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  • Revue n° 414 Octobre 1981
  • Il y a vingt-cinq ans : Suez-Budapest

Il y a vingt-cinq ans : Suez-Budapest

Claude Delmas, « Il y a vingt-cinq ans : Suez-Budapest  » Revue n° 414 Octobre 1981 - p. 89-104

Les lecteurs trouveront ici l’histoire de deux événements qui se sont produits à l'automne 1956, il y a vingt-cinq ans, c’est-à-dire hier. Ces deux évènements, qui ont eu lieu à peu près simultanément, ont réagi l’un sur l’autre sans avoir été liés à leur origine. Ils comportent bien des enseignements que l'auteur nous dégage. Ils ont été également lourds de conséquences pour la période actuelle.

Il y a vingt-cinq ans, tout s’enchevêtrait : le conflit israélo-arabe, la crise de Suez, l’élection présidentielle américaine, les émeutes polonaises et la révolte hongroise. Cette convergence d’événements fit du début de l’automne 1956 l’une des périodes les plus haletantes de l’histoire de l’après-guerre.

On en retient surtout, aujourd’hui, la crise de Suez et l’intervention soviétique en Hongrie : elles furent à peu près simultanées, ce qui incita certains commentateurs à penser que Moscou avait profité des difficultés des Occidentaux pour envoyer ses blindés à Budapest. Rien ne permet de penser qu’il y eut un tel rapport de causalité entre les deux événements. Aucun d’eux n’eut un caractère spontané. Le premier fut lié à l’antinomie entre d’une part les intérêts de la Grande-Bretagne et de la France et, de l’autre, les ambitions et le jeu politique du colonel Nasser. Le second s’inscrivit dans les conséquences que certains leaders de l’Europe de l’Est avaient cru pouvoir tirer du rapport présenté par Nikita Khrouchtchev devant le XXe Congrès du Parti communiste de l’Union Soviétique le 24 février précédent. Par leur simultanéité, ils s’inscrivirent dans une même logique historique : ni les souvenirs que la Grande-Bretagne gardait de sa puissance impériale, ni la lutte que la France menait en Algérie ne pouvaient empêcher les États-Unis et l’Union Soviétique d’agir en fonction des facteurs que leur puissance nucléaire introduisait dans leur diplomatie. Ils étaient déjà, selon le mot de Raymond Aron, des « partenaires-adversaires », bien que l’Union Soviétique fût encore, nucléairement, très inférieure aux États-Unis, et bien que le risque nucléaire né d’un affrontement à propos d’un conflit limité ou marginal n’ait modifié le ton général des relations Est-Ouest que lors de la crise de Cuba à l’automne 1962.

Les États-Unis s’opposèrent à deux de leurs alliés et ils n’envisagèrent pas d’intervenir en Hongrie. L’Union Soviétique n’imaginait pas qu’un pays occidental puisse intervenir en Hongrie. Si elle apporta son appui à Nasser, elle ne s’en prit pas aux États-Unis, réservant sa menace de recours aux fusées à la France, à la Grande-Bretagne et à Israël, seuls, il est vrai, à pouvoir y être sensibles. C’est ainsi au détriment de deux alliés des États-Unis et d’un satellite de l’Union Soviétique que se traduisit dans les faits la soumission des deux Grands à une logique politique qu’imposaient déjà les armes nucléaires.

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