Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 626 Décembre 2000
  • La crise de Jolo et ses répercussions

La crise de Jolo et ses répercussions

Michel Klen, « La crise de Jolo et ses répercussions  » Revue n° 626 Décembre 2000 - p. 106-119

La prise d'otages de Jolo a mis en relief des paramètres complexes qui reposent à la fois sur le nationalisme d'une rébellion musulmane latente depuis plusieurs décennies, les revendications contradictoires d'acteurs divers et les dérives inquiétantes vers le grand banditisme de certains groupuscules insaisissables. Cette crise atypique devrait préoccuper les spécialistes des questions géopolitiques et militaires pour les raisons habituelles que constituent les intérêts et les ambitions des acteurs internationaux, grande puissance ou puissance régionale, mais aussi parce qu'une nouvelle forme de guerre psychologique, imposée par des organisations nébuleuses, a fait son apparition. Cela devrait avoir au moins deux conséquences : un effort de renseignement sur ces groupes preneurs d'otages, ainsi qu'un effort de formation de spécialistes de ce type de négociations particulièrement délicates.

Les musulmans constituent environ 8 % de la population philippine (près de 90 % des 70 millions de l’archipel sont catholiques). La communauté islamique est représentée dans tous les corps de l’État (gouvernement, administration, armée…). Elle entretient de nombreux liens avec les pays du Moyen-Orient en raison d’une forte présence de travailleurs philippins, près d’un million, dans les pays du Golfe, en particulier en Arabie saoudite et dans les Émirats.

La majorité de la population musulmane reste concentrée dans la zone méridionale du pays, notamment dans l’île de Mindanao et dans l’archipel des Soulou qui assure la jonction entre la partie malaisienne de Bornéo (province de Sabah) et les Philippines (1). Elle est minoritaire à Mindanao (30 %), qui demeure une région à forte majorité chrétienne, et n’est majoritaire que dans les autres îles beaucoup plus petites, en particulier à Jolo, Basilan et Tawi-Tawi qui constituent de véritables « bastions » de l’islam. Les habitants de la zone appartiennent à trois groupes culturels principaux : les musulmans qui considèrent Mindanao comme leur patrie, les chrétiens venus d’autres parties des Philippines et les tribus indigènes, connues sous l’appellation de « communautés culturelles » et qui vivent essentiellement dans les hautes terres. Les conflits concernent surtout les deux premières catégories de ce creuset ethnique. Ils trouvent leurs racines dans l’afflux de colons catholiques dans des aires de prospérité qui sont revendiquées par les musulmans. Le grand capital économique de la contrée reste ainsi sous le contrôle de familles fortunées venues du Nord, donc non musulmanes. C’est là que le bât blesse, car la zone dispose d’importantes ressources forestières (dont la plupart n’ont pas encore été exploitées) et de richesses agricoles dues à l’exceptionnelle fertilité des terres. Par ailleurs, il convient de préciser que Mindanao est, avec l’archipel des Soulou, la seule région des Philippines qui échappe aux typhons.

Ces données géographiques expliquent les récriminations des musulmans à l’encontre des chrétiens et du gouvernement de Manille, accusé d’avoir favorisé un processus de spoliation de la communauté islamique. En outre, la dynamique de contestation s’est compliquée avec la variété des revendications. Cette controverse a pour origine l’extraordinaire diversité du groupe musulman qui compte plusieurs dizaines de composantes dissemblables. Certaines entités comme les Maranao et les Maguindanao, établis dans l’île principale de Mindanao, émettent des aspirations nationalistes et réclament une plus grande autonomie ; d’autres plus extrémistes comme les Yakan, à Basilan, et les Taosug, à Jolo, lancent un véritable appel à la guerre sainte (djihad). Toutes ces contradictions rendent plus complexes les négociations entre les autorités philippines et une partie de la population musulmane.

Il reste 90 % de l'article à lire

 

Plan de l'article

La fracture musulmane

Une zone grise dans un archipel écartelé

Une nouvelle forme de guerre psychologique

Le jeu de la Libye

Les intérêts américains

Conclusion : le conflit dans le conflit

 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Mai 2025
n° 880

Océans, des défis pour la France

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

19-05-2025

Exposition « Jean Gaumy et la mer » au Musée national de la Marine

14-05-2025

Maritimisation et trafic portuaire : bilan 2024

14-05-2025

Observations de la Cour des comptes sur l’organisation budgétaire de la mission « Défense »

05-05-2025

La DGA présente son bilan d’activités 2024

30-04-2025

Camerone – 1863

29-04-2025

La Marine nationale teste en pleine mer un drone offensif sur une cible réelle

29-04-2025

Lancement réussi du 4e Vega C – Succès de la mise en orbite de Biomass

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.