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  • Revue n° 882 Été 2025
  • Histoire militaire - Les Forces françaises en Allemagne (FFA) – 1re partie : ses origines ou les zones françaises d’occupation en Allemagne en 1945

Histoire militaire - Les Forces françaises en Allemagne (FFA) – 1re partie : ses origines ou les zones françaises d’occupation en Allemagne en 1945

Claude Franc, « Histoire militaire - Les Forces françaises en Allemagne (FFA) – 1re partie : ses origines ou les zones françaises d’occupation en Allemagne en 1945  » Revue n° 882 Été 2025 - p. 215-216

Selon les Accords de Potsdam, issus de la conférence tenue de juillet à août 1945 entre les Trois Grands et à laquelle la France ne participait pas, il a été concédé à la France une zone d’occupation en Allemagne, conséquence directe de la campagne dite de « Rhin et Danube », conçue et conduite par le général de Lattre en avril et mai 1945, qui lui permit de conquérir le pays de Bade, le Wurtemberg et de contrôler la frontière germano-autrichienne dans sa partie occidentale (1). Le IIIe Reich ayant capitulé sans conditions les 8 (front occidental) et 9 mai (front oriental), l’Allemagne en tant qu’État étant démantelé et son administration relevait de la responsabilité de ses vainqueurs.

L’organisation française de « gouvernement, d’administration et de contrôle pour l’Allemagne », appellation officielle de l’occupation alliée en Allemagne, s’articule autour du général commandant en chef en Allemagne. Tout naturellement, de Lattre estimait que le poste lui revenait « de droit ». Cependant, le 25 juillet, la Ire Armée était dissoute, son chef laissé – temporairement – sans emploi (il sera nommé chef d’état-major général de l’armée en novembre).

Disposant d’un conseiller politique, d’un conseiller économique, d’un administrateur général et d’un général commandant supérieur des troupes d’occupation, il exerce le commandement civil et militaire de la zone d’occupation. Il dispose d’une administration autour de directeurs et de chefs de divisions, pour toutes les affaires administratives ou de contrôle d’ordre politique, économique, financier, judiciaire, réparations, restitutions, etc. Le général commandant supérieur dispose d’un état-major.

L’administration du secteur de Berlin relève du général commandant en chef la zone d’occupation en Allemagne. L’ancienne capitale a en effet été divisée en autant de zones d’occupation, les Soviétiques contrôlant la quasi-moitié Est, tandis que Français, Britanniques et Américains se partagent la moitié ouest du Nord au Sud. Ces 3 zones sont de fait une enclave dans la zone soviétique.

Le 23 juillet, le général Kœnig, anciennement Gouverneur militaire de Paris (GMP), est promu général d’armée et désigné pour exercer la fonction de commandant en chef de la zone française d’occupation. Le terme de commandant en chef, déjà un peu suranné en 1945, est néanmoins demeuré accolé à la fonction jusqu’à la dissolution des FFA, dans la décennie 1990. Le quartier général est fixé à Baden, en fait Baden Oos, un faubourg de la ville, dont l’urbanisme n’avait pas eu à souffrir des destructions de la guerre.

À l’origine, mais les effectifs vont rapidement se trouver réduits, les forces françaises d’occupation, aux ordres du général de Monsabert, comprennent sept divisions dont les moyens sont répartis de la façon suivante :

• Zone Nord, correspondant au stationnement du IIe Corps d’armée :
– 1re Division d’infanterie (DI), la Sarre.
– 1re Division blindée (DB) et 10e DI, la Rhénanie.
– 3e Division d’infanterie algérienne (DIA), le Palatinat-Hesse.

• Zone Sud, correspondant au Ier CA :
– 2e Division d’infanterie marocaine (DIM), le Pays de Bade.
– 14e DI, la frontière suisse.
– 5e DB, le Wurtemberg.

Ces forces provenaient en intégralité de la 1re Armée, dissoute, dont le PC avait été implanté à Lindau, sur le lac de Constance.

La 4e DMM, complétée par deux régiments, prend en charge l’occupation du Tyrol dans le cadre de l’occupation de l’Autriche.

La 2e DB a formé le noyau du Corps expéditionnaire français d’Extrême-Orient (CEFEO) avec la 9e Division d’infanterie coloniale (DIC), ce qui explique la non-participation de ces deux divisions de l’Allemagne. La 1re Division française libre (DFL, également dénommée 1re Division de marche d’infanterie, DMI) était constituée de bataillons de marche à base d’engagés pour la durée de la guerre, ce qui a conduit à sa dissolution rapide à l’issue des combats. Quant aux 4 Groupements de tabors, ils ont été rapatriés au Maroc dès la fin de la campagne d’Allemagne.

Le secteur français de Berlin était commandé, depuis le 4 juillet, par le général de Beauchêne qui dispose du 49e Régiment d’infanterie (ex-Corps franc Pommiès) et d’éléments de la 1re DB (notamment le 3e Chasseurs d’Afrique). Ce secteur, au nord de la ville, comprend les quartiers de Reinickendorf et de Wessing.

Comparativement aux effectifs français, il peut être intéressant de donner les effectifs américains d’occupation en Allemagne, le PC des troupes américaines d’occupation étant implanté à Francfort : 5 corps d’armée groupant 33 divisions. L’armée américaine va toutefois très rapidement être démobilisée et ses effectifs vont se trouver considérablement réduits.

Partant de cette situation initiale, des chroniques ultérieures exposeront l’évolution des Troupes d’occupation en Allemagne (TOA), leur transformation en Forces françaises en Allemagne (FFA), leur organisation et leur rôle lors de la guerre froide. ♦

(1) La zone française est ainsi principalement composée des lands de Rhénanie-Palatinat, de Sarre, de Wurtemberg-Hohenzollern et de Bade.

Allemagne, FFA, occupation, Baden Baden, Autriche

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