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  • Revue n° 867 Février 2024
  • Deux années qui n’auraient jamais dû être

Deux années qui n’auraient jamais dû être

Nicolas Tenzer, « Deux années qui n’auraient jamais dû être  » Revue n° 867 Février 2024 - p. 30-35

La guerre imposée par la Russie à l’Ukraine est une violation permanente du droit international. Or, l’effort fourni par les alliés à Kyiv reste insuffisant pour lui permettre de renverser le rapport de force. Le risque est donc de laisser Moscou imposer sa stratégie du fait accompli et d’être complaisant envers un régime totalitaire.

Two Years that Should Never Have Been

The war waged by Russia against Ukraine is in constant violation of international law, despite which allied efforts in support of Kyiv remain insufficient for it to tip the balance of force. The risk therefore is of allowing Moscow to impose its strategy of fait accompli and of being subservient to a totalitarian regime.

Alors que la guerre russe contre l’Ukraine entre dans sa troisième année – en fait, ne l’oublions pas, dans sa onzième année car l’agression russe a commencé en 2014 –, tout dirigeant démocratique doit d’abord se poser la question : « Ai-je fait tout ce qui était en mon pouvoir pour mettre un terme à l’attaque de Moscou contre un pays souverain ? ». Devant le bilan actuel de celle-ci, au moins deux cent mille victimes ukrainiennes, civiles et militaires, bilan qui ne sera définitif et parfaitement connu que lorsque Kyiv aura retrouvé sa souveraineté sur son territoire, le même chef d’État ou de gouvernement serait avisé de se demander aussi : « Aurais-je pu sauver, par l’action de mon pays et de l’Alliance à laquelle il appartient, des dizaines de milliers de vies ? ». Beaucoup d’entre nous, simples citoyens, sommes hantés par ces interrogations aussi morales que stratégiques.

Un engagement insuffisant aux côtés de l’Ukraine

La vérité oblige à dire que nous aurions pu arrêter la Russie et sauver des vies, mais que nous ne l’avons pas voulu. Encore aujourd’hui, nous, démocraties, restons au milieu du gué et, à l’exception de certains dirigeants des pays nordiques ou de l’Europe centrale et orientale, nous peinons à articuler des objectifs de guerre clairs. Le plus souvent, nous proclamons tantôt que nous devons défendre l’Ukraine, tantôt que nous ne pouvons accepter que la Russie gagne, mais nous ne disons pas clairement ce qui relève pourtant d’une évidence stratégique : l’Ukraine doit gagner et la Russie doit perdre. Concrètement, nous donnons suffisamment d’armes à l’Ukraine pour qu’elle ne soit pas anéantie et que la Russie ne puisse pas gagner, mais non pas pour qu’elle gagne la guerre, autrement dit que son armée libère l’ensemble des territoires occupés – la Crimée n’ayant d’ailleurs aucune spécificité par rapport au Donbass et autres zones sous le joug russe.

Le commentaire le plus courant veut que, depuis le 24 février 2022, les dirigeants occidentaux aient mieux compris la réalité du régime russe, ses objectifs de destruction et son caractère de menace systémique pour les démocraties et le système international censément fondé sur le droit. Sur une note quelque peu personnelle, je me rappelle que certains analystes m’ont alors affirmé : « Ils ont compris que le danger que vous dénonciez depuis plus de dix ans était une réalité ». Dans la même veine, une autre remarque courante a été beaucoup entendue : les alliés auraient montré leur unité et auraient accompli un effort sans précédent pour armer l’Ukraine mais aussi la soutenir financièrement et sur le plan humanitaire. Ils auraient également établi un régime de sanctions envers la Russie sans équivalent, en tout cas en ce qui concerne l’Union européenne.

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Plan de l'article

Un engagement insuffisant aux côtés de l’Ukraine

Trop de complaisance vis-à-vis de l’influence russe

Une guerre radicale

 
 

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Russie, Ukraine, rapport de force, Nuremberg

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