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  • Revue n° 822 Été 2019
  • La Méditerranée orientale, condensé des rivalités internationales

La Méditerranée orientale, condensé des rivalités internationales

Jean-Paul Chagnollaud, « La Méditerranée orientale, condensé des rivalités internationales  » Revue n° 822 Été 2019 - p. 57-63

La Méditerranée orientale est le réceptacle de toutes les tensions géopolitiques engendrées par les rivalités de puissance. Sur terre, la Russie et l’Iran ont accru leur influence au détriment des États-Unis qui restent très présents sur l’eau avec la VIe flotte. Parmi les grands absents, l’Europe, incapable d’être présente en tant que telle.

The Eastern Mediterranean, a Concentration of International Rivalries

The eastern Mediterranean sees all forms of geopolitical tension arising from power challenges. On land, Russia and Iran have increased their influence to the detriment of the United States, which nevertheless remains powerful on the sea with its Sixth Fleet. Among the major absentees is Europe, incapable of showing any real presence.

Les configurations géopolitiques dominantes qui ont fait système pendant une longue période en Méditerranée orientale et au Moyen-Orient ont disparu en quelques années, comme dans une succession accélérée de glissements de terrains qui bouleversent radicalement un paysage. À l’époque de la guerre froide, l’affrontement Est-Ouest s’y dupliquait par alliés interposés comme presque partout dans le monde. Dans les années 1990, avec la fin de la bipolarisation, les États-Unis se sont retrouvés en position hégémonique. La Russie, alors marginalisée, n’a pu qu’assister en observateur à la première guerre du Golfe en 1991, puis à l’invasion de l’Irak en 2003. Cependant, les bouleversements tragiques que cette région a connus et les tergiversations occidentales vis-à-vis des conflits qui l’ont déchirée ont changé la donne. On assiste depuis une dizaine d’années à la construction chaotique et contradictoire d’une nouvelle configuration. Si ses contours demeurent incertains, on y perçoit assez nettement une articulation entre le régional et l’international. Les États-Unis, la Russie et, encore dans une moindre mesure, la Chine, conçoivent leur stratégie en Méditerranée dans le cadre de leur inéluctable rivalité grandissante à l’échelle mondiale. De ce grand jeu, les Européens semblent exclus. En d’autres termes, tout se passe comme si cette région, sur terre comme sur mer, présentait un condensé des recompositions géostratégiques en cours sur la planète. Et la nature de cet affrontement entre grandes puissances dans l’ensemble de la région n’a pas le même sens sur terre et en mer. Sur terre, il y a des confrontations armées d’abord liées aux enjeux régionaux même si les préoccupations globales sont évidemment présentes. Sur mer, ces confrontations changent de dimension : elles se déploient sous la forme de démonstrations de forces qui font sens à l’échelle mondiale.

Confrontations sur terre

Les principaux États arabes qui, pendant des décennies, ont été d’inévitables pôles de puissance régionaux se sont effondrés. L’Irak, d’abord affaibli par la guerre contre l’Iran, a été déstabilisé par la première guerre du Golfe puis désarticulé par l’invasion américaine de 2003. La Syrie, longtemps au centre du jeu diplomatique de la région, a été fragilisée par la révolte populaire de 2011, puis marginalisée au point de n’être plus en mesure de se faire entendre sur le plan international et n’avoir plus aujourd’hui qu’une souveraineté atrophiée sur son propre territoire. À la suite des événements de 2011, de la victoire des islamistes, du coup de force de 2013 et de la lourde répression qui s’en est suivie, l’Égypte a perdu une bonne partie de ses capacités d’influence qu’elle avait encore, il y a une dizaine d’années. Et, à des degrés divers, ces trois États sont désormais très dépendants de leurs soutiens internationaux.

Ce vide a profité à Téhéran et à Ankara. Depuis longtemps, l’Iran a tiré un véritable profit de l’écrasement par les États-Unis de son pire ennemi régional, l’Irak de Saddam Hussein. Grâce à ce paradoxe stratégique, Téhéran a pu ainsi étendre son influence en Irak (pays majoritairement chiite), avant que le chaos en Syrie ne lui offre l’opportunité de s’impliquer militairement dans le pays pour soutenir le régime de Bachar al-Assad. Ces bouleversements ont offert à l’Iran de nouvelles opportunités lui permettant de sortir de l’encerclement qui fût longtemps le sien à l’époque où les forces armées des États-Unis étaient présentes partout (Turquie, Irak, Afghanistan, Qatar…) et de se rapprocher de la Méditerranée via le Hezbollah au Liban. Cette montée en puissance de Téhéran a provoqué de multiples formes de tensions en particulier avec Israël et, plus encore, avec l’Arabie saoudite qui se sent menacée par son voisin chiite au point que désormais la région est structurée autour de cet axe bipolaire Téhéran-Riyad.

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Plan de l'article

Confrontations sur terre

Démonstrations en mer

Puissances empêtrées et recomposition du système international

 
 

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