  » Revue n° 792 Été 2016 - p. 115-120

L’Onuci a été un acteur important de la crise ivoirienne. La fin de cette mission prévue d’ici le printemps 2017 permet de dresser un bilan certes positif mais qui peut susciter quelques interrogations. Il conviendra de rester vigilant dans la perspective de l’élection présidentielle de 2020 afin de préserver des acquis encore fragiles.

ONUCI: elements of reflection for a post-mortem

ONUCI played an important role in the Côte d’Ivoire crisis. The end of this mission, planned for spring 2017, provides an opportunity to draw up a report which, while positive overall, may raise certain questions. We must remain vigilant with the 2020 presidential election on the horizon in order to conserve the gains that are still fragile.

Qui est ivoirien ? L’État ivoirien pour qui et pour quoi ? Ces questions ont déchiré la Côte d’Ivoire pendant les années 1990 et 2000. Cette réinvention de soi dans la violence (cf. F. Akindès) devint une crise militaro-politique sous interventions internationales. Elle a été violemment « résolue » par la capture de Laurent Gbagbo en avril 2011. Alors que le retrait définitif de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) pour avril 2017 a été annoncé dans la résolution 2284 du Conseil de sécurité de l’ONU, et que le pays a passé le cap des élections présidentielles de 2015, il est opportun de réfléchir sur l’héritage et l’impact que l’Onuci a eu sur le conflit ivoirien. En affichant une volonté d’ordonner ou de maintenir l’ordre, les interventions internationales participent à une tension politique fondamentale ou inhérente à notre époque contemporaine, l’affirmation d’une autorité internationale face à l’autorité nationale (cf. R.B.J. Walker). En Côte d’Ivoire, la création de l’Onuci avec la résolution 1528 du Conseil de sécurité a été un tournant dans la gestion internationale du conflit. La pratique sociale de l’intervention (cf. G. Lawson et L. Tardelli) multilatérale et son interaction avec le « local » s’est inscrite dans les pratiques de l’extraversion (cf. J.-F. Bayart, 2000). Ces pratiques d’intervention ont exposé la question de l’agence (capacités d’action) des acteurs jouant de la ligne local/ international (cf. M. McGovern, B. Charbonneau), dans un contexte de débat sur la question de la souveraineté. Quelles tensions ont été révélées par l’interaction entre le local et l’international sous interventions internationales en Côte d’Ivoire ? Cet article propose plusieurs clés de compréhension du rôle de l’Onuci en problématisant l’interaction entre le complexe État-société en Côte d’Ivoire et les interventions internationales, et en s’intéressant à la question de quel État et quelle paix ont été renforcés depuis la fin de la crise post-électorale.

Le contexte et le rôle de l’Onuci

Le contexte de la création de l’Onuci fut celui d’une volonté de « multilatéraliser » la réponse à la crise ivoirienne, dans laquelle la France devenait de moins en moins un acteur « international », mais bien « local ». En effet, en 2004 la tension entre la France et le gouvernement ivoirien était à son comble dans le contexte du déclenchement de l’opération Dignité contre les rebelles des Forces nouvelles (FN), du bombardement de Bouaké, et des émeutes à Abidjan qui s’ensuivirent. Dans ce cadre, le gouvernement français avait perdu en légitimité et crédibilité pour être un acteur de résolution du conflit, laissant la place à une prise en main du processus par Laurent Gbagbo, les FN, et les acteurs régionaux comme l’Afrique du Sud (Accords de Pretoria en 2005) mais aussi le Burkina Faso (Accords de Ouagadougou en 2007). Mais ce dernier accord fut aussi un moyen d’institutionnaliser la situation de « ni guerre ni paix » (cf. M. McGovern, G. Piccolino) au profit des belligérants. Depuis le départ, ces acteurs vont ainsi manœuvrer à l’intérieur pour ou contre les conditions imposées par la « paix internationale » (cf. B. Charbonneau).

Depuis la fin de la crise post-électorale, une réduction progressive du personnel de l’Onuci a été réalisée, en particulier dans le contexte de la création de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) en 2013, amenant à une migration d’une partie des effectifs vers Bamako (1). Les effectifs de l’opération onusienne ont atteint au plus fort de la crise plus de 10 000 personnes, tandis qu’au 31 janvier 2016 ils étaient 5 824, avec un budget d’environ un demi-milliard de dollars. Les effectifs majeurs de toute opération de la paix sont les fameux Casques bleus, mais il y a une multitude de divisions (par exemple le désarmement, démobilisation et réintégration) et sections (affaires civiles) qui jouent un rôle important pour catalyser les actions des autres acteurs internationaux dans le domaine de la construction de la paix en relation avec l’État et la société civile. Onuci FM, produite par le bureau de l’information publique, est la seule radio atteignant l’ensemble du territoire. Elle est un élément clé du quotidien de l’action de l’Onuci et a longtemps été la radio la plus écoutée du pays. C’est par ce médium qu’elle atteint chaque jour le citoyen « d’en bas ». Enfin, le soutien aux activités du Groupe d’experts des Nations unies sur la Côte d’Ivoire est à signaler. Leurs rapports ont permis de révéler publiquement de nombreuses pratiques militaro-économiques dans la Côte d’Ivoire dite « post-conflit » (UN Group of Experts, 2013 et 2015).

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Plan de l'article

Le contexte et le rôle de l’Onuci

Historicité de l’extraversion et interventions internationales

L’Onuci et le « post-conflit » : renforcer quelle paix et quel État ? (3)

Conclusion

 
 

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