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  • Revue n° 823 Octobre 2019
  • La diplomatie d’influence

La diplomatie d’influence

Raoul Delcorde, « La diplomatie d’influence  » Revue n° 823 Octobre 2019 - p. 57-63

La diplomatie et ses métiers évoluent pour répondre aux changements des relations internationales. Construire une influence positive devient essentiel. Le soft power utilise des vecteurs et mobilise, en plus de l’État, des acteurs aux profils divers. Les réseaux sociaux sont ainsi des instruments de la transformation de la diplomatie.

The Diplomacy of Influence

The various skills that contribute to diplomacy are evolving in response to changing international relationships. Building positive influence is becoming essential. In addition to mobilising state bodies, soft power employs means and players of widely-ranging profiles. Social networks also act as instruments for transforming diplomacy.

La diplomatie est devenue un exercice d’influence. L’objectif est tantôt de gagner un État à sa cause dans une négociation internationale ou dans la mise en place d’une coalition militaire, tantôt d’obtenir un contrat économique sur un marché étranger, tantôt de recueillir un soutien pour une ligne politique, un engagement sur le plan du rayonnement culturel. Il apparaît aussi que cette diplomatie d’influence vise les acteurs non-étatiques, que ce soient les partis politiques, les faiseurs d’opinions, les milieux intellectuels, les décideurs économiques. Connue aussi sous le nom de soft power, elle a transformé en profondeur le métier de diplomate, devenu plus complexe aujourd’hui. En effet, le diplomate exerce son métier au contact d’une multitude d’acteurs : les médias, les chefs d’entreprise, les réseaux sociaux, avec lesquels il doit interagir. Il est aux prises avec une multiplicité d’enjeux, d’ordres économique, culturel, linguistique : soutenir les efforts de pénétration commerciale d’une entreprise ou le savoir-faire technologique dans un domaine de pointe, le rayonnement culturel d’une langue ou d’une littérature (par exemple dans le cadre de la francophonie), l’excellence des universités de son pays (pour y attirer les cerveaux étrangers). Il doit manier un grand nombre de vecteurs que sont les réseaux sociaux, de Facebook à Twitter.

Cette diplomatie d’influence a aussi des conséquences institutionnelles. En effet, le ministère des Affaires étrangères doit désormais coordonner sa stratégie d’influence avec une série d’autres opérateurs publics, détenteurs d’un savoir spécifique. Tant et si bien que cette modalité nouvelle de la diplomatie consiste à agir en réseau en s’entourant d’une multitude d’acteurs. De ce point de vue, la diplomatie d’influence a bousculé le cadre traditionnel de la diplomatie, qui était celui du dialogue d’État à État. C’est tout l’apport de la réflexion de Joseph Nye, qui a expliqué que le soft power ne dépend que partiellement du rôle des États, contrairement au hard power. Nye part du constat que la mondialisation a brisé le lien entre puissance et territoire. Nous sommes plongés dans un monde d’interdépendances complexes. Pour Nye, le plus puissant n’est pas celui qui dispose de la plus forte capacité militaire mais celui qui peut rallier autour de lui la plus grande coalition, celui qui a la capacité de produire et de diffuser l’information. Le soft power est un pouvoir d’attraction, grâce à des ressources intangibles comme la culture, les institutions, les faiseurs d’opinion, les idées.

On peut identifier quatre piliers dans la diplomatie d’influence. En premier lieu, l’influence est centrée sur des objectifs précis : conquérir des marchés, bâtir des coalitions. En cela, il faut la différencier du rayonnement, qui relève de la diplomatie culturelle classique. En deuxième lieu, il convient d’identifier les cibles visées par la stratégie d’influence : qui veut-on influencer ? Des relais d’opinions ? Des décideurs économiques ? Des milieux intellectuels ? Pour chaque cible il faut une stratégie différenciée. En troisième lieu, il faut savoir tantôt se donner des objectifs à court terme (une décision économique nécessite parfois de mobiliser rapidement les éléments pouvant emporter l’accord escompté), tantôt agir sur le long terme, par exemple lorsqu’il s’agit d’attirer la future élite d’un pays vers nos universités. Enfin, en quatrième lieu, il faut identifier tous ceux qui vont participer à la future stratégie d’influence, aux côtés des diplomates : les « acteurs de l’influence » que sont les intellectuels, les milieux économiques, les experts techniques, les médias.

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Soft power, hard power, Joseph Nye, Internet.

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