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  • Revue n° 796 Janvier 2017
  • Les Arabes, leur destin et le nôtre

Les Arabes, leur destin et le nôtre

Jean-Daniel Fischer, « Les Arabes, leur destin et le nôtre  » Revue n° 796 Janvier 2017 - p. 131-132
Auteur(s) de l'ouvrage : Jean-Pierre Filiu 2015, La Découverte ; 262 pages

Les Arabes, leur destin et le nôtre

Les Lumières arabes (qui sont l’objet de ce livre et dont l’auteur qui a d’abord été diplomate, notamment en poste en Syrie, avant de devenir enseignant), sont les courants modernisateurs et parfois même démocratiques qui parcourent les pays arabes et qui, malgré les islamistes de toutes obédiences et les dictatures, survivent encore aujourd’hui parmi les intelligentsias arabes – quelle que soit la confession desdits Arabes.

Les Lumières arabes sont directement issues de l’expédition d’Égypte de 1798. Le monde arabe est alors mis en contact, de manière brutale, avec la modernité occidentale. De ce choc naît la Nahda, ou Renaissance, qui vise à l’émancipation individuelle et collective, contre les Ottomans et contre les Occidentaux. Dès cette époque se constituent les deux pôles de la Nahda, le pôle islamiste et le pôle nationaliste, qui guident de nombreuses réformes en Égypte ou en Tunisie.

La situation change radicalement avec la Première Guerre mondiale. Les Alliés promettent au shérif de La Mecque un royaume arabe mais n’honorent pas leur parole et à la place d’un royaume allant de l’Arabie à Alexandrette et de Damas à Bagdad, surgissent des protectorats. En 1922, l’Égypte est déclarée indépendante sous la forme d’une monarchie constitutionnelle. Mais si les nationalistes du parti Wafd dominent la politique égyptienne, une contestation plus religieuse mais pas moins nationaliste voit le jour en 1928 avec les Frères musulmans. La création du Liban en 1926 et l’encouragement par les Britanniques de l’émigration juive en Palestine constituent des facteurs déstabilisateurs au Levant. La création de l’État d’Israël, la guerre d’Algérie, les indépendances marocaine et tunisienne modèlent le monde arabe après 1945, tout comme la guerre froide va encourager les Occidentaux à préférer le soutien à des régimes autoritaires (malgré des décennies de vie parlementaire) dans les pays arabes. La Syrie voit l’armée prendre le pouvoir en 1949, et il en est de même pour l’Égypte en 1952. La Tunisie devient un régime fort (avec une prépondérance policière), tandis que l’Algérie indépendante devient très vite une dictature militaire (1965) tout comme l’Irak (1958). Enfin, en 1969, c’est Kadhafi qui prend le pouvoir en Libye.

La seconde partie du livre traite des années 1970 et 1980, entre terrorisme palestinien, guerre du Kippour, crises pétrolières, mais aussi la révolution iranienne de 1979 (qui a aussi des répercussions en France) et les guerres du Golfe. L’analyse de J.-P. Filiu continue avec la guerre civile en Algérie, la poursuite et l’échec du processus de paix en Terre Sainte, la montée en puissance d’Al-Qaïda, le 11 septembre 2001, la fin de la domination syrienne au Liban et l’invasion étasunienne de l’Irak.

La dernière partie de l’ouvrage s’intéresse enfin aux événements qui secouèrent le monde arabe à partir de 2011, touchant des pays ayant achevé leur révolution démographique, où les générations les plus jeunes sont bien plus éduquées que leurs devancières. La Tunisie, l’Égypte, le Yémen, Bahreïn, la Libye et la Syrie sont touchés. La Tunisie semble être en voie de sortir de la crise par le haut, l’Égypte est repassée sous le contrôle de l’armée mais la guerre fait toujours rage en Syrie, en Libye et au Yémen. Le livre s’achève sur une conclusion rappelant le lien entre la France et le monde arabe, pour le meilleur comme pour le pire. La conclusion est optimiste (tout en étant politique), malgré Charlie et l’attentat du Bardo. Le volume est complété (pour atteindre les 250 pages de texte) par des cartes, des conseils de lecture et un index.

Les chapitres sont assez inégaux et on perd de vue par endroits l’objectif affiché de l’ouvrage. La partie sur la « guerre froide arabe » et la « politique arabe du général de Gaulle » est d’excellente facture, tout comme celui sur les brigades internationales de l’OLP ou l’implication des Frères musulmans dans l’éducation en Arabie saoudite et au Qatar suite à leur exil devant les répressions syrienne et égyptienne. Comme c’est un livre agile, qui se lit avec une très grande aisance et qui vise un public large, certaines explications sont parfois un peu courtes ou trop généralistes, ou même imprécises. Mais le lecteur apprendra sûrement un grand nombre de choses, comme le fait que durant la guerre civile en Algérie dans les années 1990, aucune installation pétrolière n’a jamais été la cible d’une attaque.

L’auteur ne cache pas toujours ses sentiments, mais c’est compréhensible à défaut d’être excusable, au vu de son parcours. Mais il est un brin optimiste s’il croit que l’on apprend à l’école l’histoire de la Tunisie entre 1955 et 1959 (p. 107)…

Si ce livre s’éloigne parfois de ce qui semblait être son sujet, il nous présente néanmoins un très bon résumé de l’histoire des pays arabes du XIXe au XXIe siècles, tout d’érudition et ne laissant que peu de questions hors champ. Il est donc très utile à l’observateur des douloureux soubresauts de la région.

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